Marine Le Pen : «Il faut arrêter de distribuer la nationalité française n'importe comment et à n'importe qui»
Après le nouvel attentat terroriste qui s’est déroulé dans l’Aube vendredi dernier, Marine Le Pen a pris la parole et a fait une déclaration qui a suscité beaucoup de débats.
Radouane Lakdim, le terroriste de Carcassone et preneur d’otages à Trèbes a fait 4 morts et 16 blesses vendredi 23 mars.
Les hommes et femmes politiques de différents partis ont commenté ce drame et certains d'entre eux ont directement accusé le gouvernement de la tragédie qui a une nouvelle fois frappé les Français.
Ce lundi 26 mars 2018 Jean-Jacques Bourdin a reçu la présidente du Front national, dans "Bourdin Direct" sur BFMTV et RMC.
Selon le site d'informations AyoyeMonde, Marine Le Pen a déploré les premiers mots de la réaction de Gerard Colomb qui s’est exprimé a propos de l’auteur de trois attaques dans l’Aube qui ont fait quatre morts dont un gendarme.
«Avoir un ministre de l'Intérieur qui arrive et dont les premiers mots devant la caméra c'est de dire "Nous ne savions pas qu'il était radicalisé". "Nous ne le savions pas."».
La tentative de Jean-Jacques Bourdin d’expliquer que le ministre de l’Intérieur a plutôt dit qu'il ne pensait pas que Radouane Lakdim allait passer à l'acte, est passé inaperçu aux oreilles de Marine Le Pen qui a poursuivi :
«Manifestement Monsieur Collomb est totalement dépassé par les événements. Et donc je crois que, compte tenu de la situation, il faut en effet qu'il donne sa démission.»
Radouane Lakdim, un Marocain de 25 ans naturalisé Français à sa majorité, était fiché S. «Il était fiché S, mais à un certain moment, c’est difficile de savoir si cette fiche S est encore valable, si le type est actif ou pas. À partir du moment où vous êtes un solitaire, vous communiquez peu. Si vous communiquez peu, vous n’êtes pas décelable. Ça c’est un danger pour les services de renseignement», a expliqué à BFMTV l'ancien patron du Raid Jean-Michel Fauvergue. Mais la Presidente du FN était catégorique dans ses propos :
«Il faut arrêter de distribuer la nationalité française n'importe comment et à n'importe qui»