Un galeriste laisse entrer une vieille dame sans abri, qui montre une toile et dit "C'est mon travail" - Histoire du jour

Frank, un passionné d'art, a ouvert sa propre galerie pour réaliser son rêve de faire carrière dans l'art. Il était loin de se douter que sa galerie allait un jour sauver la vie de son peintre préféré.

Frank Mason a fixé l'enseigne à l'extérieur de sa galerie d'art nouvellement ouverte. Tous ses rêves l'ont conduit à ce jour, et il était complètement envahi par la joie.

Depuis son enfance, il a toujours voulu faire carrière dans l'art, mais ses parents l'avaient poussé vers le commerce. Il leur en voulait, mais il reconnaissait à présent que c'était peut-être une sage décision, car il pouvait utiliser ces compétences pour gérer sa galerie.

Si seulement ses parents étaient encore en vie, il pourrait les remercier. Il avait l'intention d'utiliser la galerie pour présenter les meilleurs travaux des artistes locaux, dont beaucoup méritaient d'être plus connus.

Il s'est dépêché d'entrer pour accrocher son premier tableau au mur : un paysage très détaillé de Sheila, son artiste préférée. Elle avait une grande valeur, car elle avait disparu il y a plusieurs années.

Quelques années plus tard, Frank avait fait de sa galerie une affaire lucrative. Les touristes d'art venaient du monde entier pour voir ses expositions, et les collectionneurs lui demandaient souvent conseil. Plus que tout, il était fier que sa petite galerie ait contribué à l'essor de la communauté artistique locale.

Un jour, Frank se tenait à la fenêtre et regardait les vents forts envoyer des flocons de neige dans la rue. Le temps était mauvais pour les affaires, mais beau à regarder.

Un éclair a frappé le ciel et Frank a eu tellement peur qu'il a failli faire tomber sa tasse de café. Il s'est approché de la porte d'entrée et a jeté un coup d’œil à travers les vitres encastrées dans le bois pour mieux voir.

Une femme se tenait là, vêtue d'un manteau gris. Des flocons de neige couvraient ses épaules, et des mèches de cheveux blancs s'échappaient de son bonnet de laine. Quand il a ouvert la porte, elle a sursauté.

"Bonjour", a dit Frank.

"Ce temps, c'est quelque chose, n'est-ce pas ? Voulez-vous acheter un billet ?"

La femme fronça les sourcils et secoua la tête. "Je n'ai pas d'argent. Je voulais juste sortir un peu de la neige."

De près, Frank pouvait voir que la femme était pauvre. Il se sentait mal pour elle, coincée dans le froid.

"Vous aimez l'art ?", a-t-il demandé.

"Vous ne vivrez plus dans la rue."

Le visage de la femme s'est éclairé. "J'adore l'art. Malheureusement, cette passion ne brûle plus aussi fort en moi. Je ne peux me permettre que de visiter des galeries gratuites, et je n'y vois jamais mes artistes préférés."

"Oh ? Comme qui ?"

La dame a rapidement énuméré quelques noms. Frank était stupéfait d'apprendre qu'elle aimait les mêmes artistes que lui. Elle a expliqué ce qu'elle aimait dans le style de chaque artiste mentionné.

Frank ne se serait jamais attendu à ce que cette femme miteuse ait une compréhension si nuancée de l'art. Il a grandement ouvert la porte et lui a fait signe d'entrer.

"Vous trouverez tous ces artistes ici", a-t-il dit.

"Et vous pouvez les visiter gratuitement quand vous voulez."

"Vraiment ?" demanda la femme.

Frank hocha la tête. "Puis-je vous offrir une tasse de thé ou de café pour vous réchauffer ?"

La femme a accepté de prendre le thé. Lorsque Frank est revenu pour lui donner la tasse, il a remarqué que ses mains tremblaient fortement.

"Ne faites pas attention à mes frissons", dit-elle. "Je me suis battue pour obtenir des médicaments depuis que j'ai perdu ma maison. Il y a tellement d'endroits qui refusent de vous aider si vous ne pouvez pas fournir une adresse."

Frank a ressenti un élan de sympathie pour cette femme. Il a commencé à lui faire visiter la galerie. Ils ont discuté des artistes et des techniques utilisées dans les tableaux. Frank a décidé de terminer la visite par son œuvre préférée.

"Il y a un dernier tableau que je veux vous montrer", dit-il. Il ouvrit la porte de la pièce dans laquelle se trouve sa collection privée. Comme aucun des tableaux n'était à vendre, il ne les rendait visibles que rarement.

La femme inspira fortement et désigna le paysage de Sheila exposé au centre de la pièce.

"C'est le mien", a-t-elle dit. "Je l'ai peint."

"Quoi ?" Frank était choqué. "Quel est votre nom ?"

"Sheila. Je peux le prouver."

La femme a fouillé dans son manteau et a montré à Frank sa carte de sécurité sociale.

Frank l'a examinée avec étonnement. "Vous êtes l'une de mes artistes préférées. J'ai posé des questions sur vous et votre travail pendant des années, mais personne ne savait ce qui vous était arrivé."

"J'ai développé la maladie de Parkinson." Soupira Sheila. "Je ne pouvais plus peindre. Puis mon mari est mort, et j'ai dû vendre ma maison. J'ai vécu avec la famille de ma fille, mais elle et mon petit-fils sont morts dans un accident d'avion."

Sheila a ajouté. "À peine un an plus tard, son mari s'est remarié et m'a mise à la porte. Depuis, je suis dans la rue."

"Vous ne vivrez plus dans la rue", a dit Frank. Il était profondément touché par la tragédie que Sheila avait endurée et ne pouvait supporter l'idée qu'elle continue à vivre de cette façon. "Vous pouvez rester avec moi."

Sheila leva les yeux vers lui, surprise. "Vous êtes sûr ?"

"Cent pour cent. Si vous êtes à la hauteur de la tâche, j'aimerais aussi vous offrir un emploi pour m'aider à m'occuper de mes enfants."

"J'en serais ravie !"

Sheila s'est installée chez Frank et a rapidement fait partie de la famille. Les enfants n'avaient pas de grands-parents vivants et étaient ravis d'avoir Sheila dans leur vie.

Lorsque la communauté artistique locale a découvert ce qui était arrivé à Sheila, elle s'est regroupée pour organiser une collecte de fonds en sa faveur. Frank a immédiatement proposé sa galerie comme lieu de réunion.

Certains artistes ont proposé des cours, d'autres des expositions. Certains ont même proposé d'exposer leurs talents de speed-painting. Ils ont rapidement collecté suffisamment de fonds pour payer les médicaments dont Sheila avait besoin.

Un jour, Sheila a fait venir Frank dans sa chambre pour lui montrer quelque chose. Sur un chevalet dans un coin se trouvait une peinture de ses enfants.

"Le premier tableau original de Sheila en vingt ans."

"Vous avez peint ?"

Sheila dit : "maintenant que j'ai repris mon traitement, il y a des jours où les frissons ne sont pas intenses. Il y a quelques semaines, j'ai décidé d'essayer de peindre à nouveau et de voir comment ça se passe."

Sheila a soulevé le tableau du chevalet et l'a tendu à Frank. "Ce n'est pas mon meilleur travail, mais j'espère que vous l'accepterez comme un gage de ma gratitude."

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Soyez gentil avec tout le monde. Si Frank n'avait pas éprouvé de la sympathie pour Sheila et ne l'avait pas laissée entrer dans sa galerie, il n'aurait jamais découvert le mystère de la disparition de son artiste préféré.
• Poursuivez vos passions. Il est plus facile de faire carrière quand on aime sincèrement ce que l'on fait.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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