Un garçon trouve un indice dans un bac à sable qui aide la police à résoudre la plus grosse affaire de la ville - Histoire du jour

Le petit Joseph construisait un château de sable lorsqu'il a trouvé une clé enfouie dans le bac à sable. Sa mère l'a ensuite remise à un officier de police, qui l'a rapidement reconnue comme une pièce à conviction liée au meurtre d'un riche homme d'affaires.

Par un agréable samedi après-midi, le petit Joseph jouait avec ses amis dans le bac à sable que son père avait construit pour lui près de leur jardin.

Ses amis et lui construisaient un château de sable, et alors que Joseph était tout excité à l'idée de ramasser une nouvelle pelle en plastique pleine de sable, ses doigts ont effleuré quelque chose de dur qui ressemblait à du métal.

Le petit garçon de 6 ans s'est précipité vers sa mère en gazouillant à tue-tête : "Maman, regarde ce que j'ai trouvé !"

Lily, la mère de Joseph, posa son téléphone et lui prit la clé des mains. "On dirait que quelqu'un a perdu sa clé de voiture", s'étonna-t-elle. "Où l'as-tu trouvée ?"

"Là-bas... dans le bac à sable !" Joseph pointa du doigt le bac à sable. "C'est celui de papa ? C'est lui qui a construit le bac à sable pour moi, n'est-ce pas ?"

"Non, chéri. Je ne pense pas que ce soit celle de papa... Je ne me souviens pas avoir déjà vu cette clé. Pourquoi ne pas lui demander ? !", a dit Lily en prenant son fils dans ses bras et en le faisant s'asseoir à côté d'elle avant d'appeler son mari, Richard.

"Trouvée ça dans le bac à sable ? Tu sais d'où elle vient ?", a-t-elle écrit tout en envoyant une photo de la clé à Richard. Mais celui-ci lui a répondu ne l'avoir jamais vue.

"Bizarre", se dit Lily. "Je suppose que je vais devoir me rendre au commissariat et la remettre aux policiers pour qu'ils retrouvent le propriétaire et la rendent"

Lily se rendit au commissariat et tomba sur l'inspecteur Gibson. "Nous sommes nouveaux en ville. Nous avons emménagé le mois dernier", lui dit-elle.

"Oh, ne vous inquiétez pas, madame. Vous pouvez me confier la clé. Je m'en occuperai", dit l'inspecteur Gibson.

Lily fouilla dans son sac à main tandis que l'agent attendait avec impatience. "La voilà !", s'exclama-t-elle. L'inspecteur Gibson fut stupéfait lorsqu'il vit la clé et remarqua quelque chose de trop familier à son sujet.

"Je sais à qui appartient cette clé", dit-il en riant. "Ne m'en veuillez pas... mais l'avez-vous trouvée quelque part près de la gare, madame ?"

"Oh, non...non, monsieur l'agent", nia Lily. "Mon fils l'a trouvé dans un bac à sable. En fait, mon mari en a récemment construit un pour qu'il puisse jouer à l'extérieur de notre maison."

"Dans un bac à sable ?" Les sourcils de l'inspecteur Gibson se sont froncés.

"Pourquoi, monsieur l'agent, quelque chose ne va pas ?" Lily était inquiète.

"Non... non, madame", a dit l'inspecteur Gibson en souriant. "J'aimerai juste savoir si ce bac à sable ou votre maison se trouvait près de l'autoroute du Nord."

"Non, monsieur l'agent. Mais je pense que l'endroit où mon mari a commandé le sable pourrait se trouver près de l'autoroute du Nord", expliqua Lily. Elle montra à l'inspecteur un reçu sur son téléphone et envoya une capture d'écran à son numéro à sa demande.

"Merci pour votre coopération, madame. Encore une chose... s'il vous plaît, ne le dites à personne... pas même à votre mari. Le fait est que le sujet est un peu sensible. Tout ce dont nous avons discuté doit rester entre nous, d'accord ?"

Lily accepta et quitta le commissariat. Après leur échange, l'inspecteur Gibson s'assit sur sa chaise, et tandis qu'il fixait la clé, une affaire de meurtre tristement célèbre qui s'est déroulée au commissariat il y a deux semaines lui revint en mémoire.

"Officiers, nous devons trouver les tueurs le plus vite possible. La pression est énorme et la nouvelle de la tentative de meurtre de Karl s'est répandue comme une traînée de poudre", a déclaré le chef de police Davidson en entrant dans le commissariat ce jour-là, il y a deux semaines.

"Bon sang, Reginald ! Qu'est-il arrivé à votre visage ?", s'étonna le chef de police.

"Rien de grave, chef", répondit l'inspecteur Reginald. "J'ai juste eu une petite altercation avec des voyous qui s'en sont pris à ma voiture."

"Ah, très bien... j'espère que vous leur en avez mis une bonne aussi ! Bon, les gars, écoutez. M. Karl est un homme d'affaires réputé en ville. Il rentrait chez lui après une affaire... quelqu'un lui a volé un million de dollars et l'a abattu cet après-midi. Il est hospitalisé et l'affaire est en cours. Nous devons trouver rapidement les voleurs et les auteurs de la tentative de meurtre."

"En raison de la pression exercée par les supérieurs, j'ai chargé les inspecteurs Gibson et Reginald de résoudre l'affaire", a ajouté le chef. "Il n'y a pas de témoins. Il n'y a rien d'intéressant non plus sur la scène de crime. Alors bonne chance à vous deux !"

Les deux agents se sont retrouvés dans une impasse lorsqu'ils ont parcouru les dossiers de l'affaire. "Bon sang de bonsoir ! Même l'arme utilisée par ces agresseurs n'a pas été retrouvée", a dit l'inspecteur Reginald en s'affaissant sur sa chaise.

"Peut-être devrions-nous interroger sa famille... et ses femmes de ménage ? Il est clair, monsieur l'agent, que quelqu'un au courant de son affaire d'un million de dollars a fait le coup. On dirait un hold-up planifié à l'avance, vous ne trouvez pas ? Nous devons immédiatement envoyer une équipe à la recherche de l'arme et de sa maison..."

Les pensées de l'inspecteur Gibson étaient absorbées par différents éléments tandis qu'il parcourait les rapports d'enquête. "Nous ne pouvons soupçonner personne... Reggie", dit-il. "Il n'y a pas d'indices... mais il y a un détail que l'agresseur a négligé", ajouta-t-il en montrant une photo d'une caméra de surveillance sur l'autoroute.

"J'ai déjà envoyé une équipe à la recherche de l'arme", ajouta l'inspecteur Gibson en remettant sa casquette. "Allons vérifier les images du service des transports."

Alors que les inspecteurs regardaient attentivement les images du service des transports, ils ont vu la voiture de M. Karl passer sur l'autoroute avant que l'écran ne devienne granuleux et que l'image ne soit brusquement coupée.

"Désolé, messieurs les agents", a déclaré l'agent des transports. "Je suppose qu'il s'agit d'une panne."

"Nous avons perdu les images et elles ne peuvent pas être rediffusées en raison d'un problème technique. Désolé !"

Les inspecteurs étaient déçus, car ils étaient passés si près du but et, si la vidéo avait été disponible, ils auraient probablement pu obtenir une piste cruciale. À ce moment-là, l'inspecteur Gibson a reçu un appel de l'hôpital, et le médecin l'a informé que M. Karl était conscient.

"Je ne recommanderais pas un interrogatoire maintenant... mais si c'est urgent, vous pouvez procéder, monsieur l'agent", a dit le médecin.

"Très bien ! M. Karl devrait savoir quelque chose sur les agresseurs", s'exclama l'inspecteur Reginald lorsque Gibson lui annonça la nouvelle. "Mais qu'en est-il du spectacle de danse de votre fille Mary à l'école ? Vous lui aviez promis, n'est-ce pas ? Pourquoi n'iriez-vous pas à son école pour la voir danser pendant que j'interroge M. Karl ?"

"Merci, camarade !" L'inspecteur Gibson accepta et se dépêcha de prendre sa voiture pour se rendre à l'école de sa fille. Mais en chemin, il a reçu un autre appel surprenant de l'hôpital. "M. Karl est mort, Gibson", a dit l'inspecteur Reginald à l'autre bout du fil. "Il semble qu'il ait fait une crise... Il est décédé avant que je puisse le rencontrer."

L'inspecteur Gibson fut secoué par cette nouvelle et freina brusquement sa voiture. "Cette affaire devient de plus en plus intéressante, camarade ! Retrouvez-moi au pub ce soir... Je veux discuter de quelque chose."

Ce soir-là, les inspecteurs se sont rendus dans leur bar habituel, essayant de comprendre les récents événements entourant le meurtre de M. Karl.

"C'est tellement confus", dit l'inspecteur Reginald en buvant un autre verre. "Il prend la route avec tout cet argent... il se fait attaquer... l'argent est volé... les caméras ne fonctionnent plus... je veux dire... ça doit cacher quelque chose."

"Oui, c'est vrai... Mais je pense que nous sommes passés à côté de quelque chose..." L'inspecteur Gibson soupira en sirotant sa vodka.

"Ah, eh bien... les criminels ne se cachent-ils pas toujours à la vue de tous ?" L'inspecteur Reginald gloussa lorsque son partenaire le fixa du regard et haussa un sourcil.

"Quoi ? Pourquoi me regardez-vous comme ça ? Ai-je dit quelque chose de mal ?" L'inspecteur Reginald redresse les épaules et éclate d'un rire étourdissant.

"Ah, j'ai l'esprit en vrac", a dit l'inspecteur Gibson. Au cours de la soirée, les officiers ont savouré leur boisson et bavardé pendant un long moment. Puis, tout à coup, une bande d'hommes fortement alcoolisés et tatoués dans le cou a entouré leur table sans raison.

"Ferme ta gueule, mec", lance l'un d'eux à l'inspecteur Gibson en ricanant. "Tu te moques de moi, hein ?"

"Écoute, mec", prévient l'inspecteur Gibson. "Et si vous dégagiez ?"

L'homme, furieux, lui fonça dessus et le chaos s'installa dans le bar. Une bagarre a éclaté entre l'inspecteur Gibson et les hommes, et quelqu'un a appelé le 911 alors que la situation s'envenimait.

Les voyous sont arrêtés le soir même et la nouvelle parvient au chef Davidson, qui retire l'inspecteur Gibson de l'affaire.

La suspension a frappé l'inspecteur Gibson comme un sac de briques. Il avait travaillé dur jour et nuit pour résoudre cette affaire et obtenir la promotion tant attendue. Mais maintenant, tout ce qu'il a fait pour cette affaire a été confié à l'inspecteur Reginald, et il n'a rien pu faire d'autre que de quitter le commissariat en claquant la porte.

"Tous mes vœux, Reggie. J'espère que vous allez résoudre l'affaire", dit-il. Cela faisait deux semaines que l'inspecteur Reginald avait repris l'affaire, mais aucune piste cruciale n'avait été trouvée, et l'affaire était toujours au point mort.

Mais ce jour-là, l'inspecteur Gibson savait qu'il s'était rapproché du coupable du meurtre et du cambriolage de M. Karl. En sortant du commissariat, il se dirigea vers la voiture de son partenaire et l'appela.

"Où êtes-vous, Reggie ?", demanda-t-il.

"Où voulez-vous que je sois, camarade ?" L'inspecteur Reginald s'esclaffa. "Je suis parti manger un sandwich au Pop Steaks. Je reviens dans dix minutes."

"Ah, Pop Steaks ! Le coin des steaks ! Vous savez quoi ? Je suis affamé après m'être cassé la tête sur tous ces dossiers. Attendez-moi, camarade. J'arrive !" L'inspecteur Gibson raccrocha. Il saisit la clé de voiture que Lily lui avait remise il y a une heure et déverrouilla à la hâte la voiture de l'inspecteur Reginald.

Vingt minutes plus tard, il s'arrêta devant le restaurant où son partenaire dégustait un sandwich au steak géant. "Gib ! Par ici !" L'inspecteur Reginald fit signe à son partenaire. Mais son sourire s'estompa et le steak juteux qu'il avait entre les lèvres s'échappa lorsqu'il vit que l'inspecteur Gibson n'était pas seul.

"Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Gibson, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi me menotte-t-on ?", dit-il en paniquant, alors que deux officiers lui passent les menottes et l'escortent jusqu'à la voiture de patrouille.

Une demi-heure plus tard, les épaules de l'inspecteur Reginald s'affaissaient sur sa chaise dans la salle d'interrogatoire.

"Ça vous dit quelque chose, hein, Reggie ?" L'inspecteur Gibson a ri en visionnant une vidéo sur son ordinateur portable. Il s'agit d'un enregistrement du magnétoscope numérique de l'inspecteur Reginald, qui le montre avec une bande de voyous masqués en train de s'approcher du 4x4 de M. Karl et de l'attaquer avant de voler sa mallette contenant le million de dollars.

"La mère d'un petit garçon a déposé une clé de voiture perdue au commissariat cet après-midi", ajouta l'inspecteur Gibson. "J'ai reconnu les initiales uniques gravées dessus... et j'ai su que la clé vous appartenait !"

L'inspecteur Reginald sursauta en réalisant qu'il avait perdu. "Chaque criminel laisse derrière lui un petit indice qui lui coûte cher ! Pour vous, c'était la clé de votre voiture ! Si seulement vous aviez su que vous l'aviez égarée à un kilomètre de l'endroit où M. Karl a été attaqué !"

"Ah, le coupable était caché à la vue de tous, n'est-ce pas ?!", a dit l'inspecteur Gibson.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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