Le propriétaire d'un café fait semblant d'être sans-abri pour tester ses amis, tout le monde l'a ignoré sauf un pauvre homme - Histoire du jour

Le propriétaire d'un café, Henry, a décidé de faire une petite expérience pour savoir qui étaient ses vrais amis. À sa grande surprise, il a découvert que toutes les personnes qu'il connaissait l'ont ignoré, à l'exception d'un pauvre homme qui lui a offert son aide.

Henry Luz était un riche propriétaire d'un café espagnol très fréquenté. Il s'agissait d'une entreprise familiale qu'il a créée dans son quartier.

Le café rendait hommage à son héritage espagnol, car son père était un immigrant qui s'était installé aux États-Unis il y a plusieurs dizaines d'années pour vivre le "rêve américain". Le café proposait des plats et des boissons espagnols authentiques, et c'était un lieu de restauration préféré des familles et des amis.

Henry s'occupait toujours du café le soir, car c'était le moment le plus chargé de la journée. Il buvait du vin tout en servant les clients et en discutant avec eux. Parfois, lorsqu'il buvait trop, il devenait même très généreux.

Il offrait des repas gratuits à ses clients et, à un moment donné, ils commençaient à l'utiliser à cause de cela. Pendant ce temps, Henry pensait simplement qu'ils étaient tous ses amis et qu'ils aimaient être en sa compagnie.

Un jour, Henry s'est rendu compte que le restaurant ne rapportait plus autant qu'avant. Il a consulté sa femme, Marguerite, qui lui a dit : "Qu'est-ce que tu crois ? Tu continues à donner de la nourriture et des boissons gratuites comme s'il n'y avait pas de lendemain."

"Je ne fais que traiter mes amis. D'ailleurs, ce sont déjà des clients fidèles", a-t-il répondu. Marguerite a secoué la tête.

"Arrête d'être naïf, mon amour. Ils se servent de toi. Arrête de croire qu'ils sont tous tes amis", a continué Marguerite. Mais Henri ne l’a pas crue.

"C'est absurde. Mes amis sont bons et gentils. Ils aideront tous ceux qui en ont besoin", a-t-il dit en prenant leur défense.

"Comment peux-tu en être sûr ? Tu ne les as pas vus aider qui que ce soit, et tu le sais", a demandé Marguerite.

À ce moment-là, Henry s'est rendu compte que sa femme avait du bon sens. Il y a longuement réfléchi et a donc décidé de mener une expérience. Près de son café, il s'est déguisé en pauvre sans-abri. Il s'est allongé sur le sol et s'est couvert le visage, faisant semblant de dormir. Il a également placé une tasse vide devant lui.

Ce soir-là, personne n'a essayé de l'approcher. En fait, lorsque les clients du café ont commencé à arriver, Henry a entendu des commentaires tels que "Depuis quand ce café autorise-t-il les sans-abri à s'asseoir à proximité ? Cela gâche l'ambiance".

Pour voir si quelqu'un s'intéressait à lui, Henry toussait souvent bruyamment pour faire croire qu'il était malade. Parmi les clients, il a reconnu les voix de plusieurs de ses soi-disant amis qui disaient du mal du sans-abri qu'il prétendait être.

"Où est Henry ? Il disparaît un jour et soudain, des sans-abri se présentent à son café. Il n'a manifestement pas bien fait son travail aujourd'hui", a dit l'un d'eux. À ce moment-là, Henri a commencé à se mettre en colère. Tu avais raison, Marguerite. Ces gens ne se soucient pas de moi.

Henry voulait tellement leur montrer sa véritable identité, mais il a décidé de jouer le jeu toute la nuit pour voir ce qu'ils diraient d'autre sur lui. Lorsqu'il a légèrement changé de position pour faire face au mur, l'un des clients du café a pensé qu'il s'en allait et a dit :

"Hé, le clochard ! Ne t'en va pas ! Tu ne sais jamais, Henry pourrait arriver bientôt et il te donnera de la nourriture et des vêtements. Tu n'as qu'à lui dire, c'est un gars cool et il sera ton ami et te donnera ce dont tu as besoin. Ce crétin est tellement crédule que si tu lui demandes assez fort, il pourrait tout aussi bien te donner ce café." Lorsque l'homme a dit cela, tout le monde à sa table a éclaté de rire.

Pendant ce temps, Henry faisait tout son possible pour ne pas s'asseoir et montrer aux gens qu'il était déguisé. Il sentait son visage s'échauffer sous l'effet de la colère et de la gêne d'avoir cru que ces gens étaient ses amis.

Henry s'est redressé et a détourné le regard. Il s’est couvert le visage d'une couverture pour essuyer ses larmes. Il ne pouvait s'empêcher de pleurer en entendant les clients du café dire du mal de lui après tout ce qu'il avait fait pour eux.

Au bout d'un moment, il a aperçu une paire de vieilles bottes sales devant lui. L'homme lui tendait alors un sandwich. "Mangez, et quand vous aurez fini, vous devriez vous lever de là. Vous allez geler à cause du froid. Nous pouvons aller dans la maison abandonnée où je loge. Vous pourrez vous réchauffer là-bas."

Henry a levé les yeux et a vu un sans-abri qui le fixait. Il a secoué la tête. "Je ne peux pas prendre ça. C'est toute la nourriture que vous avez. C'est bon, merci."

"Non, j'ai mangé aujourd'hui. Vous n'avez probablement pas mangé. Ces hommes ne sont même pas capables de dépenser un peu de monnaie alors qu'ils mangent des repas coûteux. Venez, suivez-moi", a-t-il dit. Henri s’est levé et a suivi l'homme. Il était intrigué par l'endroit où se trouvait cette maison et voulait voir ce qu'était vraiment la vie d'un sans-abri.

Après quelques minutes de marche, ils débouchèrent sur une petite cabane couverte de vignes. L'homme avait accroché au mur une lampe de secours à piles qu'il a allumée une fois qu'ils sont entrés.

"Comment avez-vous fini par vivre ici ?", a demandé Henry, surpris. Il n'y avait presque rien dans la maison, à part un vieux canapé, un coussin sur le sol et une cheminée avec des ustensiles de cuisine éparpillés autour.

L'homme a allumé un feu et tous deux se sont assis devant. "Et bien", a-t-il commencé. "J'ai travaillé comme gérant d’un café jusqu'à ce que ma femme et mon enfant me chassent de la maison parce qu'ils attendaient plus de la vie. Je n'ai pas obtenu de diplôme universitaire, mais malgré cela, je gagnais bien ma vie au café. C'est juste qu'ils en voulaient toujours plus", a expliqué l'homme.

"Ma femme a fini par demander le divorce et a trouvé un autre homme. Elle m'a soutiré toutes mes économies, en disant au tribunal que j'avais à peine subvenu à leurs besoins. Elle a exigé que je lui donne, ainsi qu'à mon enfant, une grosse somme d'argent. Cela m'a entraînée dans une spirale infernale et j'ai fini par dépenser ce qui me restait dans l'alcool. J'ai perdu mon travail et je me suis retrouvé à la rue".

"Je suis désolé que cela vous soit arrivé", a-t-il dit. Henry n’a pas pu s'empêcher de se sentir mal pour cet homme. Mais il s'est souvenu que ce dernier avait suivi une formation de gérant de café, et il a décidé de lui proposer un emploi par surprise.

Cependant, avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit d'autre, l'homme s’est levé. "N'hésitez pas à rester ici avec moi si vous n'avez nulle part où aller. Cela ne me dérange pas. Je vais aller chercher des restes dans les restaurants des environs. Dès que j'en aurai, je reviendrai et je les partagerai avec vous. Au fait, je m'appelle Elliot", a-t-il dit en souriant avant de partir.

Henry a attendu à l'intérieur de la maison abandonnée et a décidé de montrer à Elliot sa véritable identité lorsqu'il reviendrait. Il a sorti ses vêtements normaux du petit sac à dos robuste qu'il avait avec lui et s’est habillé.

Lorsqu'Elliot est revenu, il a été surpris de voir Henry complètement transformé. Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, Henry a dit : "Grâce à vous, j'ai compris ce que signifie être vraiment gentil. Vous m’avez montré ce que le monde peut être, et ce que les gens peuvent être".

"J'ai décidé de me faire passer pour un sans-abri pour voir si les clients du café dont je suis le propriétaire s'en soucieraient. Vous êtes le seul à m'avoir proposé votre aide. Le monde a besoin de plus de gens comme vous. C'est pourquoi j'aimerais vous aider à prendre un nouveau départ en vous offrant un emploi dans mon café", a-t-il déclaré.

Elliot était stupéfait. Il voulait simplement aider un autre sans-abri, car il savait ce que c'était que de lutter contre le manque d'argent. Il n'aurait jamais imaginé qu'une rencontre fortuite lui donnerait l'occasion de prendre un nouveau départ.

Elliot a fini par devenir le responsable de l'équipe de nuit d'Henry, ce qui lui a permis de louer une chambre confortable, de manger et de dormir à l’aise.

Entre-temps, depuis qu'il a découvert le vrai visage de ses clients, Henry n’offrait plus de repas ni de boissons gratuits à ses clients, mais il a commencé à faire des dons aux refuges pour sans-abri chaque semaine.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Tous les gens que vous rencontrez ne sont pas vos amis. Alors qu'Henry traitait tous les gens qui l'entouraient comme des amis, ils ont fini par montrer leur vrai visage dans son dos.
• Le fait de ne pas avoir grand-chose dans la vie ne doit pas vous empêcher d'être gentil. Bien qu'Elliot n'ait pas d'argent, il a quand même essayé d'aider Henry quand il en avait le plus besoin.

Partagez cette histoire avec vos proches. Elle pourrait les inspirer et leur faire plaisir.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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