Un garçon de 12 ans aide des policiers à attraper un voleur, l'homme lui rend visite après avoir été relâché - Histoire du jour

Sebastian a vu un homme étrange entrer dans la maison d'un voisin et a appelé la police. Cependant, ils ont mis trop de temps, alors il a pris un bâton dans la cour et a menacé le voleur. Toutefois, Sebastian ne s'attendait pas à revoir cet homme après que les autorités l’ont arrêté.

Les ronflements de sa baby-sitter étaient assourdissants, et Sebastian s'ennuyait pas mal. Sa mère était au travail, et son père s'était absenté pendant quelques jours, pour rejoindre l’armée. Par conséquent, il devait rester avec Mme Crawler, une femme âgée qui vivait à côté.

Elle dormait généralement tout le temps pendant le baby-sitting, mais c'était très bien ainsi. De son côté, Sebastian faisait généralement ses devoirs et jouait parfois dehors, mais pas très loin. En tout cas, ses parents avaient élevé le jeune homme de 12 ans pour qu'il soit un bon garçon. Et il ne s’attirait jamais d’ennuis.

Sébastian voulait parfois faire des choses risquées. Cependant, la voix de son père résonnait dans son esprit chaque fois qu'il voulait faire quelque chose de vilain.

"Sébastien, un vrai homme n'est pas défini par ses muscles ou la façon dont il prétend être dur. Seules les actions définissent un vrai homme. La bravoure, l'honnêteté, la responsabilité et l'honneur sont de grandes valeurs à apprendre, et ces valeurs guideront toutes tes actions", disait souvent son père. "Je veux que tu sois un homme que tout le monde serait fier de connaître. Tu sais, être dans l'armée fait que certaines personnes pensent qu'elles doivent agir comme des durs à cuire. Mais, ce n'est pas le cas."

"Je vous préviens ! Vous avez une minute pour partir ! Je ne tomberai pas dans les pièges d'un voleur !"

"Mais tu dois être fort dans l'armée, non ?", lui a demandé Sébastien une fois pendant leur conversation particulière.

"Oui, il faut être fort, mais cela vient en travaillant dur. Quand un soldat est envoyé dans une zone de guerre, il montre son vrai visage, et généralement, les "durs" sont les premiers à s'enfuir ou à laisser un ami derrière eux", a répondu son père d'un air pensif. "Je ne veux pas que tu sois ce genre d'homme. Je veux que tu sois le genre d'homme qui n’hésitera pas à sauver une famille dans une incendie ou qui défendra une femme qui se fait harceler en public. Est-ce que tu comprends ?"

"Oui, papa", acquiesça le garçon sérieusement, et son père était toujours fier qu'il écoute attentivement ses discours. Parfois, ces sermons changeaient un peu, mais le message était toujours le même. Sébastien devait être un homme d'honneur, un vrai combattant, et un défenseur des femmes.

S'il avait alors des ennuis pour avoir allumé un feu d'artifice qui a effrayé un voisin, son père serait-il trop déçu ? Sébastien ne le savait pas. En fait, son ami Elias, qui vivait près de chez eux, faisait beaucoup de bêtises.

Ils étaient bons amis, mais opposés la plupart du temps. Les parents d'Elias étaient riches et absents, et il faisait ce qu'il voulait parce que personne chez lui ne s'en souciait beaucoup. Sebastian l'enviait même parfois de ne pas avoir l'impression que la responsabilité du monde entier reposait sur ses épaules.

Cependant, un jour, Elias est venu dîner et a dit qu'il aurait aimé être plus souvent avec sa famille, et Sébastien s'est senti mal. Il avait appris très tôt que la vie n’est pas toujours aussi simple pour d’autres personnes.

Un autre ronflement de Mme Crawler l’a fait sortir de ses pensées. Il a soupiré et a espéré que quelque chose d'excitant allait se produire. Il en avait assez de la télévision et de son téléphone. Puis, soudain, un mouvement à l'extérieur a attiré son attention.

La fenêtre de devant de Mme Crawler donnait directement sur une autre maison des voisins. M. et Mme Alexander vivaient là et avaient un enfant de deux ans en garderie toute la journée pendant qu'ils allaient travailler. En fait, il n’y avait personne dans la maison jusqu’à tard ce soir-là, il était donc bizarre que quelqu'un soit là. Sébastien s'est alors approché de la fenêtre et a fixé l'homme étrange sur leur porche.

Soudain, l'homme a sauté par la fenêtre, et les yeux de Sebastian se sont écarquillés. Par ailleurs, il ne voulait pas réveiller la femme âgée. En même temps, il s'est souvenu de quelque chose que sa mère avait dit quelques jours auparavant.

En fait, à cause d’une tempête, la fenêtre de la maison des Alexanders avait été brisée par une branche de l'arbre qui se trouvait dans leur cour. Ils avaient donc coupé l’arbre pour éviter que cela ne se reproduise. Cependant, ils n'avaient pas encore réglé le problème. Et comme c’était un bon quartier, ils n'étaient pas inquiets des cambriolages. Sébastien, par contre, pensait qu'ils auraient dû l'être.

L'homme était clairement un voleur, sinon il aurait essayé de frapper. Mais que pouvait faire le garçon ? Il a pris le téléphone de Mme Crawler et a composé le 911.

"Quelqu'un s'est introduit dans la maison du voisin. C'est un étranger ! Venez vite !", a dit le garçon de 12 ans à la personne qui lui a posé quelques questions supplémentaires à l’autre bout du fil. Cependant, elle semblait trop détendue quand elle a dit qu'une voiture de police serait bientôt là.

Le voleur s'en tirerait peut-être avec tout ce qu'il voulait, alors Sebastian devait faire quelque chose. Il allait montrer sa bravoure et son sens de l'honneur et allait affronter le voleur comme un vrai homme.

Il est sorti de la maison de Mme Crawler sans la réveiller et a rapidement traversé la rue. Sebastian s’est ensuite introduit dans la maison des Alexander à travers la fenêtre. Cependant, avant cela, il a attrapé une des branches restantes de l'arbre abattu, car il avait besoin d’utiliser quelque chose pour se défendre.

Il a tout de suite vu l'ombre de l'homme. "Arrêtez-vous là ! Ce n'est pas votre maison ! Vous devez partir tout de suite !" Sébastien menaçait le voleur avec la branche d’arbre qu’il tenait.

L'homme s'est d'abord figé, mais dès qu’il a aperçu l'enfant maigre de 12 ans, il a soufflé. "Bon sang, petit. Hé, ne t'inquiète pas. Pose ça par terre. J'aurai bientôt fini et je partirai", a dit l'homme avant de se diriger vers l'une des chambres.

"Hé ! Non ! Vous devez partir. Ce n'est pas votre maison !"

"C'était ma maison. Mes affaires sont ici. J'en ai pour une seconde, d'accord ?", insista l'homme.

Sebastian ne savait pas quoi faire après cela. En fait, il était prêt pour une sorte de confrontation, mais l'homme était convaincant. D'une certaine façon, il le croyait, mais c'était la première fois que Sebastian rencontrait un voleur.

"Je vous préviens ! Vous avez une minute pour partir ! Je ne tomberai pas dans les pièges d'un voleur !" Sébastien a suivi l’homme dans la pièce et l’a vu soulever un tapis. "NE TOUCHEZ PAS À ÇA !"

"Petit, calme-toi. J'ai dit que ce serait rapide", a-t-il poursuivi, ne prêtant guère attention à quoi que ce soit. Il essayait de soulever une latte de plancher qui ne bougeait pas.

De manière inattendue, les sons d'une voiture de police ont résonné dans l'air, et l'homme a levé les yeux vers le petit garçon, montrant de la colère pour la première fois.

"Eh bien, voyons ce que vous avez trouvé alors", a-t-elle demandé en levant le menton.

"Tu as appelé la police ?", a-t-il demandé, se levant en panique.

"OUI ! Je l'ai fait ! C'est mon devoir d'homme honorable !", a dit Sébastien. L’homme a ensuite traversé la maison en courant vers la fenêtre et a sauté dehors. Sébastien a dit aux policiers que cet homme était un voleur. Ils l’ont alors poursuivi et l’ont arrêté, heureusement.

***

"Un toast à mon brave garçon - je veux dire, homme ! - pour avoir aidé à attraper le voleur ! Je suis si fier de toi, Sebastian", a dit son père pendant le dîner ce soir-là. Elias était de nouveau avec eux.

"Mec ! J'aurais aimé que tu m'appelles. J'aurais battu ce voleur et je l'aurais donné à la police moi-même", a plaisanté Elias, en faisant semblant de frapper l'air.

Les garçons ont ri, mais la mère de Sebastian n'était pas très heureuse. "La prochaine fois, Seb, tu laisseras la police s'occuper de tout. Ce cambrioleur n'était peut-être pas armé, mais certains voleurs ont des couteaux ou des pistolets. Tout aurait pu arriver", lui dit-elle en secouant la tête et en mangeant sa nourriture.

"Melinda, calme-toi. Ton fils est un homme courageux, tout comme son père. Tu devrais le féliciter et ensuite lui faire la morale", dit son père. "Fils, la vérité est que ta mère a raison. Tu as fait une bonne action, mais ça aurait pu être dangereux. Nous sommes heureux que tu ailles bien et que nous ayons élevé un fils qui n'a pas peur de se battre pour ce qui est juste."

Elias a ensuite applaudi, et ils ont apprécié le reste du dîner.

***

Le seul problème est que Sebastian n'était pas sûr d'avoir fait la bonne chose. Les mots de l'homme avaient été assez convaincants. Il l'a d’ailleurs dit à Elias pendant qu'ils jouaient au basket dehors après le dîner, et son ami a secoué la tête.

"C'est probablement ce que disent tous les voleurs", s'est moqué son copain.

"C'est ce que je pensais aussi. Mais je ne sais pas. Il ne me menaçait pas ou quoi que ce soit. Il n'avait même pas l'air d'un cambrioleur", a poursuivi Sébastien en pinçant les lèvres.

Elias a arrêté de faire rebondir la balle et a regardé son ami. "Et si on vérifiait ?", a-t-il suggéré.

"Qu'est-ce que tu veux dire ?"

"Allons chez les Alexander demain, quand il n'y a personne, et ouvrons cette latte de plancher. Voir ce qu'il y a là-dedans", expliqua son ami, et Sebastian savait que c'était mal. Il n'aurait jamais fait ça dans des circonstances normales, mais il n'arrivait pas à chasser de son esprit le sentiment qu'il avait tort à propos de cet homme.

"OK."

"Vraiment ?" Elias était choqué. "Tu dois vraiment croire cet homme."

"Je sais. Mais je dois vérifier," acquiesça Sebastian.

***

Ils ont sauté par la même fenêtre brisée le lendemain, et Sebastian conduisit Elias vers la pièce où il a vu l'homme qui essayait de soulever le plancher. "Aide-moi. L'homme n'a pas pu la soulever avant l'arrivée des policiers", a-t-il demandé.

Elias avait une clé dans sa poche, et ils l'ont utilisée pour soulever un côté. Ils y sont en effet parvenus après quelques minutes et ont découvert une montre et un mouchoir rouge enroulé autour de quelques billets d'argent.

Sébastien était confus. "C'est ça ? C'est ce que l'homme voulait ?"

"Ça n'a pas l'air d'être grand-chose. Il n'y a que 500 $ environ. Je suppose que n'importe quel cambrioleur les aurait pris", Elias a reconnu que c'était étrange.

"Tu penses qu'il aurait pu dire la vérité ?", a de nouveau demandé Sébastien, mais son ami a secoué la tête.

"Je ne sais pas."

"Qu'est-ce que vous faites ici, les garçons ?", s'exclama une voix féminine à l'improviste. Elle était arrivée plus tôt.

"AAH !", ont-ils tous les deux crié, effrayés. Ils se sont tournés vers la porte et ont vu Mme Alexander avec son enfant de deux ans dans ses bras.

"Mon Dieu ! Je pensais que le cambrioleur était de retour ! Qu'est-ce que vous avez fait à mon plancher ?", a continué Mme Alexander, énervée. "J'appelle vos parents tout de suite !"

Les garçons ont dit "NON !" et ils ont demandé à leur voisine d'écouter leur histoire. Heureusement, c'était une mère de famille d'une vingtaine d'années et elle semblait très compréhensive.

"Eh bien, voyons ce que vous avez trouvé alors", a-t-elle demandé en levant le menton. Ils lui ont montré les objets. "Je n'ai jamais vu cette montre auparavant, et mon mari déteste l'idée de cacher de l'argent liquide dans la maison. Donc, vous avez peut-être raison."

Ils ont tous rigolé. "Merci !", a dit Sebastian, étonnamment plus excité que jamais.

"Pensez-vous que cet homme vivait ici ?", continua Sebastian.

"Peut-être. Je ne suis pas sûr. L'ancienne propriétaire était une femme, mais je ne l'ai rencontrée qu'une fois. C'était rapide, et je ne me souviens pas de son nom ", a dit Mme Alexander. "Je vais vous laisser garder ça. Mais s'il vous plaît, ne venez jamais dans la maison comme ça. C'est trop effrayant."

"Merci, Mme Alexander", ont dit les garçons en sortant de la maison par la porte d'entrée.

Ils ont raconté aux parents de Sebastian ce qu'ils avaient trouvé et ce que le cambrioleur avait dit. "Eh bien, je suppose que tu peux garder ces choses, fils", lui dit son père en haussant les épaules, sans trop s'en soucier.

"Papa, non. Ça ne m'appartient pas. Si ça appartient à cet homme, nous devons le lui rendre", a répondu le jeune garçon.

"Ces choses peuvent lui appartenir, mais il a quand même commis un crime. Entrer par effraction est un crime, et tu as de la chance que Mme Alexander ait été gentille avec toi", a ajouté son père.

"Mais garder ce qui n'est pas à toi est aussi un crime", a courageusement répliqué Sébastien. "Nous devons rendre ceci à son propriétaire."

Son père l’a fixé d'un air pensif et a fini par sourire et hocher la tête. "Très bien. Nous irons à la police demain et nous demanderons des nouvelles de cet homme."

"Merci, papa."

***

"Albert, comment savons-nous que ces objets sont à vous ?", a demandé le policier à l'homme qui était toujours dans la cellule du commissariat parce qu'il ne pouvait pas payer sa caution. Sébastian et son père avaient apporté les objets, et les policiers ont reconnu le garçon qui avait aidé quelques jours plus tôt.

Ils l'ont écouté, mais le garçon a insisté pour essayer de voir si le voleur était le propriétaire. À leur grande surprise, l'homme a révélé exactement ce qui se trouvait sous le plancher.

"La vieille montre de mon père a ses initiales au dos, et de l'argent était enveloppé dans un mouchoir rouge. C'est tout ce que je voulais", dit Albert à l'officier qui l'interrogeait. "Cette maison appartenait à ma mère. Je l'ai vue mettre ces affaires là il y a des années après la mort de mon père. Mais quand elle est morte, j'étais à l'étranger. Ma sœur a vendu la maison sans que je le sache, et je viens de revenir. Je voulais surtout récupérer la montre de mon père. Je ne me soucie pas de l'argent."

L'officier acquiesça et le renvoya dans sa cellule. Sebastian et son père n'ont pas été témoins de cette conversation. On leur a dit de laisser les objets pour l'enquête, et Sebastian a espéré qu'il avait raison et que l'homme n'était pas un voleur.

***

Quelques jours plus tard, quelqu’un a frappé à leur porte, et sa mère l’a ouverte pour voir Albert. Elle lui a demandé : "Qui êtes-vous ?" et Sébastien s’est levé du canapé.

"C'est l'homme que j'ai vu chez Mme Alexander", a-t-il dit, mais il sourit.

"Oh, mon Dieu ! Appelle la police, Seb !", dit sa mère paniquée.

"Non, madame. Non. Je ne suis pas un voleur, et votre fils le sait", a dit l'homme en le présentant. "Je voulais juste le remercier. Les policiers m'ont laissé partir parce que j'ai pu prouver que ces choses m'appartenaient. Je voulais remercier votre fils. Il a été courageux d'essayer d'attraper un voleur et encore plus courageux d'arranger les choses pour un inconnu. Il faut du courage pour ça."

"Oh, d'accord", a soufflé sa mère en se calmant.

"Quoi qu'il en soit, j'ai quelque chose pour toi, petit", a dit Albert en sortant deux pistolets à eau. "L'été arrive, et ce sont les choses que je préférais quand j’étais enfant. Je sais que les enfants ne veulent que des jeux vidéo de nos jours, mais je pensais que ça serait cool. Tu peux jouer avec un ami ou essayer d'attraper d'autres cambrioleurs avec ça."

Ils ont tous ri. "Merci !", a dit Sebastian, étonnamment plus excité que jamais.

"Non, petit. Merci à toi", dit Albert tout en faisant un signe de tête à la mère de Sebastian, avant de leur dire au revoir.

Sébastien avait déjà sorti son téléphone. "Elias ! Tu ne vas pas le croire. Viens ici !"

Ils se sont amusés cet été-là avec les pistolets à eau, et même le père et la mère de Sebastian ont participé, se souvenant d'une époque différente où les enfants jouaient dehors.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Apprenez à vos enfants à être des personnes honorables tout en les laissant être des enfants. Sébastien était un bon garçon, mais il s'inquiétait souvent trop d'être ce que son père attendait de lui. Il devrait être autorisé à faire des erreurs et à faire quelques bêtises pour apprendre.
• Certaines choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, il est donc important de ne pas juger avant d'avoir le contexte complet. Même si Albert n'aurait pas dû s'introduire dans la maison, il n'était pas un vrai voleur. Il voulait seulement ce qui lui appartenait à l'origine.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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