Un avocat voit une pauvre fille pleurer près d'un magasin de fleurs et se précipite vers elle – Histoire du jour

Un avocat est passé chez un fleuriste pour envoyer une douzaine de roses à sa mère pour son anniversaire et a vu une petite fille pleurer. Elle a fini par lui donner une leçon qu'il n'a jamais oubliée.

Le téléphone de Mark Mancuso a émis un bip. Il l'a regardé. Il s'agit d'une alerte calendrier qui lui indiquait que c'est l'anniversaire de sa mère. "Mon dieu !", s’est écrié Mark. "Je n'ai VRAIMENT pas envie d'aller à Syracuse aujourd'hui !"

Sa mère Amelia vivait à 321 km de là, ce qui faisait un peu de route, mais Mark avait déjà fait un peu plus de route pour aller déjeuner avec un ami. Il n'était tout simplement pas d'humeur à supporter les caprices de sa mère, ses questions ou ses plaintes. Il a alors aperçu un fleuriste et a souri. C'était la solution !

Mark était un avocat très prospère à New York, et depuis la mort de son père il y a trois ans, il rentrait de moins en moins à la maison. Il aimait sa mère, mais elle était devenue si exigeante, si collante ! Les fleurs étaient certainement la meilleure solution.

Mark s’est garé devant le magasin de fleurs et est sorti de sa voiture. Il a aperçu une enfant du coin de l'œil, mais n'y a pas prêté attention. Il pensait au mot qu'il allait envoyer à sa mère.

Le magasin de fleurs était un paradis de feuillages verts et de couleurs vives, des fleurs de toutes sortes exhalaient des parfums délicats. Il y avait tellement de choses à choisir ! Mark a souri avec charme à la fleuriste. "Bonjour", a-t-il dit, pouvez-vous faire livrer des fleurs à Syracuse, dans l'État de New York ?"

La vie est courte et chaque instant est précieux.

"Bonjour", a répondu la fleuriste. "Oui, bien sûr ! Nous avons des partenariats avec des fleuristes dans tout le pays !"

"C'est le 65e anniversaire de ma mère et je voulais lui envoyer des fleurs", a expliqué Mark. "Qu'est-ce que vous recommandez ?"

"Eh bien", a dit la fleuriste, "nous avons les plus belles tulipes de Hollande, ou si elle est plus sophistiquée, nous avons de superbes orchidées..."

Mark a secoué la tête. "Ma mère est un peu vieux jeu..."

"Dans ce cas, pourquoi ne pas lui commander un bouquet de roses à l'ancienne ?", a suggéré la fleuriste. "Le rose pâle ou l'ivoire sont toujours de bons choix pour les mamans !"

"Pas de rouge ?", a demandé Mark.

La fleuriste a ri. "Les roses rouges sont pour l'amour passionné !"

Mark a ri aussi. "Dans ce cas, pourquoi ne pas opter pour les roses roses ? Deux douzaines !"

"Certainement", a dit la fleuriste. "J’ai juste besoin du nom et de l'adresse de votre mère, et je suppose que vous voulez envoyer un mot, un message d'anniversaire ?"

"Oui", a dit Mark, et il a rapidement donné le nom et l'adresse de sa mère, puis a ajouté : "S'il vous plaît, écrivez : Joyeux anniversaire à la meilleure maman du monde, je t'aime et tu me manques. Ton fils, Mark."

"Excellent !", a dit la fleuriste et elle a passé la carte de crédit de Mark. Mark l’a remerciée, rangé sa carte de crédit et sorti avec un sentiment d'accomplissement. Sa mère recevrait ses fleurs, et plus tard dans la soirée, il lui téléphonerait pour lui dire qu'il avait une affaire judiciaire compliquée...

Mark était très satisfait de lui lorsqu'il a vu la fille qu'il avait remarquée auparavant. Elle était assise sur le trottoir et des larmes coulaient sur son visage. Des sanglots secouaient ses petites épaules minces. Mark s’est précipité vers elle.

Il s'est ensuite accroupi à côté de la fille et lui a demandé : "Hé, ça va ? Tu es perdue ?".

La jeune fille, qui devait avoir sept ou huit ans, a secoué la tête. "Non... je ne suis pas perdue !"

"Alors pourquoi pleures-tu ?", a demandé doucement Mark. "Je peux t'aider ?"

"Je voulais une rose pour ma mère", a dit la jeune fille en sanglotant. "Mais je n'ai pas assez d'argent !" Elle a ouvert sa main crasseuse et Mark a vu qu'elle tenait un paquet de pièces de vingt-cinq cents et de dix cents. "La fleuriste m'a dit que je pouvais acheter une marguerite, mais ma mère aime les roses rouges."

"Je vais te dire un truc", a dit Mark. "Si tu arrêtes de pleurer, je retournerai te chercher la plus belle rose rouge du magasin, mais seulement si tu arrêtes de pleurer !"

Un sourire illuminait le visage de la jeune fille. "Vous feriez ça pour moi, monsieur ?"

"Je m'appelle Mark", a-t-il dit. "Quel est ton nom ?"

"Mandy", a dit la fille. "Amanda Carla Vernon."

"Attends ici, Mlle Amanda Carla Vernon", a dit Mark, puis il est retourné dans le magasin de fleurs et a acheté une belle rose rouge pour Mandy. "Voilà", a-t-il dit en lui mettant la rose dans les mains. "Livraison spéciale !"

Mandy a pris la rose dans ses mains et a souri à Mark. "Merci !"

"Tout le plaisir est pour moi", a dit Mark. "Je peux faire autre chose pour toi ?"

Mandy a hésité. "Vous pouvez m'emmener chez ma mère ? Ce n'est pas loin, mais je ne suis pas censée y aller toute seule."

MarK a acquiescé. "Bien sûr, montre-moi le chemin !" Mandy lui a pris la main et l'a accompagné dans la rue. Deux rues plus loin, Mandy a tourné à droite et Mark fut stupéfait de voir qu'ils se trouvaient devant les portes d'un cimetière.

Mandy lui a tiré la main. "Allez, venez, on y est presque ! " Et bientôt, Mandy s'agenouilla à côté de ce qui semblait être une pierre tombale très récente. La jeune fille a déposé tendrement la rose sur la tombe de sa mère.

"Bonjour maman", a-t-elle dit d'une voix douce. "Je t'ai apporté ta rose préférée. Je voulais te dire que je t'aime beaucoup et que tu me manques. Tu manques aussi à papa... Mais il ne peut pas encore venir. Il pleure trop. Je sais que tu ne peux pas revenir – papa l'a dit – mais je continue à espérer que peut-être Dieu n'aura plus besoin de toi ? Je t'aime..."

"J'essaie de ne pas pleurer, mais ce n'est pas facile, et parfois je suis vraiment en colère contre Dieu. Il a tellement d'anges, pourquoi en a-t-il besoin d'un de plus ? Pourquoi TOI ? Ne savait-il pas que j'avais besoin de toi ? Je suppose que je ne suis pas une bonne fille, mais ce n'est pas facile quand tu n'es pas là pour me montrer comment faire."

La voix de Mandy n'était plus qu'un faible murmure : "Je t'ai apporté la fleur parce que tu étais toujours si heureuse quand papa t'offrait une rose. J'aimerais que nous soyons à nouveau ensemble, maman, juste tous les trois avant que tu ne tombes malade et que Dieu ne te prenne."

Mark a senti les larmes lui monter aux yeux. Il ne pouvait pas imaginer ce qu'aurait été sa vie sans sa mère capricieuse et drôle qui, d'une manière ou d'une autre, savait toujours comment le faire se sentir mieux. Cette petite fille avait perdu sa mère si jeune, elle n'aurait jamais eu cet amour qu'il considérait comme acquis.

Mark a serré Mandy dans ses bras. "Viens Mandy", a-t-il dit. "Je te ramène à la maison. Ensuite, j'ai une course urgente à faire." Après avoir déposé Mandy, Mark est retourné chez la fleuriste et lui a demandé d'annuler la livraison.

"Si vous préparez ce bouquet", a-t-il dit, "je le livrerai moi-même". Et c'est ce qu'il a fait. Il a conduit jusqu'à Syracuse, et lorsque sa mère a ouvert la porte, il lui a donné les fleurs, puis l'a serrée dans ses bras comme s'il ne voulait jamais la laisser partir.

"Je t'aime maman", a dit Mark. "Et je ne manquerai plus jamais une seule occasion de te le dire !"

Amelia a eu les larmes aux yeux et a serré son fils dans ses bras. "Oh Mark, je suis si contente que tu sois là ! Je pensais que tu m'enverrais des fleurs comme l'année dernière, ou que tu m'appellerais... C'est si bon de te voir. Je t'aime, mon fils !"

Mark avait les larmes aux yeux, et il pensait à la pauvre petite Mandy qui n'aurait jamais la chance de voir sa mère vieillir et devenir capricieuse, et il savait qu'il était l'homme le plus chanceux du monde.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Ne manquez jamais l'occasion de serrer vos proches dans vos bras, car ce pourrait bien être la dernière fois. Mandy a fait comprendre à Mark que chaque moment passé avec sa mère était précieux et qu'il avait eu beaucoup de chance.
• La vie est courte et chaque instant est précieux. Mark s'est promis de ne plus jamais prendre ses proches pour acquis et de passer autant de temps que possible avec sa mère, aussi longtemps qu'elle vivrait.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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