Ai-je tort de refuser de garder mes trois petits-enfants après ce qu'a fait ma belle-fille ?

Lorsqu'on demande à Ellen de garder ses trois petits-enfants, elle est très contente de pouvoir passer du temps de qualité avec eux. Mais sa belle-fille, Linda, se présente avec une liste de règles offensantes, ce qui pousse Ellen à refuser.

Je suis une grand-mère adorée. J'adore passer du temps avec mes petits-enfants. Même avant de devenir maman, j'avais hâte d'être grand-mère !

Mais ensuite, c'est arrivé, et les choses ont pris une tournure inattendue.

Mon fils Michael, sa femme Linda et leurs trois enfants vivent à une trentaine de minutes de chez moi. Michael passe constamment avec les enfants le dimanche après-midi. Les glaces et la piscine chez grand-mère sont devenues la norme.

Récemment, Michael et Linda m'ont demandé de garder les enfants un week-end pendant qu'ils rendaient visite à la mère malade de Linda. C'était logique, car je savais que la mère de Linda luttait contre le cancer, et l'idée de voir mes trois petits-enfants courir dans sa maison me rendait anxieuse pour elle. Elle avait besoin de paix et de temps pour se remettre de sa chimiothérapie - Michael m'a dit qu'elle l'avait récemment commencée.

Quoi qu'il en soit, cela semblait être une demande simple, n'est-ce pas ?

Je suis d'accord.

C'était jusqu'à ce que Linda vienne deux jours avant leur départ pour leur visite. Elle est passée pendant sa pause déjeuner pour me remettre une liste de règles.

"Celles-ci sont importantes pour Mike et moi", a dit Linda en laissant l'enveloppe contenant les instructions sur la table.

Des règles pour s'occuper de mes petits-enfants ?

Au début, je n'étais pas fâchée parce que je savais que tous les parents font les choses différemment. Mais en m'asseyant avec une tasse de thé et en les lisant, j'ai été complètement abasourdie.

La première règle était un véritable coup de poing : je ne devais pas toucher à leur réfrigérateur. Le réfrigérateur m'était interdit et j'avais pour instruction de prendre ma propre nourriture.

La deuxième règle exigeait que je fasse chaque jour un marathon de nettoyage "humide" de leur maison à deux étages. Qui avait encore le temps ou l'énergie de passer la serpillière tous les jours ? Me prenaient-ils pour Cendrillon ?

Et puis, la troisième règle était le véritable casse-tête - on m'a demandé de me doucher deux fois par jour pour éviter que les enfants n'attrapent des "infections" à cause de moi.

Je n'arrivais pas à y croire.

Après une nuit à me retourner, j'ai décidé d'appeler Michael tôt le lendemain et de lui dire ce que j'avais à dire.

"Michael", ai-je dis avant qu'il ne puisse dire un mot. "Nous devons parler de ces règles que Linda m'a données. Elles sont excessives et franchement humiliantes."

"Maman ?", a-t-il demandé. "Quelles règles ? Je n'ai aucune idée de ce dont tu parles."

Je lui ai expliqué comment ces règles me donnaient l'impression de ne pas être respectée et d'être sous-estimée.

Il était très choqué. Et quand je les lui ai lues, il a semblé aussi offensé que moi.

"Je te rappellerai", a-t-il dit. "Je te le promets."

En attendant l'appel de Michael, j'ai décidé de cuisiner quelque chose pour me changer les idées. Puis, quelques heures plus tard, le téléphone a sonné.

"Maman, Linda a dit que les règles sont pour la sécurité des enfants. Et elle ne s'excusera pas pour ça. Mais je te le dis, je comprends ce que tu ressens. J'ai dit à Linda de s'excuser, ou je n'irai pas avec elle."

"Et ?", lui ai-je demandé, en époussetant la farine de mes mains.

"Elle a insisté sur le fait que les règles sont raisonnables. Alors, elle y va seule. Je ne veux pas passer les prochains jours seul avec Linda après ça."

J'étais fière de lui pour avoir tenu tête à Linda - pour lui et pour moi. Mais, aussi, je ne dirais pas que j'aimais être la cause de conflits dans leur mariage.

Et l'idée qu'elle doive conduire pour aller voir sa mère seule se profilait dans mon esprit.

"Tu es sûr ?", lui ai-je demandé. "Je vais quand même faire du baby-sitting, les règles en moins".

"Oui", dit-il. "Elle est allée trop loin, et je ne suis pas d'accord avec ça".

Finalement, Linda est allée voir sa mère toute seule. Elle s'est excusée auprès de moi par texto - probablement parce qu'elle a réalisé que ce n'était pas une blague et qu'elle m'avait vraiment offensé au point que même son mari a choisi de rester à la maison avec les enfants.

Linda est toujours chez sa mère et je prépare les repas pour les enfants.

Je ne les ai pas gardés, mais Michael a décidé que le week-end était propice aux glaces et à la piscine chez grand-mère.

Je vais encourager mon fils à parler à sa femme parce que je me sens mal d'avoir provoqué cette rupture.

Mais ai-je tort de refuser de garder mes petits-enfants après que ces règles m'ont été imposées ? Et est-ce pire maintenant que j'ai provoqué un conflit entre eux ?

Que feriez-vous ?

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