Trois fils indignés par le fait que leur riche père ait laissé tout son héritage à la bonne, reçoivent des invitations de sa part le jour suivant

Un homme riche mourant a laissé tout son argent et ses biens à une femme de ménage. Ce qui a mis ses fils en colère jusqu'à ce que la femme les invite à se rendre chez elle le lendemain de l'enterrement pour leur faire part de l'étonnante requête de leur père.

"Melinda, c'est la dernière chose que je te demande. Est-ce que c'est trop ?", demanda Mr. Faulkner sur son lit de mort. Melinda, sa femme de chambre, était la seule personne à ses côtés, car ses fils vivaient loin. Ils ne savaient pas que leur père était malade, mais là encore, ils ne lui avaient pas rendu visite depuis de nombreuses années, laissant l'homme âgé gérer tout seul son empire agricole pendant qu'ils poursuivaient des rêves insipides et dépensaient son argent.

"Non, M. Faulkner. Je peux le faire", a-t-elle répondu, tenant sa main avec douceur, car elle était si frêle. Le vieil homme a rendu l'âme quelques heures plus tard.

Ce soir-là, ses fils, Robert, Penn et Leonard, ont finalement fait leurs bagages pour retourner dans le Missouri pour les funérailles. Mais ils ne s'attendaient pas à ce qui s'est passé après l'enterrement, pendant la lecture du testament.

"C'est la dernière volonté de votre père. Vous devez le faire", les a suppliés Melinda.

***

"C'est ma dernière volonté. Je voudrais que tout mon patrimoine, comprenant mon argent et mes précieux champs derrière la ferme, reviennent à Melinda, qui était à mes côtés pendant les dernières années de ma vie. J'espère que mes fils pourront respecter ma décision et passer à autre chose", a lu l'avocat de M. Faulkner, provoquant par la même occasion un vacarme dans son bureau.

Robert et Penn ont perdu leur sang-froid, criant et accusant Melinda d'avoir piégé leur père. Leonard était plus réservé, mais ne pouvait toujours pas croire que leur père les a reniés et a donné tout son argent à sa servante. Cela n'avait aucun sens pour lui.

Selon l'avocat, ils ne pouvaient rien faire pour s'opposer au testament. Il leur a demandé de quitter son bureau et d'oublier cette affaire.

Robert, Penn et Leonard se sont rendus au bar local ce soir-là et ont noyé leur chagrin, se lamentant de ne pas avoir vu leur père.

Le lendemain, Leonard est réveillé par un appel téléphonique étrange, car le numéro indiqué sur l'écran provenait de la ferme de leur père, la maison de leur enfance.

"Allô ?", a-t-il répondu en dormant.

"Leonard ?", dit une voix féminine. "C'est Melinda."

Il s'est immédiatement levé dans son lit. "Pourquoi est-ce que vous m’appelez ?", demanda-t-il sévèrement.

"S'il vous plaît, écoutez. Je souhaiterais que vous et vos frères veniez à la ferme aujourd'hui. Pouvez-vous le faire ?", demanda-t-elle timidement.

"Pourquoi ferions-nous cela ? Pour que vous puissiez vous moquer de nous ? Je ne pense pas", répondit-il en se frottant les yeux.

"Non. Votre père avait une autre requête pour vous. S'il vous plaît. Je vous le promets. Vous trois devez venir", plaida encore Melinda avant de raccrocher le téléphone.

Leonard l'a dit à ses frères, et ils étaient trop curieux pour ignorer la demande de Melinda. Alors, ils se sont rendus à la maison qui n'était plus la leur.

***

"Excusez-moi ?" Robert a demandé, offensé.

" Vous n'êtes pas sérieux ", ajouta Penn en secouant la tête.

Leonard l'a regardé avec confusion, mais n'a pas dit un seul mot.

"C'est la vérité. Vous devez me croire", insista Melinda en les regardant désespérément.

"Et vous nous rendriez nos millions de dollars ? Juste comme ça ? Sans conditions ?", ajouta Penn en croisant les bras.

"Ouais, vous êtes une chercheuse d'or. Gardez cette attitude moralisatrice pour quelqu'un d'autre", a dit Robert.

"C'est la dernière volonté de votre père. Vous devez le faire", les a suppliés Melinda.

"Ok, ok," commence Léonard avant que ses frères puissent en dire plus. "Notre père voulait que nous ayons une partie de ces champs et que nous fassions pousser nos cultures sans aide pendant un an. Celui qui en fait pousser le plus obtiendra la totalité du domaine. C'est bien ce que vous nous dites ?"

"Oui !". Elle hocha la tête.

"C'est absurde, Leonard. Tu ne peux pas y penser ! Nous n'avons jamais travaillé dans les champs. C'est le travail des employés, et non celui des propriétaires", dit Robert à son frère. Il était l'aîné des trois, tandis que Leonard était le benjamin.

"Nous ne sommes plus les propriétaires, Rob. C'est là tout le problème", répondit Leonard en levant les yeux au ciel.

"Quand même, ce n'est pas juste. Si vous souhaitez arranger les choses, il vous suffit de diviser la succession avec nous trois", suggéra Penn en regardant Melinda.

"Je ne peux pas faire ça. J'ai fait une promesse à votre père", a dit Melinda avant de retourner à la ferme.

Les trois frères s'assirent et fixèrent les immenses champs qu'ils avaient ignorés toute leur vie. Ils ne s'étaient jamais souciés de ce commerce, sauf quand leur père leur donnait de l'argent pour profiter de la vie. Mais ils ne s'étaient jamais sali les mains.

Robert et Penn ont commencé à rire et ont encore fulminé contre leur père et Melinda. Finalement, ils ont voulu partir parce qu'ils utilisaient la même voiture de location, mais Leonard voulait rester.

"Je pense que je vais rester un peu dans le Missouri", dit-il". Allez-y, les gars."

"Tu vas faire ce qu'elle veut ?", demanda Penn sur un ton sardonique.

"Peut-être", répondit Leonard.

"Tu es un idiot", a dit Robert en se moquant de lui. Finalement, il a quitté le Missouri en compagnie de Penn.

Contrairement à ses frères aînés, Leonard est resté, a pris des récoltes, a parlé aux employés et s'est mis au travail. Il a dû apprendre à utiliser de grosses machines pour l'agriculture. C'est la seule aide dont il a bénéficié, et il dînait parfois avec Melinda, qui vivait dans la maison et portait encore un uniforme de femme de chambre.

Un an plus tard, sa portion de champs était remplie de nouvelles récoltes fraîches, qu'il faisait vendre au marché fermier local au lieu des distributeurs habituels de l'entreprise de son père. Leonard ne pouvait pas décrire le sentiment de fierté que cette tâche lui avait procuré. Après avoir tout vendu, il est retourné à la ferme.

"Un an est passé, et vous êtes le seul à avoir respecté les volontés de votre père", lui dit Melinda. "Allons voir l'avocat. Tout est à vous comme promis."

Après avoir finalisé tous les détails et signé tous les papiers, Leonard ne pouvait s'empêcher de se sentir... vide. Il n'a pas obtenu autant de satisfaction en devenant millionnaire qu'en semant, récoltant et vendant ses récoltes. Il a finalement compris pourquoi son père aimait ça.

Dans ses prières nocturnes, Leonard le remerciait pour cette leçon.

Il s'installa définitivement dans la ferme, mais garda Melinda comme femme de ménage, bien qu'il lui ait donné un salaire plus élevé. Elle travaillait dur et était une excellente cuisinière, c'est pourquoi Léonard ne voulait pas la perdre. Il a géré l'entreprise comme son père, s'est renseigné sur les innovations environnementales et les a adaptées à l'empire, le faisant croître encore plus.

Il aidait aussi parfois ses frères, mais pas régulièrement, car ils étaient tous deux trop fiers pour admettre qu'ils avaient tort au sujet de Melinda. S'ils avaient simplement accepté de cultiver aussi bien, elle aurait partagé l'héritage entre eux. Mais ils ont refusé.

Désormais, l'intégralité de cette fortune est revenue à Leonard, et le mieux, c'est qu'il comprend le plaisir du travail bien fait, ce qui est mieux que de recevoir des tonnes d'argent.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Rien de ce qui vaut la peine d'être acquis ne vient facilement. Robert, Penn et Leonard menaient une vie facile jusqu'à ce que leur père décide de leur donner une leçon. Seul Leonard a saisi l'occasion d'apprendre, tandis que ses frères ont perdu une énorme opportunité.
• Même les personnes les plus riches doivent apprendre à leurs enfants combien il est difficile de gagner de l'argent. M. Faulkner regrettait ce que ses fils sont devenus et il leur a donné une bonne leçon après sa mort. Un seul d'entre eux a su saisir cette opportunité, ce qui explique pourquoi il est si important d'éduquer les enfants sur les privilèges et le travail acharné.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait illuminer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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