
Le procès Hallyday: l'un des avocats a fait une erreur qui pourrait avoir de graves répercussions
Procès Hallyday : Un lapsus fait par l'un des avocats lors de l’audience pourrait peser lourd dans la balance.
Voici nous parle du procès Hallyday qui s'est ouvert ce jeudi 15 mars sur une audience chargée en discussions d’avocats. L’un d’entre eux a d’ailleurs commis une erreur qui pourrait en dire long sur les détails de production du dernier album de la star.
Depuis que le scandale entourant le testament laissé derrière lui par Johnny Hallyday a débuté il y a plus d'un mois, tout le monde attend le début du procès dont la première audience a eu lieu ce jeudi 15 mars.
C'est à 14h30, au tribunal de grande instance de Nanterre que c'est ouvert le premier volet de ce procès etrès médiatisé. Les avocats de Laura Smet et David Hallyday et ceux de Laeticia Hallyday se sont donc affrontés.
En effet, les deux enfants les plus âgés du légendaire rockeur ont été déshérités en faveur de leur-belle mère qui est désormais la seule héritière de l'incroyable patrimoine de Johnny. Une situation que Laura et David n'acceptent tout simplement pas.
Ils veulent pouvoir avoir des droits sur le patrimoine immatériel de leur père ainsi que sur ses biens immobiliers.
Cependant, l'audience ne s'est pas déroulée comme tout le monde s'y attendait. Les avocats de Laura et David ont demandé un report d'audience à cause de certaines pièces transmises extrêmement tard par la partie adverse.
Et la cour a accédé à leur requête. Une autre demande des deux aînés était d'avoir un droit de regard sur le dernier album de leur père qui sortira à titre posthume.
L'avocate de David, Maître Carine Piccio a déclaré: "Avons-nous affaire à un album posthume ou validé du vivant de Johnny ? Rien ne permet d’assurer qu’il a été mixé [avant la mort du chanteur]. Et c’est cela qui donne la couleur à un album, pop, rock, reggae…"
Maître Ravanas, l'avocat de Laura a enchaîné en disant: "Mon hypothèse, c’est que l’album n’était pas terminé au moment de sa mort."
L'avocat de Warner, Eric Lauvaux, a fait de son mieux pour nier ses accusations mais il a commis un lapsus qui pourrait être une erreur ou bien un lapsus révélateur.
"Nous avons un album prêt auquel Johnny a donné son accord. Trois titres étaient encore en production quand il est mort, ils ne figurent pas sur le disque. Un album de 10 titres a été validé par lui et son équipe le 22 décembre." Une date que la partie adverse a trouvé très étrange qui s'est empressé de signaler qu'à ce moment -là, "[Johnny] était mort !"
Maître Lauvaux s'est immédiatement repris en disant: "Ah oui, pardon, le 22 novembre."