Seul mon arrière-petit-fils m'a rendu visite le jour de mon anniversaire, le lendemain, j'ai réuni mes proches chez mon avocat - Histoire du jour

Patricia, 101 ans, organisait une fête d'anniversaire. Mais lorsque tous les membres de la famille, à l'exception de son arrière-petit-fils de huit ans, se sont désistés, elle a décidé d'affronter ses parents égoïstes de la manière la plus inattendue qui soit.

Si vous êtes déjà passé devant la petite maison bleue confortable de York Street par un après-midi chaud et endormi, vous avez dû m'apercevoir.

Vous avez même peut-être vu une photo de moi, ridée mais flatteuse, dans le journal local. Je suis cette femme de 100 ans dont vous avez entendu parler - personne n'a jamais vécu au-delà de mon âge dans ce quartier.

Comme si ça allait me rajeunir ! Non, je suis toujours sur pied et je continue de mener une vie normale. Je suis le genre de femme qui joue des chants de Noël même au milieu de l'été, juste parce que j'aime la joie qu'ils procurent.

Chez moi, c'est toujours Noël... sauf durant ce fameux mois. Tout ce que je voulais, c'était que la terre s'ouvre et s'effondre dans l'abîme. Il n'y a pas plus grande peine que de perdre son enfant.

Susie avait 73 ans quand elle est morte. Mais pour moi, elle était toujours la plus douce des filles.

Elle avait un fils, une belle-fille, et Charlie, son petit-fils. Elle aimait ce garçon à la folie et c'était réciproque. Il le niera, mais il aimait Susie bien plus qu'il ne m'aimait moi.

Je n'ai réalisé la véritable chaleur du cœur de Charlie qu'après la mort de ma fille. J'ai ressenti qu'il se sentait responsable de moi, car il m'aidait dans mes tâches ménagères, il me tenait la main chaque fois qu'il sentait de la tristesse dans ma voix, et il passait des heures à mes côtés. Parfois, nous passions du temps à discuter entre nous.

C'est une bonne chose que j'aie déménagé plus près de chez eux. Je peux ainsi voir mon arrière-petit-fils, et il ressemble tellement à sa mère...

"Est-ce qu'elle va te manquer pour ton anniversaire la semaine prochaine, mémé ?", me demanda-t-il la veille de mon anniversaire.

"Bien sûr, mon chéri. Je vais avoir de la peine. Mais je vais la pleurer ... pas avec des larmes, mais avec du bonheur et les souvenirs des bons moments passés avec elle".

J'avais envie de m'effondrer et de pleurer, mais je ne pouvais pas le faire devant Charlie.

"Et, bien sûr, toute la famille sera présente pour cette occasion. Après des siècles ! Tu verras de nouveaux visages !"

Je n'ai pas dormi cette nuit-là, car je pensais au fait que le lendemain, avant le lever du soleil, ma famille serait de nouveau réunie et que les tensions allaient s'apaiser. Du moins, c'est ce que je pensais.

Le fameux jour, après des heures d'attente, la première personne à arriver chez moi était Charlie. J'avais passé une centaine d'appels à au moins 10 de mes enfants et petits-enfants, et personne n'avait répondu. La seule réponse que j'ai reçue était un SMS de ma fille aînée, Sandra, qui disait :

"Désolée, je ne peux pas venir. Il y a eu un imprévu. Joyeux anniversaire, maman".

À quoi je pensais ? Pourquoi ai-je cru que les membres de ma famille, qui n'ont pas pris la peine de m'écrire ou de m'appeler pour savoir si j'étais en vie, se soucieraient tout à coup de mon anniversaire pour le fêter avec moi ? Je me sentais tellement bête d'avoir cru qu'ils viendraient.

J'étais si profondément perdue dans mes pensées que j'avais oublié le petit humain affectueux qui était venu m'accueillir. Il portait des vêtements neufs et un nœud papillon. Son sourire m'indiquait qu'il avait une surprise pour moi.

"Ferme les yeux, Meemaw !"

"Qu'est-ce que c'est ? Oh ! Tu as fait une carte de vœux. Regarde ce joli lapin que tu as fait - c'est censé être moi ?"

Charlie gloussa et hocha la tête en me tendant mon deuxième cadeau. C'était un bouquet de mes fleurs préférées : des jacinthes, des roses et des tulipes. Charlie les avait cueillies dans son jardin et les avait attachées aussi proprement qu'il le pouvait.

"Attends, ce n'est pas fini. Tiens, joyeux anniversaire, mémé !"

Dans le papier bulle, il y avait une jolie tasse à café blanche avec les mots gravés : Je t'aime.

La pureté du cœur d'un enfant peut provoquer des changements inattendus.

"C'est magnifique ! Charles H. Geller, où avez-vous trouvé l'argent pour vous offrir ce cadeau ?" Il fallait que je sache.

"Ce n'est rien. J'avais économisé tout l'argent que toi et grand-mère m'aviez donné depuis tant d'années. Cela m'a pris juste une petite partie, seulement 18 dollars. Et il est écrit "Je t'aime", et de cette manière, tu te souviendras que je t'aime même quand je ne serai pas là".

Cet enfant est incroyable. Il est tellement attentionné ! J'aurais aimé que tous les autres membres de ma famille soient là en ce moment, pour pouvoir leur montrer à quoi ressemble une relation d'amour.

Alors que je libérais Charlie d'un long et serré câlin, j'ai eu une idée. Cette belle tasse à 18 dollars était la cause du jour le plus scandaleux de l'histoire de ma famille.

Mon plan a fonctionné juste avec un mot magique. Quand je l'ai prononcé, tous les membres de la famille qui n'étaient pas venus à mon anniversaire se sont précipités pour me voir le lendemain. Ce mot magique était "héritage".

J'ai vu tous mes enfants et petits-enfants réunis dans le bureau de mon avocat, se bousculant pour trouver une place assise ou debout dans cet espace restreint.

Plus tôt, j'avais entendu ma fille Sandra murmurer aux autres en leur disant :

"Écoutez, après nous avoir fait poireauter pendant des années, elle est enfin prête à céder la succession. Comportez-vous bien, je ne veux pas que quelqu'un gâche tout !"

Ils étaient tous impatients, mais ils ignoraient tout de mon ingénieux plan.

"Bonjour, je suis l'avocat de Mme Patricia, et sur ses instructions, je suis ici pour vous remettre votre part de son ancienne succession".

"Mais d'abord, j'ai besoin d'être sûr. Auriez-vous l'amabilité de compter combien d'entre vous sont ici aujourd'hui ?"

Ils se sont exécutés et ont répondu :

"18 !"

"Parfait, comme vous l'aviez prévu, Mme Patricia".

J'ai hoché la tête et observé l'excitation et l'avidité sur les visages des membres de ma famille pendant qu'ils recevaient chacun une enveloppe.

Il était temps pour moi de prendre la parole.

"Mes chers enfants, je suis désolée de ne pas vous avoir donné ce que vous méritiez jusqu'à présent. Mais aujourd'hui, à travers cet argent, je veux que vous sachiez exactement à quel point vous êtes précieux pour moi. Même si le montant dépasse vos attentes, je veux que vous le gardiez. Pour mon bien !"

Je savais que tous ceux qui étaient présents dans la pièce ne m'écoutaient qu'à moitié. Ils ont finalement déchiré leurs enveloppes respectives pour voir combien ils avaient reçu.

"Un dollar ?"

Ils ont mutuellement regardé le contenu de leurs enveloppes respectives, pour s'assurer que personne n'avait gagné plus.

"Exactement. Un dollar. C'est ton héritage, et c'est bien plus que l'amour et le respect que tu m'as donné toutes ces années - zéro !"

"J'ai devant moi 18 de mes enfants et petits-enfants. Et pourtant, je ne me suis jamais sentie aimée par quelqu'un d'autre que ma chère Susie et ce petit. Vous êtes 18, et pourtant, mon arrière-petit-fils est le seul à m'avoir rendu visite le jour de mon anniversaire".

"C'est une blague ?" Dixit Sandra étant furieuse. Et le fait que Charlie se tenait à côté d'elle, ne parvenant pas à s'abstenir de rire, ne faisait qu'accroître sa colère.

"Qu'est-ce que tu crois faire ici ? Sortez !", cria Sandra en pointant son doigt vers la porte.

Elle n'aurait vraiment pas dû faire ça.

"Ça suffit ! Tu n'as pas le droit de lui parler comme ça. C'est à l'unique héritier de ma propriété que tu parles. Moins les 18 dollars que j'ai dépensés pour vous tous, bien sûr !"

Je pensais trouver la rédemption en regardant la honte et la déception dans leurs yeux. Au lieu de cela, j'ai découvert que je n'en avais vraiment rien à faire. Le seul visage que je voulais regarder était celui de Charlie, qui se faufilait dans la foule pour m'embrasser.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Ne manquez jamais de respect aux aînés. Vous êtes perdant si vous dépréciez l'expérience des personnes âgées. Les membres de la famille de Patricia ont été impolis avec elle et ont considéré que la rencontrer était une perte de temps. Leur impolitesse leur a coûté une fortune.
• La pureté du cœur d'un enfant peut provoquer des changements inattendus. Patricia avait oublié d'avoir des relations familiales significatives. Mais Charlie lui a montré à quoi ressemblait une relation d'amour.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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