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Un père de 10 enfants a dit à une juge qu'il avait couché avec sa fille. Il aurait dû penser plus intelligemment

Iana Legland
22 avr. 2018
11:18

La juge Judy Sheindlin est une juge de Manhattan à la retraite qui est connue pour son approche directe et parfois tranchante.

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La juge Judy Sheindlin n'est pas une personne de laquelle il faut se moquer et Danny Gonzales l'a appris à ses dépens. Un épisode de son procès a été téléchargé sur YouTube le 15 juin 2012, montrant à quel point les choses se sont mal passées.

D'après les informations rapportées par Ms. Gabby, la voisine de Gonzales l'a poursuivit en justice après qu'il ait tiré sur ses fenêtres et ses portes coulissantes vitrées à l'aide de pistolets à plomb. Mais Gonzales blâmait le vendeur à qui il avait acheté ces pistolets.

Sa version des faits était que le vendeur avait tiré avec les armes pour prouver qu'elles fonctionnaient et que les fenêtres et les portes vitrées de sa voisine avaient accidentellement été abîmées.

La juge essayait d'avoir le fin mot de l'histoire et a posé des questions à Gonzales. C'est ainsi qu'elle a appris que Gonzales avait 10 enfants.

La juge Judy a admis que cela n'avait rien à voir avec l'affaire mais elle voulait savoir comment un homme de 21 ans pouvait avoir dix enfants.

Elle lui a ensuite demandé avec combien de femmes différentes il avait eu ces enfants. Gonzales a répondu en disant "à peu près quatre. Y compris votre fille." Il a rapidement essayé de se rattraper en disant que c'était une simple blague.

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La juge Judy n'a pas hésité une seule seconde et a répondu : "Laisse moi t'expliquer quelque chose petit malin. Je suis la seule à faire des blagues." Et c'est là que Gonzales a fait sa deuxième erreur.

Il lui a répondu que c'était peut-être son émission mais qu'il s'agissait de son épisode à lui. Elle lui a immédiatement rappelé qu'il n'avait pas d'épisode. La seule chose qu'elle voulait de lui était qu'il réponde à ses questions.

Elle a ajouté qu'elle devait baser sa décision sur ses réponses et lui a demandé s'il avait bien compris. Il lui a répondu que c'était le cas et elle a continué à s'occuper de l'affaire.

La juge lui a donc expliqué qu'il était reponsable des actes du vendeur puisque c'était lui qui l'avait invité dans son jardin et qui l'avait laissé installer une cible pour tester les pistolets. Gonzales a donc été condamné à payer pour les fenêtres de sa voisine.

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