Une mère se met à paniquer en apprenant que quelqu'un a emmené sa fille loin de la balançoire - Histoire du jour

Après le décès de son mari, Bethany est devenue la mère célibataire de sa fille, Julie. Des difficultés financières les ont obligées à déménager, et la petite fille a été peinée de devoir se séparer de tous ses amis. Cependant, après avoir rencontré un jeune garçon dans leur parc local, la vie de Julie et de Bethany a changé pour toujours.

Bethany déposa leurs bagages et prit un moment pour respirer l'air de sa nouvelle humble demeure avec enthousiasme alors qu'elle et sa fille, Julie, entraient dans la maison. Julie soupira, traînant les pieds en suivant sa mère dans la maison sans aucun enthousiasme.

"Je sais que ça ne ressemble pas à grand-chose. Et c'est vraiment loin de ce à quoi nous sommes habitués. Mais avec quelques retouches ici et là, on s'y sentira comme chez soi en un rien de temps ", a expliqué Bethany en se tournant vers Julie, qui a levé les yeux au ciel pour exprimer son mécontentement.

"Je m'en fiche, maman", a rétorqué Julie. "Je n'ai pas d'amis ici", a-t-elle ensuite ajouté dans un triste chuchotement.

"Je sais, mon amour. Mais tu te feras bientôt des amis. Je te le promets", lui a assuré Bethany en lui prenant doucement l'épaule.

"Non, je ne me ferai pas d'amis", a dit Julie, repoussant froidement la main de sa mère puis se dirigeant vers une pièce voisine. À bout de forces, Bethany s'est effondrée sur le sol, se tenant la tête en signe de frustration.

Pour la première fois depuis longtemps, elle n'avait pas à lutter pour retenir ses larmes. Elle avait tellement pleuré ces deux derniers mois qu'il ne lui restait plus aucune larme.

"Bonjour, c'est ma balançoire", a dit doucement Ethan, en se glissant derrière Julie sans prévenir.

Les choses sont devenues difficiles entre Bethany et sa fille depuis que son mari, le père de Bethany, est décédé. Il était en phase terminale, et même après avoir dépensé presque tout ce qu'ils avaient pour son traitement, il n'a pu survivre.

Perdre son mari et essayer de réconforter une fille qui a perdu son père à l'âge de cinq ans seulement est l'une des choses les plus difficiles que Bethany ait jamais eues à faire. Pour ne rien arranger, toute cette épreuve lui a rappelé la perte de son père lorsqu'elle était enfant.

De même, le père de Bethany est tombé malade et sa famille s'est retrouvée dans la pauvreté en essayant de payer son traitement. Elle n'arrivait pas à comprendre pourquoi Dieu permettait une telle chose après avoir vu les conséquences pour elle et sa famille. Cependant, Bethany a choisi de garder la foi et d'espérer le meilleur.

En regardant autour d'elle, Bethany a de plus en plus de mal à garder la foi. Leur maison ne fait plus qu'un cinquième de la taille de celle où ils vivaient auparavant. Son état était déplorable et elle ne pouvait pas la rénover de sitôt, même si elle le voulait. Ses finances ne le lui permettaient tout simplement pas.

Alors que les choses semblaient sombres, Bethany a de nouveau choisi de se lever et de tirer le meilleur parti des cartes qu'elle avait reçues. Au cours des deux semaines suivantes, elle a fait de son mieux pour faire de leur nouvelle maison un véritable foyer. Pendant ce temps, Julie luttait contre la solitude.

Ses amis et sa routine quotidienne l'ont réconfortée après le décès de son père ; maintenant, elle a tout perdu. Se faire des amis n'a jamais été facile pour Julie, qui est une fille timide. Se trouver de nouveaux amis et une nouvelle vie normale à un moment aussi tragique lui paraissait donc presque impossible.

Elle passait la plupart de ses journées à jouer seule dans un parc près de leur maison. Le parc est l'une des principales raisons pour lesquelles Bethany a choisi la maison. Elle aimait que Bethany puisse jouer sous sa surveillance, même si elle était occupée à des tâches ménagères.

Un jour, Julie jouait seule sur les balançoires, comme d'habitude, lorsqu'un jeune garçon élégamment vêtu s'est approché d'elle. Le jeune garçon, Ethan, n'avait que deux ans de plus que Julie et était lui-même un enfant timide.

"Bonjour, c'est ma balançoire", a dit doucement Ethan en se glissant derrière Julie sans prévenir.

"Non, ce n'est pas ta balançoire. Il n'y a pas ton nom dessus, n'est-ce pas ?!", a répondu Julie qui continuait à jouer.

"Non, mais normalement, c'est toujours moi qui la choisis", rétorque Ethan.

"Eh bien, moi aussi", a répondu Julie.

"D'accord, je suppose que nous pouvons la partager alors. Tu veux que je te pousse ?", a demandé Ethan.

"D'accord", lui a simplement répondu Julie. Alors, comme il l'avait promis, Ethan l'a poussée et ils ont joué ensemble, sans plus y penser. Ils ne le savaient pas à l'époque, mais ce simple jeu d'enfant au parc a été le point de départ de quelque chose de bien plus grand pour Ethan et Julie.

Bethany avait également commencé à se sentir seule. Le fait de vivre dans une nouvelle communauté l'a également affectée. Il n'était pas facile pour elle de se lever et de quitter la seule vie qu'elle avait connue. Malheureusement, c'est exactement ce que les circonstances exigeaient.

"Euh...", commença Bethany en se raclant la gorge maladroitement. "Non, je crois qu'il y a un petit malentendu. Je suis ici pour le club de lecture. Je m'appelle Bethany. J'ai vu votre annonce en ligne et j'ai pensé m'inscrire", a-t-elle expliqué.

Bethany a décidé d'essayer de retrouver une vie sociale. Un jour, elle est allée sur Internet à la recherche de clubs pour femmes tout près de sa maison, comme ceux qu'elle et ses amies avaient l'habitude de fréquenter dans son ancienne vie. Elle est tombée sur un club de lecture intéressant et s'est dit qu'elle allait essayer.

Le lendemain, elle fouilla dans ce qui lui restait de vêtements, à la recherche de quelque chose qu'elle pourrait porter. "Allez, Beth ! Tu dois bien avoir quelque chose à porter qui ne te fasse pas passer pour une ratée !" Bethany marmonnait toute seule, elle était frustrée.

Elle avait vendu la plupart de ses vêtements chers afin de gagner un peu d'argent pour aider à payer la maison après la mort de son mari. Avant, l'armoire de Bethany était remplie de vêtements chics et extravagants, mais aujourd'hui, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même.

La plupart des vêtements qu'elle possède aujourd'hui proviennent de friperies ou de soldes. Les réunions du club de lecture se tenaient dans l'un des luxueux country clubs locaux, mais heureusement pour Bethany, les membres du club de lecture y avaient accès gratuitement. Bethany a finalement trouvé quelque chose qui lui plaisait et s'est rendue à la première réunion, nerveuse mais très enthousiaste.

Alors que Bethany s'approchait de la table des femmes élégamment vêtues du country club, son cœur a commencé à battre très fort. "À quoi pensais-tu, Bethany ? Tu n'es pas du tout à la hauteur. Devrais-je faire demi-tour et rentrer chez moi ?", a-t-elle pensé.

Elle s'est arrêtée et a pris un moment pour se ressaisir. "Allez, Beth. Tu peux le faire. De quoi as-tu peur ? Ce ne sont que des gens. Je suis sûre que tu vas leur plaire", s'est-elle murmurée. Puis, rassemblant enfin son courage, elle les a abordées.

"Bonjour à toutes ! Je m'appelle Bethany", a-t-elle dit avant de s'asseoir à la table.

"Oh, non. C'est bon. Nous avons déjà été servis", a dit une femme vêtue des plus beaux vêtements et accessoires que l'on puisse acheter. Bethany regarda anxieusement autour d'elle, remarquant que sa tenue ressemblait à celle des serveurs et des serveuses travaillant au country club.

"Euh...", commença Bethany en se raclant la gorge maladroitement. "Non, je crois qu'il y a un petit malentendu. Je suis ici pour le club de lecture. Je m'appelle Bethany. J'ai vu votre annonce en ligne et j'ai pensé m'inscrire", a-t-elle expliqué.

" Oh, c'est ça ? ", a dit Mme Jacobs, avec un air moqueur. "Vous avez pensé vous inscrire ?", a-t-elle demandé en essayant de contrôler son fou rire.

"Il faut me pardonner. Je pensais que vous travailliez ici", a dit Mme Jacobs, en montrant la tenue de Bethany de haut en bas. " Enfin, pouvez-vous m'en vouloir ? ", a rétorqué Mme Jacobs avant que les autres membres du groupe et elle-même se mirent à rire.

Bethany se sentait extrêmement mal à l'aise, mais il était trop tard pour faire marche arrière. "Non... j'ai compris", a-t-elle dit, feignant de rire en s'asseyant.

La réunion n'avait pratiquement rien à voir avec le livre qu'ils étaient censés étudier cette semaine-là. Pendant tout ce temps, Bethany est restée assise à les regarder se chamailler à propos de l'argent qu'elles avaient. Bethany était sur le point de s'assoupir lorsque Mme Jacobs s'est soudain tournée vers elle, l'entraînant dans la conversation.

"Vous savez, Bethy...", commença Mme Jacobs.

"C'est Bethany", la corrigea Bethany.

"Oh, je suis désolée. Bethany", a dit Mme Jacobs d'un ton légèrement moqueur. "Vous savez, vous me rappelez l'une des très gentilles femmes de chambre de mon récent voyage à Paris. Elles portaient quelque chose de similaire. Y êtes-vous déjà allée ?", dit Mme Jacobs d'un ton assez dur.

Bethany fut déconcertée par ses paroles. Elle en avait franchement assez de cette femme. Cependant, faisant de son mieux pour contenir sa frustration, elle a simplement répondu : " Y suis-je allée ? ".

" À Paris. Vous y êtes déjà allée ?", a demandé Mme Jacobs avec un sourire narquois.

Soudainement, Bethany se sentait comme une étrangère, un sentiment qui la transportait directement à l'époque du lycée, où toutes les filles populaires la regardaient toujours de travers et parlaient sarcastiquement dans son dos.

Et Paris ? Bethany n'est jamais allée à Paris, même si elle et son mari avaient prévu d'y voyager un jour. Malheureusement, ils n'en ont jamais eu l'occasion. Cependant, en regardant Mme Jacobs avec son sourire en coin, elle ne pouvait pas la laisser prendre le dessus sur elle.

Face à cette femme, Bethany se rappela de toutes les brutes de l'école qui avaient rendu l'un des moments les plus difficiles de sa vie encore plus ardu. Elle se rappela de toutes les remarques grossières de ses riches camarades de classe qui s'étaient moqués d'elle après la maladie de son père.

Qui, à l'instar de Mme Jacobs, lui donnaient des coups de pied lorsqu'elle était au plus bas à cause de problèmes financiers. Son sang se mit à bouillir tandis qu'elle réfléchissait à une réponse. Elle savait que les mots qui allaient sortir de sa bouche ne lui apporteraient que des regrets, mais elle ne pouvait tout simplement pas la laisser prendre le dessus sur elle.

"Oui, j'y suis allée. Mon mari et moi y sommes allés il y a quelque temps pour l'été", a répondu Bethany.

"Oh, vraiment ? Dans quel hôtel avez-vous séjourné ?" a demandé Mme Jacobs.

Bethany hésita, ne sachant que dire. "Euh... Euh... Je crois que ça s'appelait l'hôtel Samuel", a-t-elle dit.

"L'hôtel Samuel ?", a demandé Mme Jacobs.

"Oui, c'est celui-là", a répondu nerveusement Bethany.

"Vous mentez. Cet endroit n'existe pas... Bethy !", a rétorqué Mme Jacobs, tandis que toutes les autres femmes éclataient de rire.

C'était la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour Bethany. Elle ne pouvait plus se permettre de supporter leurs pitreries de " peste". Qui plus est, elle était tout simplement désemparée et embarrassée. Ce n'était pas ainsi que devait se dérouler sa première expérience pour rencontrer de nouvelles personnes.

Bethany s'est simplement levée et est partie la queue entre les jambes. Elle était blessée et embarrassée. Elle ne pouvait pas le cacher, et cela lui convenait. Ce qu'elle n'était pas prête à faire, c'était de rester là plus longtemps et de laisser des gens qui ne savaient rien d'elle la juger comme si c'était le cas. Bethany s'éloigna, le bruit des rires moqueurs des femmes disparaissant derrière elle.

Quelques jours plus tard, Ethan et Julie jouaient ensemble dans le parc, comme ils en avaient pris l'habitude. Ethan tendait à Julie son ours en peluche quand, soudain, Mme Jacobs s'est approchée d'eux. Bethany était occupée dans la cuisine, d'où elle pouvait observer sa fille qui jouait à proximité.

"Tu vas te faire d'autres amis, Julie ! Je ne veux pas que tu joues avec ce garçon, tu m'entends ?!", hurla Bethany. Julie se mit à pleurer, serrant l'ours en peluche dans ses bras. Depuis ce jour, Julie emporte l'ours en peluche partout avec elle. Elle l'appela "Bruno".

Bethany s'était prise d'affection pour Ethan. Bien qu'elle ne le connaisse pas très bien, elle était heureuse que sa petite fille ait enfin trouvé quelqu'un avec qui elle pouvait jouer.

"Ethan !", Mme Jacobs a appelé le petit garçon.

Le sang de Bethany se mit immédiatement à bouillir à la vue de Mme Jacobs. Pour ne rien arranger, elle s'approchait de sa fille. Elle est sortie en trombe de la maison et s'est précipitée dans le parc.

"Ne t'approche pas de mon enfant !", hurla Bethany en se précipitant sur Julie. Julie et Ethan étaient tous les deux très confus.

"Votre enfant ? C'est avec mon fils que votre petite charité joue", cria Mme Jacobs.

"Si vous dites un mot de plus sur ma fille, ce sera la dernière chose que vous direz", a répondu Bethany, furieuse, en attrapant Julie par le bras et en partant en trombe. Mme Jacobs saisit Ethan par la main et l'entraîne également avec elle. Alors qu'ils étaient emmenés de force, les deux enfants ont partagé un regard plein de nostalgie et de tristesse.

"C'est mon seul ami, maman !", s'écrie Julie, presque en larmes, en entrant dans la maison avec sa mère.

"Tu te feras d'autres amis, Julie ! Je ne veux pas que tu joues avec ce garçon, tu m'entends ?!", hurla Bethany. Julie se mit à pleurer, serrant l'ours en peluche dans ses bras. Depuis ce jour, Julie emporte l'ours en peluche partout avec elle. Elle l'appela "Bruno".

Bethany a continué d'emmener sa fille au parc. C'était l'un des seuls moyens pour elle de s'assurer qu'elle faisait tout ce qu'elle devait faire à la maison tout en gardant sa fille occupée.

Bethany préparait le dîner pendant que Julie jouait dans le parc. De temps en temps, elle allait voir sa fille pour s'assurer qu'elle se portait bien. Mais lorsqu'elle a levé les yeux pendant qu'elle cuisinait, elle n'a vu aucune trace de Julie.

"Julie !", hurla Bethany en se précipitant vers le parc. "Julie !", cria-t-elle toujours, cherchant sa fille partout dans le parc.

Bethany a cherché dans tout le parc, mais Julie était introuvable. Elle trouva finalement l'ours en peluche que Julie portait toujours près des balançoires. À côté de l'ours, il y avait un mot qui disait :

"Elle est avec moi dans un repaire pour chiens près du vieux chêne.

Bethany a sombré dans une profonde panique, pensant que le pire était peut-être arrivé à son enfant. Elle courut frénétiquement vers les maisons des voisins, frappant et sonnant à chaque porte, demandant s'il y avait un "terrier de chien". Personne ne savait de quoi elle parlait.

" Un repaire pour chiens ", s'exclama un voisin, confus. Bethany ne savait pas quoi dire d'autre. Heureusement, en rencontrant sa voisine, Mme Stein, elle a enfin trouvé une lueur d'espoir.

"D'accord, d'accord. Calmez-vous, Bethany. Pouvez-vous nous donner d'autres détails ?", demanda Mme Stein, plongée dans ses pensées.

"Près du vieux chêne", expliqua Bethany en tremblant de panique.

"Oh, le vieux chêne. Vous auriez dû commencer par-là ! C'est la maison abandonnée du vieux Thomas. Je peux vous y conduire", conclut Mme Stein.

Alors que Bethany et Mme Stein s'approchèrent de la maison abandonnée près du vieux chêne, Bethany se mit à trembler, manquant de s'évanouir devant la vue qui s'offre à elle. En s'approchant de la demeure, elles ont vu des gouttes de sang qui menaient à la porte de la maison.

"Oh, non ! Mon Dieu, s'il vous plaît ! Pas mon bébé !", a dit Bethany en larmes.

"Calmez-vous, Bethany. Je suis sûre qu'elle va bien", a insisté Mme Stein.

Bethany rassembla toutes les forces qui lui restaient et se dirigea vers la porte. En entrant dans la maison, elle a entendu sa fille pleurer et a poussé un soupir de soulagement. "Elle est vivante ! Mon bébé est vivant !", a-t-elle dit.

Elles n'arrivaient pas à trouver d'où venait le cri alors qu'elles se faufilaient dans le bâtiment délabré. Son cœur battait à tout rompre, les vieux planchers de bois grinçant à chacun de leurs pas.

Finalement, Bethany remarqua une petite porte à l'étage qui menait à un sous-sol. Elle comprit que les pleurs de Julie venaient de là.

Bethany tremblait en descendant les escaliers qui menaient au sous-sol. Craignant ce qu'elles pourraient trouver de l'autre côté de la porte, Mme Stein lui a dit qu'elle l'attendrait à l'entrée du sous-sol.

À ce moment-là, ils pouvaient à peine voir le chemin à suivre. Bethany alluma la lampe de poche du téléphone et ouvrit prudemment la porte. En l'ouvrant, elle vit sa fille en larmes, agenouillée devant quelqu'un.

En s'approchant, Bethany a remarqué que Julie était agenouillée devant Ethan. Ethan pleurait lui aussi, tenant d'une main sa cheville qui le faisait souffrir, tandis que son autre main reposait sur un chien en sang avec des chiots.

"Julie !" Bethany a appelé sa fille et s'est précipitée pour la prendre dans ses bras.

"Maman ?", a dit Julie en serrant sa mère dans ses bras.

"Je me faisais un sang d'encre pour toi. Qu'est-ce qui se passe ici ?", a demandé Béthanie.

"C'est Bruno", s'écria Julie.

"Bruno ? Ton ours en peluche ?", demanda Bethany, confuse.

"Non, le chien. Nous l'avons appelé comme l'ours en peluche qu'Ethan m'a donné", a dit Julie en montrant le chien qui saignait. "Il a été renversé par une voiture", a-t-elle expliqué.

Les enfants ont expliqué tout ce qui s'était passé. Elle a appris que Julie et Ethan s'occupaient secrètement des chiots errants et de leur mère tous les jours. Mais ce jour-là, Ethan a appris que la mère du chien avait été renversée par une voiture.

Il rentra chez lui, prit de l'eau et des bandages et retrouva Julie dans le parc. Julie et lui ont couru jusqu'à la maison du vieux Thomas pour aider Bruno, le chien, mais Ethan s'est tordu la cheville alors qu'ils se dirigeaient vers le sous-sol.

Bethany a été touchée par cette histoire émouvante. Plus encore, elle a été déconcertée par la profonde amitié que Julie et Ethan partageaient. Elle avait pensé au pire. Et si elle avait raison de s'inquiéter pour la sécurité de son enfant, elle n'avait jamais imaginé que sa petite fille avait fini par nouer des liens aussi profonds avec un autre enfant.

Mme Stein et Bethany se sont rapidement occupées du garçon et du chien Bruno. Mme Stein étant infirmière, elle a pu les aider. Toutes deux ont ensuite emmené les enfants hors de la maison. Bruno et ses chiots gémissaient derrière eux lorsqu'ils sont sortis de la maison. Ethan et Julie se sont tournés vers les chiens pendant qu'ils partaient.

"Maman, on ne peut pas les laisser tomber", a dit Julie en montrant Bruno et ses chiots.

Le regard de sa fille a volé le cœur de Bethany. Même si elle ne le voulait pas, elle sentait qu'elle n'avait pas le choix. "Je reviendrai les chercher. Je le promets", a promis Bethany à sa fille. Bethany a pris les deux enfants par la main et les a raccompagnés chez elle.

Lorsque Bethany et les enfants sont rentrés à la maison, elle a vu des pompiers autour de leur domicile. Leur humble demeure était envahie par la fumée.

"Oh non ! J'ai oublié d'éteindre le feu !", a réalisé Bethany en se précipitant vers la maison avec les enfants. En s'approchant de la maison, Bethany a remarqué que Mme Jacobs parlait à l'un des pompiers. Leurs regards se croisèrent instantanément avant que Mme Jacobs ne remarque que Bethany tenait la main de son fils et qu'il y avait du sang sur sa chemise.

"Ethan ! Tu vas bien ?", s'écria Mme Jacobs en se précipitant vers eux.

Il s'est avéré que Mme Jacobs est retournée au parc à la recherche d'Ethan lorsqu'elle a remarqué que de la fumée s'échappait de la maison de Bethany. Elle a immédiatement appelé les pompiers, sauvant ainsi la maison de Bethany de l'incendie.

De même, Mme Jacobs a appris tout ce qu'Ethan et Julie avaient vécu avec Bruno et ses chiots. Mme Jacobs ne pouvait pas croire ce que Bethany avait fait pour son fils après tout ce qui s'était passé entre eux. Bethany a été tout aussi choquée d'apprendre que Mme Jacobs avait sauvé sa maison de l'incendie.

"Non, merci. Sans vous, Julie et moi n'aurions pas de maison où retourner", a répondu Bethany. Mme Jacobs et Bethany se sont serrées dans les bras, toutes deux presque en larmes. Julie et Ethan les regardaient en souriant chaleureusement.

Mme Jacobs et Bethany sont retournées à la maison abandonnée et ont récupéré les chiots et Bruno. Elles avaient l'intention d'emmener immédiatement les chiens au refuge, mais les enfants les ont suppliées de ne pas le faire.

"S'il te plaît, maman", a supplié Ethan avec des yeux de chien battu.

"Oui, maman, s'il te plaît ! S'il te plaît, maman ! S'il n'y avait pas eu ces petits chiens, je n'aurais pas trouvé d'ami", a dit Julie, faisant elle aussi ses yeux de chien battu.

"Oui, c'est vrai. Et vous n’allez pas travailler ensemble", a ajouté Ethan.

Bethany et Mme Jacobs ne pouvaient pas nier la vérité dans les paroles de leurs enfants. Ils ont décidé de garder Bruno avec Bethany et de répartir le reste des chiots entre les enfants.

Bethany voulait remercier Mme Jacobs d'avoir sauvé sa maison de l'incendie. Elle l'a donc invitée, ainsi que son fils Ethan, à prendre le thé et à déguster une tarte.

Ethan était aux anges lorsqu'il a appris qu'ils allaient rendre visite à Julie et à sa mère. Ils ont été encore plus heureux de constater tout ce que Bethany et Mme Jacobs avaient en commun, surtout en tant que mères célibataires.

Bethany et Mme Jacobs ont remarqué et apprécié que leurs enfants soient heureux de jouer ensemble et n'ont pas voulu gâcher leur amitié. Mme Jacobs a expliqué qu'Ethan n'avait pas d'amis à l'école. Il s'est avéré que leur rencontre tombait à point nommé.

Les deux familles se sont donc rendu visite de temps en temps. Mme Jacobs a même réinvité Bethany au club de lecture. En fin de compte, Bethany et Julie se sont toutes deux fait des amis. Une quinzaine d'années plus tard, Julie et Ethan sont venus voir Bethany et lui ont demandé sa bénédiction pour se marier.

Lorsque Bethany a demandé si Mme Jacobs n'était pas opposée à leur mariage, elle a été choquée d'apprendre que Mme Jacobs avait donné à Ethan la vieille bague en diamant de sa mère pour qu'il demande Julie en mariage. Ils se sont mariés près du vieux chêne qui symbolisait leur amitié et leur amour éternels l'un pour l'autre.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Tout n'est pas ce qu'il semble être, et parfois la personne que vous combattez n'est pas votre ennemie. Bethany pensait que Mme Jacobs était son ennemie, sans savoir qu'elles avaient beaucoup en commun et que leurs destins étaient profondément liés.
• Ne soyez pas trop autoritaire avec vos enfants. Ils pourraient vous apprendre une chose ou deux. Bethany et Mme Jacobs ont toutes deux beaucoup appris de l'amitié de leurs enfants. Elles ont même réussi à créer des liens d'amitié l'une avec l'autre.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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