Une veuve qui n'a plus un sou pour soigner sa vieille mère trouve inopinément 70 000 dollars sur son compte en banque - Histoire du jour

Sandra a décidé de contracter un prêt pour soigner sa mère malade. Mais lorsqu'elle se rend à la banque, elle découvre un soutien qu'elle pensait avoir perdu à jamais.

La blessure au pouce de Sandra, vieille de 11 jours, refusait de cicatriser.

Chaque frôlement, chaque contact accidentel la fait palpiter de douleur. C'était comme si cette blessure existait pour lui rappeler que l'amour de sa vie était parti.

L'un de ses collègues de l'usine s'est inquiété de l'aspect hideux de la coupure : "Tu devrais probablement faire examiner ça, Sandra, Ça a l'air infecté"

"Tu sais comment je me suis fait cela ? J'étais en train de débarrasser la cuisine le lendemain des funérailles de Jeremy, et sa tasse préférée m'a échappé des mains et s'est brisée en mille petits morceaux sur le sol."

"Tant de cafés partagés, tant de conversations, une vie si passionnante qui était sur le point de créer quelque chose d'extraordinaire, tout cela s'est envolé."

"En fin de compte, tout ce que j'ai obtenu, c'est une entaille sur mon doigt. C'est ce qu'il reste de lui. De nous." Sandra embrassa sa blessure et essuya ses larmes.

De retour à la maison, Rachel, la fille de Jeremy et Sandra, âgée de huit ans, essaya de trouver le dernier éclat d'obus manquant pour recoller la tasse.

À la fin de son service, Sandra réussit à se frayer un chemin jusqu'au bus. Puis sa blessure lui rappela de nouveau Jeremy...

Le véritable amour survit à la mort.

C'est au cours d'un trajet en bus comme celui-ci que Sandra avait rencontré Jeremy pour la première fois. C'est là qu'ils se sont tenus la main pour la première fois, qu'ils ont partagé leur premier baiser et qu'ils se sont parlé de leurs rêves.

Sandra était sur le point de s'abandonner à l'avalanche de souvenirs qui allaient défiler dans son esprit lorsqu'elle reçut un coup de téléphone.

"Maman, c'est grand-mère. Elle pleure encore de douleur ! Je n'arrive pas à trouver la pilule. Elle a vraiment mal, maman. Où est la pilule, maman ? Quand rentres-tu à la maison ?" Rachel pleurait, impuissante, et Sandra pouvait entendre sa mère se plaindre à côté.

"Calme-toi, ma chérie. Tout va bien se passer. Regarde encore une fois dans l'armoire à pharmacie. Si tu ne le trouves pas, ce n'est pas grave. Maman est presque rentrée. Dis à grand-mère que je suis presque à la maison."

Un coup de frein soudain fit à nouveau mal à son pouce. Il aurait été sage de faire examiner la coupure. Cependant, si elle s'avérait infectée, Sandra devrait débourser de l'argent pour une injection et des antibiotiques. Et elle aurait probablement besoin d'un jour de congé.

"Deux luxes que je ne peux pas me permettre en ce moment", se dit Sandra.

Au cours des derniers mois, la mère de Sandra était passée du statut de femme active, joyeuse et pleine d'esprit à celui de petite personne docile, renfermée et fragile, qui ne sortait presque pas de son lit.

Tout le monde remarque que les pieds de sa mère sont enflés à un moment ou à un autre de sa vie. Mais combien d'entre nous se soucient de les faire examiner ? Combien d'entre nous mettent cela sur le compte de l'effort dû à toutes les stations debout inutiles ?

Sandra regrette de ne pas avoir écouté Jeremy et de ne pas avoir fait examiner les pieds de sa mère dès le début.

Alors que les cris douloureux de sa mère résonnèrent à ses oreilles, elle se décide. 'C'est fini. Cela ne peut plus attendre. Je vais réunir l'argent nécessaire pour la prochaine série de traitements. L'opération au laser doit avoir lieu, et vite. J'ai perdu mon mari, je ne peux pas supporter de perdre ma mère aussi'

Ce soir-là, Sandra s'est assise devant son téléphone et a rappelé tous ses amis et collègues. Tout le monde était compatissant. Tout le monde avait des choses merveilleuses à dire sur Jérémy. Et tous avaient "d'autres engagements financiers", ce qui les empêchait de prêter de l'argent à Sandra.

À chaque appel qui se terminait, Sandra appuyait plus fort sur le bouton "terminer l'appel", frustrée. Sa blessure la faisait penser à chaque fois à Jeremy...

Le lendemain, elle s'est réveillée avec un sentiment de clarté et de détermination qu'elle n'avait pas ressenti depuis longtemps. Elle prépara le petit déjeuner pour sa mère et Rachel, leur tressa les cheveux et accompagna Rachel à l'école. Sandra prit un autre bus, laissa tomber sa journée de travail à l'usine et se rendit directement à la banque.

"Je voudrais faire un prêt, s'il vous plaît"

Sandra trouvait que les banques étaient des endroits intimidants, où les gens gaspillaient de l'argent pour l'air conditionné et des centaines de petites bouteilles d'eau dans des salles de conférence vides, et où ils parlaient dans une langue censée donner l'impression au commun des mortels qu'ils étaient analphabètes.

Pour Sandra, il était clair qu'il y avait eu une grosse confusion à la banque. Après avoir donné ses coordonnées, elle apprend que son compte présente un solde de 70 000 dollars.

'"70,000 ! Hah ! Ce n'est pas possible"

Cela faisait une heure que les fonctionnaires "vérifiaient avec leurs supérieurs". Pendant cette longue attente, Sandra a pensé au moins quatre fois à se lever et à s'en aller.

"Sandra, bonjour. Je suis Derek. Je suis le directeur, mais j'étais aussi un ami de Jeremy" Le jeune homme la regarda avec pleins de gentillesse, et elle s'imagina immédiatement que Jeremy et lui étaient des amis proches.

"Il y a quelque chose que Jérémy a laissé pour vous. Je vous en prie, venez avec moi."

Dans une salle de conférence un peu trop froide, Sandra s'assit autour d'une table en face de Derek et de deux autres hommes qui avaient l'air de diriger l'établissement.

"Sandra, nous avons revérifié votre compte. Nous ne vous proposerons pas de prêt."

Sandra est plus confuse que déçue.

"Votre mari voulait que vous ayez ceci", a l'homme en lui tendant une enveloppe avec un mot à l'intérieur.

Son pouce lui a fait mal à nouveau lorsqu'elle saisit la lettre qui portait l'écriture de Jérémy.

Très chère Sandra,

Cela fait un moment que je n'ai pas été là, et j'espère que la vie n'a pas été trop dure. Si tu es ici, en train de lire cette lettre, c'est que tu n'as pas abandonné l'idée de te construire une vie meilleure. C'est un combat auquel tu n'étais pas préparée, et tu te bats toujours, ma reine guerrière. Rachel a de la chance d'avoir une mère et un père comme toi.

Avant de partir, je voulais faire une dernière chose pour toi. En fait, pour ta mère.

Je voulais faire examiner ses pieds, mais je n'ai pas pu le faire à cause de ma propre maladie. Maintenant que je suis parti, c'est toi qui dois t'occuper d'elle.

Je te laisse un peu d'argent. Mon ami Derek te le remettra. Mais avant cela, il y a quelque chose que tu dois savoir.

Lorsque j'ai pris l'avion pour Boston afin d'y subir ma dernière opération, j'ai reparlé à mon médecin et lui ai demandé la vérité. C'est alors que j'ai appris que même avec l'opération, je ne vivrais qu'un mois au maximum. Je devais aussi rester à l'hôpital, loin de toi et de Rachel.

Et je me suis dit : À quoi cela servirait-il ? Bien sûr, je veux chaque seconde supplémentaire que je peux avoir avec Rachel, maman et toi. Mais j'achèterais ces secondes pour les perdre dans les larmes, les perfusions et les ventilateurs. Ce temps aurait été emprunté, mais il n'aurait pas été le nôtre.

"J'ai aussi interrogé le médecin sur le traitement de ta mère. Il a dit qu'il y avait de bonnes chances qu'elle se rétablisse complètement avec un traitement au laser..."

Les larmes aux yeux et la voix de Jérémy dans sa tête, Sandra tourna la page et poursuivit sa lecture.

Ce soir-là, ce même soir où nous avons parlé au téléphone pendant deux heures, nous récitant toute notre histoire d'amour sans raison, j'ai fait un choix.

Ne m'en veux pas, douce Sandra.

J'ai pris l'avion pour rentrer à la maison sans faire l'opération, j'ai couru directement dans tes bras et je t'ai serré jusqu'à ce que mon cœur s'arrête de battre. C'était le début du dernier mois, le plus beau, le plus satisfaisant, avec ma famille.

J'ai adoré chaque seconde.

Maintenant, vas-y, indique à ta mère le chemin vers la guérison. Ramène-la comme avant. Et avec chaque centime restant, vis une vie pleine avec elle et ma chère Rachel.

Je suis désolé de t'avoir caché ça. Je suis désolé que tu souffres.

Pour l'instant, je suis une vieille blessure qui va se refermer et s'estomper. Mais laisse-moi le temps, je redeviendrai ta joie !

Sandra pressa la lettre contre sa poitrine et pleura à chaudes larmes. Derek lui a offert une bouteille d'eau et a attendu qu'elle se calme.

"C'est un honneur d'avoir connu un ami comme Jeremy !", a dit Derek en serrant Sandra dans ses bras. "C'était peut-être sa dernière volonté, mais je suis là si vous avez besoin de quoi que ce soit !"

Sandra a remarqué que son pouce ne lui faisait plus mal depuis un moment. En rentrant chez elle, Rachel avait noué un ruban autour de la vieille tasse de son père. La pièce manquante avait enfin été trouvée.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Votre famille est votre ultime force. Sandra pensait qu'elle était seule à se battre pour aller de l'avant après avoir perdu Jeremy. Mais en fin de compte, Jeremy s'est avéré être sa force, même après sa mort. Et la petite Rachel a trouvé sa propre façon d'aider sa mère à guérir.
• Le véritable amour survit toujours à la mort. Jeremy est décédé, mais son amour est resté dans la vie de Sandra - pas seulement comme une blessure, pas seulement comme de l'argent, mais comme une main qui l'a aidée à recoller les morceaux de sa vie et à aller de l'avant.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec des noms ou des lieux réels est une pure coïncidence. Toutes les images sont uniquement destinées à l'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.

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