Une mère qui dépense ses dernières économies pour un berceau, trouve des billets et une enveloppe avec une adresse dessus - Histoire du jour

Après avoir acheté un vieux berceau à la friperie avec l'argent qui lui restait, Sharon a découvert une enveloppe. L'adresse de retour était étonnamment proche de sa maison. Mais en ouvrant l'enveloppe, elle a vu une grosse liasse de billets qui pourrait changer la vie de son bébé. Tout à coup, faire le bon choix n'était plus aussi simple.

"Tu es sûre que ça va bien se passer ?", telle est la question que le père de Sharon lui posa après l'avoir aidée à porter le berceau qu'elle venait d'acheter à la friperie. Elle vivait dans un vieil immeuble sans ascenseur. Il était très difficile pour une jeune femme de faire monter un berceau toute seule dans l'immeuble sans utiliser d'ascenseur, surtout qu'elle avait un bébé de deux semaines dans les bras.

"Oui, papa. Il sera parfait. Il est solide, et avec mon prochain salaire, je pourrais refaire la peinture", répondit-elle à son père tout en le remerciant pour son aide.

"Tu devrais envisager d'emménager à nouveau avec nous, ma chérie. Tu n'aurais pas à payer un loyer aussi cher", ajouta son père. Il lui avait fait cette proposition à plusieurs reprises dès le moment où elle l'avait informé de sa grossesse.

Toute la famille de Sharon était pauvre. Avec un emploi de serveuse, elle vivait au jour le jour. La proposition de son père était salvatrice dans la mesure où ils pourraient combiner leurs ressources financières afin de réduire leurs charges et être un peu plus à l'aise s'ils vivaient ensemble. Mais Sharon avait besoin de son indépendance. Du moins, c'est ce qu'elle pensait.

"Mon enfant, tu es un ange ! Je ne peux pas le croire !", a dit la femme après s'être éloignée.

Sharon secoua la tête et répondit : "je ne peux pas, papa. J'ai fait ce choix quand j'ai décidé de garder ma grossesse. Et j'ai besoin de faire ça toute seule... Mais je me réserve le droit d'accepter ton offre si quelque chose arrive plus tard".

Son père se mit à rire, l'embrassa sur la joue, puis s'en alla.

Sharon et son bébé dormaient habituellement sur le même lit, car les berceaux étaient très chers. Cependant, elle trouva un berceau dans une friperie et l'acheta avec ses derniers dollars.

"Ça va marcher", se dit-elle. Elle commença à le nettoyer.

Le berceau était livré avec son propre coussin, mais elle avait prévu de le nettoyer de fond en comble, et de voir ensuite s'il était réutilisable.

Elle souleva le coussin, le tapota et se mit à éternuer à cause de la poussière. Elle le jeta ensuite sur le côté, et quand la poussière se dissipa complètement, elle regarda à nouveau le berceau et vit une enveloppe.

Elle prit l'enveloppe, et elle fut surprise du poids de celle-ci. L'enveloppe était adressée à une femme en Floride, mais l'adresse de retour était près de chez-elle, à Seattle.

Après avoir ouvert l'enveloppe, grande a été sa surprise d'y trouver une liasse de billets. Il y en avait assez pour changer la vie de n'importe qui. Elle n'arrivait pas à croire que quelqu'un avait laissé une telle somme dans le berceau.

"Oh mon Dieu !", murmura-t-elle en regardant son bébé qui dormait sur son lit. Il y avait assez d'argent pour commencer un fonds d'études pour son enfant ou alors pour réaliser un de ses rêves : un salon de coiffure et un spa.

Mais allait-elle réellement garder cet argent ?

Sharon tourna l'enveloppe et fixa à nouveau l'adresse de retour. Le quartier en question n'était pas peuplé de personnes aisées, alors elle savait que cet argent devait signifier beaucoup pour celui qui l'avait envoyé.

Cet argent pourrait changer sa vie, mais elle savait que c'était mal de prendre une chose qui ne lui appartient pas. Elle croyait que le karma l'avait choisi pour punir d'éventuels malfaiteurs. Elle décida alors d'apporter le berceau en question à l'adresse indiquée.

"Oui ?", répondit une charmante femme. Elle avait l'air échevelée et fatiguée, et Sharon a vu plusieurs enfants courir dans la pièce derrière elle. D'autres adultes se trouvaient également dans la maison, et il semblait que Sharon avait interrompu une réunion de famille.

"Je suis désolée de vous déranger, mais j'ai trouvé ceci", commença-t-elle en montrant l'enveloppe à la femme en question.

"Oh, mon enfant ! Oh, mon Dieu ! Nos prières ont été entendues ! Marlon ! Janice ! Venez ici !", cria-t-elle en serrant très fort Sharon dans ses bras.

"Mon enfant, tu es un ange ! Je n'arrive pas à y croire !", dit la femme après s'être éloignée. "Je me nomme Shondra, et tu ne peux pas imaginer ce que cette enveloppe représente pour nous !"

"Eh bien, je peux imaginer... C'est beaucoup d'argent", répondit Sharon en haussant les épaules et en souriant.

Janice et Marlon rejoignirent Shondra, et se mirent à applaudir à la vue de l'enveloppe.

"Entre, mon enfant. Nous étions en train de dîner et de discuter de ce qu'il fallait faire après avoir perdu cette enveloppe. Mais tu nous as sauvés. Tu peux goûter mes côtes en guise de remerciement", a insisté Shondra.

Sharon a été agréablement surprise de voir une telle solidarité émaner de cette grande famille. Avec ses parents, ils étaient seuls au monde, mais leur maison n'a jamais été aussi vivante et animée.

Shondra lui a expliqué que toute la famille avait travaillé et vendu des objets afin de réunir de l'argent pour leur grand-mère malade, qui vivait en Floride. "Mais compte tenu du fait que grand-mère ne savait pas comment retirer de l'argent à la banque, on fut obligé de le lui envoyer directement", expliqua-t-elle.

Apparemment, Marlon avait perdu l'enveloppe et ne se souvenait plus où il l'avait laissée jusqu'à ce que Sharon lui révèle où elle l'a trouvée.

"Oh mon Dieu, je suis un idiot ! Bien sûr !", s'exclama-t-il en se frappant la tête.

Sharon accepta alors de les rejoindre pour dîner, et écouter d'autres histoires les concernant. Elle a découvert avec stupeur que la plupart d'entre eux vivaient dans cette maison. Donc, il ne s'agissait pas d'une réunion de famille. C'était leur vie quotidienne.

Après avoir écouté leurs histoires, Sharon a raconté la sienne et son expérience de mère célibataire. Ils ont immédiatement proposé de l'aider pour la remercier. Shondra est allée dans la chambre de ses enfants, a pris un lot d'anciens vêtements de bébé et a dit qu'elle ferait du baby-sitting quand Sharon en aurait besoin. La famille lui a également préparé un Tupperware avec de nombreux plats délicieux dont ils avaient le secret, qu'elle avait hâte de manger chez elle.

Quand Sharon a pris congé de cette famille, c'était un moment émouvant, et elle a eu une idée : elle voulait être indépendante, mais voir cette famille ensemble, rire, s'inquiéter et prendre soin les uns des autres, lui a donné une nouvelle vision de ce que devrait être une famille.

Sur le chemin de retour, elle sortit son téléphone : "Papa, à propos de ce que tu as dit tout à l'heure... Je peux revenir à la maison ?", demanda-t-elle.

Son père se mit à rire : "ce sera toujours ta maison, Sharon. Nous sommes une famille", dit-il en pleurant de joie à l'idée d'élever sa petite-fille entourée d'amour.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Faire le bon choix est généralement la décision la plus difficile à prendre. Sharon aurait pu utiliser cet argent pour offrir un meilleur avenir à sa fille, mais elle a fait le bon choix en le rendant.
• Il n'est pas toujours nécessaire de se battre seul contre le monde. Certains jeunes adultes pensent qu'ils doivent vivre de manière indépendante et tout faire seuls, mais il faut accepter tout le soutien et l'aide que l'on vous apporte. Et être entouré de sa famille, c'est tellement mieux.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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