Un vieux cireur de chaussures perd son matériel en sauvant une vie, le lendemain, un membre de gang connu se présente à sa porte - Histoire du jour
Un vieux cireur de chaussures qui lutte pour gagner sa vie perd son équipement, mais le lendemain, un membre de gang frappe à sa porte.
Sam Springle a soixante-douze ans et sa vie n'a pas été facile. Parfois, il lui semblait que chaque pas qu'il avait fait l'avait conduit sur la mauvaise route, et que cette route l'avait mené à la misère.
Il n'était pas sans domicile fixe parce qu'il avait eu la chance d'hériter du petit appartement de son oncle, et il n'était pas affamé parce qu'il tenait une échoppe de cireur de chaussures dans le quartier des affaires.
À des fins d'illustration uniquement | Source : Pixabay
Sam ouvrait sa caisse, installait son banc et son matériel à la même heure tous les matins et passait le reste de la journée à cirer des chaussures. Il ne gagnait pas beaucoup d'argent, mais c'était un travail honnête.
À la fin de la journée, ses mains étaient saturées de taches noires et brunes provenant des chaussures. Il avait beau se frotter les mains, elles ne semblaient jamais propres.
Une décision prise en une fraction de seconde peut changer une vie.
À l'époque, Sam possédait un atelier de réparation de chaussures, mais c'était avant qu'il ne prenne l'un de ces "mauvais virages". Il n'était plus qu'un cireur de chaussures. Il ne pouvait certainement pas se permettre d'ouvrir un nouveau magasin. Alors, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige ou qu'il grêle, les gens savaient que Sam était là, au coin de la rue, prêt à faire briller leurs chaussures.
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Un après-midi, Sam est rentré tard à la maison. C'était inhabituel, car il mettait un point d'honneur à toujours rentrer chez lui avant la tombée de la nuit. La rue où il vivait changeait à la nuit tombée et devenait le territoire d'un gang.
La plupart du temps, ils laissaient les habitants tranquilles, mais parfois les plus jeunes s'en prenaient à Sam, et une fois, ils l'ont roué de coups. Ce soir-là, la rue était très calme, mais Sam se dépêchait tout de même.
Soudain, une voiture est passée à toute vitesse et Sam a entendu une série de coups de feu et un cri. Il a laissé tomber sa valise et s'est précipité vers l'avant. Un jeune garçon gisait sur le sol et semblait avoir reçu une balle.
Sam, qui a été infirmier dans l'armée, s'est immédiatement agenouillé à côté du garçon. Il a retiré sa veste et a essayé de stopper l'hémorragie. "Appelez le 911 !", cria-t-il. "Appelez les secours !..."
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Quelqu'un dans les maisons silencieuses a dû appeler le 911, car dix minutes plus tard, une ambulance est arrivée et a pris en charge le garçon. La police a voulu savoir ce qui s'était passé et Sam a raconté son histoire.
"J'ai laissé tomber mes affaires et j'ai couru vers le garçon...", expliqua-t-il.
"Vous lui avez sauvé la vie", a dit le policier. "L'ambulancier a dit que le garçon avait eu de la chance."
Sam haussa les épaules. "Ecoutez, j'ai fait ce que j'ai pu", a-t-il dit, avant de froncer les sourcils. "Mais où sont mes affaires ?"
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Avec l'aide du policier, Sam a commencé à fouiller le trottoir, puis il a vu sa valise. Il l'avait fait tomber, et lorsque l'ambulance était arrivée, elle avait roulé sur la mallette du pauvre cireur de chaussures. Elle était complètement détruite, et tout ce qu'elle contenait était cassé et éparpillé sur la route.
Sam secoua la tête et ses yeux se remplirent de larmes. "Qu'est-ce que je vais faire ?", murmura-t-il.
"Qu'y avait-il là-dedans ?", demanda le policier.
"Je suis cireur de chaussures", a-t-il expliqué. "J'étais cireur de chaussures. Je ne suis plus rien maintenant... Qu'est-ce que je vais faire ?"
Le policier secoua la tête. "Allez, monsieur le vieux, je vous ramène chez vous", dit-il. "Demain est un autre jour".
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Deux jours plus tard, Sam était assis chez lui lorsque quelqu'un frappa à sa porte. Sam n'a JAMAIS reçu de visiteurs ! Il se leva et ouvrit la porte. Il y avait là un homme costaud, portant les couleurs d'un gang.
"C'est vous qui avez sauvé Devonne ?", lui demanda l'homme.
Sam a eu peur. L'homme était grand et n'avait pas l'air très amical. "J'étais là", a-t-il dit. "J'ai essayé de l'aider..."
"Les médecins ont dit qu'il serait mort si vous n'étiez pas intervenu", a dit l'homme. "C'est mon petit frère, et il a failli mourir à cause de moi... Et vous l'avez sauvé." À la surprise de Sam, le grand homme se mit à pleurer.
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"Ils s'en sont pris à lui parce que c'était mon frère", sanglota l'homme. "Il n'est pas dans le gang, c'est un bon garçon !"
Sam ne savait pas quoi faire, alors il a tapoté l'épaule du grand homme. "Tout ira bien."
L'homme acquiesça. "Oui. Je quitte le gang et je quitte cette ville dès que Devonne sera rétablie", dit-il. Puis il a poussé une valise dans la main de Sam. "C'est pour vous", a dit l'homme avant de se retourner et de s'éloigner.
Sam ouvrit la mallette et fut stupéfait de trouver un kit de cirage complet et neuf. Il allait pouvoir se remettre au travail !
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Les clients de Sam ne tardèrent pas à le retrouver dans son coin. De plus, il en a trouvé de nouveaux : tous les policiers de la ville ont commencé à venir se faire cirer les chaussures chez lui.
Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?
- Une décision prise en une fraction de seconde peut changer une vie. Sam a tout laissé tomber et a porté secours au garçon, même si cela aurait pu lui coûter son gagne-pain.
- La violence engendre la violence. Le membre du gang a appris à ses dépens que la violence déborde et peut affecter ceux qu'il aime le plus.
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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.
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