Mon père a mis en place un sale plan pendant que ma mère était à l'hôpital - Histoire du jour

Mon père voulait vivre avec sa maîtresse et a menti sur tout pour s'en sortir. Mais j'ai découvert toute la vérité lors d'une rencontre fortuite avec une personne que je croyais morte.

Quand j'avais huit ans, ma mère a été envoyée à l'hôpital. Elle était très malade et mon père m'emmenait de temps en temps lui rendre visite. Mais un jour, il est rentré à la maison avec une triste nouvelle. "Je suis désolé, Josh, ta mère est partie", a-t-il dit.

J'ai pleuré de façon inconsolable cette nuit-là, mais papa m'a dit que nous devions faire nos bagages. "Où allons-nous ?" ai-je demandé.

"Nous ne pouvons pas rester dans cette ville plus longtemps avec tant de souvenirs de ta mère. Nous devons déménager et prendre un nouveau départ si nous voulons avoir une chance de surmonter cette perte", a-t-il répondu. Je l'ai donc aidé tout en pleurant ma mère et on a pris la route quelques heures plus tard.

Nous avons roulé pendant ce qui nous a semblé être le temps le plus long et avons finalement atteint une maison qui n'était pas si différente de la nôtre. "Tu vas adorer cet endroit et tu vas te faire des tonnes de nouveaux amis dans le quartier", m'a dit mon père.

Mais quelques jours après avoir emménagé, une femme a commencé à venir chez nous tout le temps. "Josh, voici Erica, une grande amie", nous a présenté mon père.

"Je suis ravi de te rencontrer, Erica", ai-je dit.

"Ah, oui, bien sûr. Alors Owen, qu'est-ce qu'on mange ?", a-t-elle dit en faisant à peine attention à moi et en s'adressant uniquement à mon père. J'étais confus, mais mon père souriait. Je voulais qu'il soit heureux.

Quelques mois seulement après la mort de ma mère, ils se sont mariés, et Erica a emménagé avec nous. Après le mariage, il est devenu évident qu'elle me détestait. Elle criait tout le temps et me donnait des tonnes de corvées.

Je n'étais pas un enfant rebelle, loin de là, mais rien de ce que je faisais n'était bien. "Mon Dieu ! Tu es inutile comme ta mère !" s'est-elle exclamée un jour.

"Ne parle pas de ma mère ! Tu l'as connue ?" lui ai-je demandé irrité.

"Bien sûr que je l'ai connue ! Sa maladie faisait sombrer ton père, et il a dû partir", a hurlé Erica.

"Josh ! Qu'est-ce que tu fais à contrarier ta nouvelle mère ?!", a crié mon père, entré brusquement. Il a murmuré quelque chose que je n'ai pas pu entendre à Erica et a continué à froncer les sourcils en me regardant.

"Elle a commencé à parler de ma mère", ai-je répondu.

"Ne me réponds pas. Va dans ta chambre et finis tes devoirs maintenant !" a-t-il dit.

"Très bien !" ai-je répondu et je suis allé dans ma chambre. Les années sont passées, mais Erica ne voulait toujours pas de moi. Dès que j'ai été assez grand pour m'occuper de moi-même, ils ont même pris de longues vacances sans moi, mais je ne m'en souciais plus. Je ne voulais rien avoir à faire avec cette femme. Or, un jour, elle a dépassé les bornes.

En rentrant de l'école, je l'ai vue dans ma chambre. J'avais 17 ans et j'économisais pour quitter cette maison d'enfer. "Qu'est-ce que tu fais ici ?" lui ai-je demandé sur un ton irrité.

"Je nettoie ce désordre. De plus, cette photo doit disparaître immédiatement. Je ne tolérerai pas la photo d'une autre femme dans ma maison. Cela fait des années. Il faut que tu passes à autre chose", a rétorqué Erica.

"Ne t'avise pas de toucher à cette photo !" l'ai-je menacé.

"Je fais ce que je veux dans ma propre maison ! Tu n'es qu'un sale gosse, comme toujours. J'ai hâte que tu partes", a-t-elle poursuivi.

"J'ai hâte de partir aussi et de ne plus jamais avoir affaire à une harpie comme toi !" ai-je crié, perdant enfin mon sang-froid. Mais mon père a entendu notre dispute et nous a rejoints.

"Qu'est-ce qui se passe ici ?"

"Comme toujours, ton fils cause des problèmes, et maintenant il m'a insultée", a dit Erika d'un air suffisant. Elle savait que papa prendrait son parti.

"Josh ! Combien de fois vais-je devoir te dire de respecter ta mère !" a-t-il beuglé.

"Ce n'est pas ma mère ! C'est une méchante sorcière envoyée par l'enfer ! Je la déteste !" ai-je crié, les larmes aux yeux. J'ai vu l'expression de colère sur le visage de mon père et j'ai pensé qu'il allait me frapper. Mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, j'ai agi rapidement.

J'ai attrapé le cadre photo de ma mère des mains horribles d'Erica et je me suis enfui. Je suis arrivé à l'arrêt de bus et j'ai décidé de monter dans le premier qui passerait. Sans m'en rendre compte, je suis arrivé dans ma ville natale. J'ai marché dans ces rues dont je me souvenais à peine, me demandant si je pourrais trouver notre ancienne maison.

Heureusement, je me suis souvenu du quartier et j'ai vu notre maison. Mais une nouvelle famille y vivait et les enfants jouaient dans la cour. Les voir courir partout me rappelait à quel point mon enfance avait été horrible, grâce à ma belle-mère.

Je suis donc allé en ville et j'ai erré jusqu'à ce que je voie une sans-abri. Je reconnaîtrais ces yeux n'importe où. Elle ressemblait à ma mère. "Bonjour, madame", ai-je dit timidement.

"Que puis-je faire pour toi, jeune homme ?" m'a-t-elle répondu.

Je n'ai pas pu m'empêcher de me demander si elle était vraiment ma mère. Il était difficile de ne pas remarquer sa ressemblance. Mais comment pourrait-elle être ma mère ? Ma mère est morte depuis des années. "Es-tu Emma Fraser ? ai-je osé demander. Elle m'a enfin regardée, et ses yeux se sont agrandis.

"Tu me connais ?" a-t-elle demandé.

"Je m'appelle Josh", ai-je répondu.

"Josh ! C'est vraiment toi, mon fils ? Attends, bien sûr, c'est toi ! Oh mon dieu !" a-t-elle dit et m'a serré férocement dans ses bras. Nous avons pleuré pendant un moment, en nous serrant l'un contre l'autre.

"Maman, qu'est-ce qui s'est passé ? Mon père a dit que tu étais morte", ai-je demandé lorsque nous nous sommes calmés.

"Cette sale ordure ! Je n'arrive pas à croire qu'il ait dit que tu," a-t-elle dit avant d'interrompre puis reprendre : "Je me souviens de la fois où tu m'as rendu visite à l'hôpital. Mais au bout d'un moment, tu as cessé de venir, et Owen ne répondait plus à mes appels. J'ai pensé que quelque chose s'était passé."

"Il nous a fait déménager", lui ai-je dit.

"Cet homme horrible. Quand je suis sortie, j'ai découvert qu'Owen avait pris toutes nos économies et demandé le divorce. Il s'est aussi arrangé pour avoir la garde complète. Mais c'est par l'intermédiaire d'avocats qu'il s'est occupé de tout. Je n'avais aucun moyen de te retrouver", a poursuivi maman.

"Je n'arrive pas à croire qu'il ait fait ça, et surtout qu'il ait obtenu ma garde. Sa nouvelle femme me déteste depuis le début", ai-je ajouté.

"Je pense que cela a quelque chose à voir avec la lignée. Owen était obsédé par la transmission de son nom de famille. Mais de toute façon, j'ai dû vendre notre vieille maison, qui était la seule chose qu'il m'avait laissée, pour payer des avocats et des détectives privés pour te retrouver. Mais aucun d'entre eux n'a pu le faire", a expliqué maman.

"Je suis vraiment désole, maman !" ai-je dit en sanglotant.

"Ce n'est pas de ta faute. Tu étais un enfant. Je n'aurais pas dû abandonner, mais je n'avais plus d'argent. Personne ne voulait aider une femme sans abri. Mais tout ce qui compte, c'est que nous nous soyons trouvés", m'a-t-elle réconforté.

"Ne t'inquiète pas. Tu ne seras plus sans abri", ai-je dit. J'avais économisé pendant des années pour m'éloigner de mon père et de ma belle-mère. Ils ne louent pas aux jeunes de 17 ans, mais ma mère était une adulte. Nous avons trouvé un logement ensemble et nous avons recommencé notre vie.

J'ai trouvé un emploi après avoir obtenu mon diplôme et j'ai commencé à suivre des cours du soir, tandis que ma mère a enfin repris sa carrière qu'elle avait dû abandonner lorsqu'elle était tombée malade.

J'ai également changé mon nom de famille en "Fraser", le nom de jeune fille de ma mère, pour couper tout lien avec mon père. Il m'a enlevé à ma mère pendant de nombreuses années, il n'avait donc plus le droit de m'appeler fils.

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

1. La vérité finit par éclater. Certaines personnes malveillantes s'en sortent avec leurs plans, mais souvent, c'est le bien qui l'emporte.
2. Le sang ne fait pas la famille. Le père de Josh était obsédé par la question de la lignée, mais en fin de compte, son fils a changé de nom de famille parce qu'il n'était pas de la famille pour lui.

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Cette histoire est inspirée de la vie quotidienne de nos lecteurs et rédigée par un écrivain professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com