Une vieille dame fête son 80e anniversaire seule dans une maison de retraite, aucun de ses enfants ne vient lui rendre visite - Histoire du jour

Une femme âgée dont le mari est décédé il y a des années est dévastée lorsque son fils préféré l'a placée dans une maison de retraite et ne lui a jamais rendu visite alors qu'elle lui a cédé tout ce qu'elle possédait.

Tous les parents se disent et disent à leurs enfants qu'ils n'ont pas de favori, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Il y a toujours un enfant qui obtient la plus grosse part du gâteau à chaque fois, l'enfant en or, le préféré.

Jane Santon a toujours favorisé son fils Edward. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas sa fille Amy, bien au contraire. Mais Amy était plus sérieuse alors qu'Edward était facétieux et sans doute le plus beau petit garçon qu'elle n'ait jamais vu. Jane était sûre qu'Edward lui était tout aussi dévoué, mais elle se trompait.

Du vivant de Travis, le mari de Jane, la dynamique familiale était parfaitement équilibrée. Oui, Jane était un peu trop indulgente avec Edward, mais Travis la contrôlait. Ce qu'il ne pouvait pas faire, c'était forcer Jane à être attentive à Amy, pas comme elle l'était pour Edward.

Malheureusement, alors qu'Amy avait dix-sept ans et Edward treize, Travis mourut dans un accident de voiture et Jane fut dévastée. Elle est restée hébétée pendant des semaines, tandis que sa fille de dix-sept ans prenait les rênes et s'assurait que leur vie continuait.

C'est Amy qui a organisé les funérailles, contacté tous les membres de la famille et même choisi les vêtements funéraires de son père. Jane avait pleuré et s'était accrochée à Edward en se lamentant qu'il était tout ce qui lui restait au monde.

Lorsque Jane a finalement sorti la tête de l'eau, leur train-train quotidien a repris. Amy était plus silencieuse que jamais, Jane adorait encore plus Edward et clamait à qui voulait l'entendre qu'il était l'héritage de son père et qu'il deviendrait un grand homme.

Amy est allée à l'université et est devenue comptable. Elle a obtenu son diplôme avec mention dans une grande université, mais tout ce que Jane a dit, c'est : "Eh bien, c'est mon Amy ! Stable et fiable, mais pas vraiment EXCITANTE, ni glamour, vous savez. Maintenant, mon Edward..."

Les choses ont commencé a changé lorsque Edward a eu 18 ans et que Jane lui a acheté une voiture flambant neuve... Une fois les invités rentrés chez eux, Amy est entrée dans la chambre de Jane. "Maman, tu sais ce que c'est ?"

Ne jugez pas les gens sur leur apparence ou leur beauté.

Elle tend à Jane un vieux paquet cadeau. Jane l'ouvrit et en sortit un pull tricoté à la main dans une teinte particulièrement malheureuse de jaune moutarde. "Ça ?", demande Jane, déconcertée. "Honnêtement, chérie, je ne sais pas !"

"C'était mon cadeau d'anniversaire pour mes 18 ans", a dit Amy à voix basse. "Tu m'as dit que tu l'avais choisi parce qu'il m'allait bien. Tu t'en souviens ?"

Jane repoussa le pull-over. "C'est reparti, Amy !", s'écria-t-elle. "Avec cette jalousie insensée envers ton frère ! Je vois bien ce qui va se passer ensuite !"

"Maman", a dit Amy, "je t'ai entendue parler à tante Helga hier, lui disant que tu allais tout mettre au nom d'Edward."

Jane était troublée. "Amy, je pensais que tu comprendrais ! Tu as ton diplôme et ce genre de travail est toujours rentable. Mais Edward est plus sensible, plus artistique, je ne veux pas que son esprit soit troublé par le monde."

Amy a regardé sa mère avec tristesse. "Edward n'est pas celui que tu crois, maman. Je crains que tu ne te prépares à beaucoup de chagrins."

"Arrête !", s'écria Jane. "J'en ai assez de toi et de ta mauvaise langue ! Sors d'ici ! Tu es assez grande pour faire ton propre chemin, alors va-t'en !"

Amy avait les larmes aux yeux mais elle entoura sa mère de ses bras et l'embrassa tendrement. "Je t'aimerai toujours, maman, ne l'oublie pas."

Il faudra attendre plus de trente ans avant que Jane ne revoie sa fille, et ces années n'ont pas été faciles. Edward était un jeune homme assez difficile et semblait s'attirer constamment des ennuis (sans que ce soit de sa faute, expliquait Jane).

L'argent que Travis et Jane avaient économisé a été siphonné petit à petit jusqu'à ce qu'il ne reste à Jane que sa pension et sa maison. La maison était au nom d'Edwards depuis son dix-huitième anniversaire, mais il ne pouvait la vendre qu'à la mort de Jane ou avec son consentement.

Edward se maria, divorça et se remaria plusieurs fois, et entre deux mariages, il retourna vivre chez sa mère. Jane ne voulait pas admettre à quiconque - ni même à elle-même - qu'Edward était une déception.

Il avait peut-être le physique de Travis, mais pas son caractère ni son cœur aimant et généreux. Lorsque Jane a atteint l'âge de 78 ans (elle était encore assez jeune et séduisante), Edward a commencé à faire pression sur elle pour qu'elle s'installe dans une maison de retraite.

"Non, Edward", a dit Jane. "C'est ma maison. Je veux mourir ici !"

"En fait, c'est MA maison", rétorqua méchamment Edward. "Et il est temps que j'en prenne possession."

"Tu ne peux pas, pas sans mon accord !", a dit Jane.

"Oh maman", a répondu Edward avec dépit. "Ne nous disputons pas... Tu sais que Betta et moi voulons nous marier - je ne voulais pas te le dire, mais elle est enceinte. Je veux élever mon fils dans la maison où j'ai grandi..."

Edward réussit à convaincre Jane et, malgré de sérieuses réticences, elle signa l'accord et s'installa dans la maison de retraite. "Maman, je serai là la semaine prochaine pour t'emmener déjeuner !", a dit Edward en souriant.

Mais le dimanche suivant, Edward n'est pas venu. Il ne répondait pas non plus aux appels de Jane. Deux ans ont passé, et tout autour d'elle, Jane voyait les autres résidents recevoir leurs amis et leur famille, mais elle était seule.

Une semaine avant son 80e anniversaire, Jane a décidé de se débarrasser de tous les souvenirs qu'elle avait de son ancienne vie, plus heureuse. "Je ne veux rien garder", a-t-elle crié à l'aide-soignant qui l'a aidée. "Jetez tout !"

Le jeune homme était en train d'empiler des boîtes d'albums et de bibelots pour les emporter quand Jane vit quelque chose sous le lit. C'était une vieille boîte, et dans cette boîte se trouvait un pull-over jaune moutarde particulièrement laid. "Amy !", a dit Jane en saisissant tendrement le vêtement dans ses bras.

Jane se souvint de sa dernière conversation avec Amy et de ses avertissements au sujet d'Edward. Pendant les jours les plus difficiles de sa vie, Amy était restée fermement à ses côtés, lui prêtant sa force tranquille.

"Et qu'ai-je fait pour toi ?", s'écria Jane. "J'ai eu tellement tort ! Ma fille, je ne l'ai pas aimée comme j'aurais dû ! Et elle avait raison depuis le début !" Cette nuit-là, Jane n'est parvenue à dormir. Elle n'a cessé de ressasser le passé, pleurant en se rappelant chacune de ses erreurs.

À l'approche de son anniversaire, le personnel de la maison de retraite a commencé à s'inquiéter. Jane n'était pas comme d'habitude et semblait avoir sombré dans la dépression. Peut-être que si son fils lui rendait visite, elle se remettrait d'aplomb.

Mais Edward n'est pas venu, il n'a pas appelé, il n'a pas envoyé de fleurs. Le personnel et les autres résidents lui ont donc organisé une fête, mais rien n'a remonté le moral de Jane. Elle est restée assise dans un coin de sa chambre et s'est autorisée à verser quelques larmes en cachette.

"Maman ?", a dit une voix familière et aimée. "Joyeux anniversaire !"

Jane a levé les yeux et a croisé le regard affectueux de sa fille. "Amy ?", a-t-elle demandé. "C'est vraiment toi ?" Elle se mit à trembler et à pleurer, et Amy la serra tendrement dans ses bras.

"S'il te plaît, ne pleure pas, maman", chuchota Amy. "Pardonne-moi d'être restée si longtemps loin de toi..."

"Te pardonner ?", a dit Jane en sanglotant. "Oh, Amy ! J'avais tellement tort et tu avais tellement raison. Mais je t'aime, Amy, je t'aime !"

"Je sais maman", a dit Amy. "Mais maintenant, il y a quelqu'un que je veux que tu rencontres..." Amy fit signe à une fille grande et mince de s'avancer. "Maman, voici Jane Jr. ta petite-fille !"

Jane a pleuré si fort qu'Amy s'est inquiétée, mais il s'agissait de larmes de guérison, qui effaçaient la douleur des décennies passées. Plus tard, Amy expliqua qu'elle avait rencontré un ancien voisin qui lui avait raconté ce qu'Edward avait fait.

Il avait vendu la maison, dépensé l'argent - et il n'y avait même pas de bébé en route. Tout cela n'était que mensonge ! "Je ne pouvais pas te laisser seule ici, maman", a dit Amy. "Je veux que tu rentres à la maison avec moi. Laisse-moi prendre soin de toi, comme tu le mérites."

Jane était ravie et elle a appris à connaître et à aimer Amy qui, elle le savait maintenant, avait un bon caractère et le cœur aimant de son père.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Ne jugez pas les gens sur leur apparence ou leur beauté. Jane a favorisé son fils cadet et ne s'est pas rendu compte qu'il était un bon à rien et un escroc.
• Un enfant aimant sera toujours là pour ses parents si nécessaire. Amy s'est précipitée au secours de Jane dès qu'elle a appris qu'elle avait été abandonnée dans une maison de retraite.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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