Une ancienne infirmière en difficulté n'a pas les moyens de faire ses courses jusqu'à ce qu'une voix lui dise : "C'est à notre tour de vous aider" - Histoire du jour

Une infirmière dévouée qui a aidé de nombreuses personnes tout au long de sa vie n'a même pas assez d'argent pour acheter de la nourriture pour son dîner jusqu'à ce que quelqu'un de spécial vienne à son secours.

Lucie a regardé les quelques pièces qui se trouvaient dans son sac à main. Était-ce là ce que toutes ces années de soins désintéressés lui avaient apporté ? Elle était fauchée et ne pouvait même pas s'offrir le plat à emporter le moins cher.

Elle marchait dans les allées du supermarché à la recherche d'articles à prix réduit, de tout ce dont elle pourrait faire un repas. Elle a demandé à la femme du rayon des fruits et légumes des produits flétris, mais elle a essuyé un refus.

"Je ne peux pas vous donner ça", dit la femme durement. "Je dois les jeter ! Je ne vais pas risquer mon travail pour une mendiante !"

Lucie eut l'impression de rougir péniblement. "Je ne suis pas une mendiante", dit-elle avec dignité. "Je suis à la retraite…"

"Alors, où est votre pension ?", lui a demandé la femme avec impolitesse. "Allez raconter votre histoire ailleurs !"

Quelles que soient les difficultés, il y aura toujours de l'espoir.

Lucie s'est détournée, en repoussant ses larmes. Le chou flétri, les carottes et les pommes de terre abîmées auraient pu faire une soupe consistante, mais ce n'était pas le cas. Peut-être une boîte de saucisses de Vienne, de la moutarde et des rouleaux de hot-dogs ?

Depuis combien de temps n'avait-elle pas mangé un hot-dog avec toutes les garnitures ? Elle recompta ses pièces. Non, ce n'est pas assez. Elle avait trois dollars, ce qui pouvait suffire pour une miche de pain blanc qui n'avait pas de marque, un litre de lait et quelques tranches de la viande la moins chère du comptoir de charcuterie.

Elle a soigneusement choisi le lait le moins cher qu'elle a pu trouver, puis le pain. Elle a demandé à la femme du comptoir de charcuterie 50 grammes de mortadelle et s'est dirigée vers la caisse.

Elle a fait la queue, et lorsqu'elle est finalement arrivée, la fille a rapidement scanné ses achats. "Cela fait 3,65 dollars", dit-elle d'une voix lasse.

"Non", dit Lucie. "Veuillez vérifier à nouveau…"

"3,65 dollars", dit encore la fille, sans même regarder Lucie. "Payez et circulez ! "

Embarrassée, Lucie s'est éloignée de la caisse. "Je suis désolée", dit-elle. "J'ai fait une erreur…"

"ATTENDEZ !", a crié une voix. "Attendez, s'il vous plaît !" Lucie s'est retournée et a vu une jeune femme mince poussant un caddie lourdement chargé.

Elle était à bout de souffle lorsqu'elle arriva près de Lucie. "Mademoiselle Harton", dit-elle en haletant. "Voici vos courses !" Lucie a vu que le chariot était rempli d'assez de nourriture pour lui permettre de tenir un mois ou deux. Il y avait de la viande, des fruits frais, des légumes, des conserves, du café, tout ce dont elle avait envie depuis si longtemps.

"Je ne peux pas accepter cela", dit-elle à la femme. "Je ne peux pas me le permettre !"

"Mlle Horton", dit la femme. "Après tout ce que vous avez fait pour ma mère ? C'est à notre tour de vous aider !"

"Votre mère ?", a demandé Lucie. "Oh ! Vous êtes la fille de Rachel Porter !"

La femme sourit. "Oui, je le suis, et vous ne savez pas à quel point nous apprécions tout ce que vous avez fait pour ma mère pendant ses derniers jours. Mais dites-moi, que vous est-il arrivé ?"

Lucie a haussé les épaules. "C'est ce qui arrive à beaucoup de médecins et d'infirmières", a-t-elle expliqué. "J'ai été infectée par le VIH dans le cadre de mon travail. L'assurance médicale couvre une partie des frais, mais le reste est prélevé sur ma pension."

La jeune femme a regardé Lucie avec une étincelle dans les yeux. "Seriez-vous intéressée par un travail ?"

"Un travail ?", a demandé Lucie. "Vous voulez me donner un travail ?"

"Mon père est seul depuis la mort de ma mère il y a trois ans", dit-elle. "Mais nous cherchons une personne pour nous aider à s'occuper de lui. Je pense que vous vous entendriez très bien toutes les deux !"

Lucie s'est mise à pleurer et la jeune femme l'a entourée de ses bras. "C'est bon", dit-elle doucement. "C'est bon !"

"Vous ne comprenez pas", s'est écriée Lucie. "Votre gentillesse… J'étais si seule… "

"Mlle Horton, vous étiez là pour ma mère et vous l'avez réconfortée dans ses pires moments, comment aurais-je pu vous laisser seule ?"

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Ne baissez jamais les bras. Quelles que soient les difficultés, il y aura toujours de l'espoir. Des jours meilleurs nous attendent !
• Ce que nous donnons est ce que nous recevons. Lucie a été gentille et aimante toute sa vie, et lorsqu'elle était au plus mal, elle a reçu de l'amour et de la gentillesse.

Partagez cette histoire avec vos amis. Elle pourrait égayer leur journée et les inspirer.

Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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