
Danièle Obono: Les députés "pourraient avoir les moyens de se loger s'ils avaient une indemnité suffisante pour le faire"
Les députés "pourraient avoir les moyens de se loger s'ils avaient une indemnité suffisante pour le faire", lance Danièle Obono.
Danièle Obono est intervenue sur BFM TV et la députée LFI de Paris avait de nombreuses choses à dire!
Elle a accepté l'invitation de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce lundi et elle a parlé de sujets importants, notamment du fait que les députés non-parisiens peuvent désormais se faire rembourser leurs frais de logement dans la capitale jusqu'à 1200 euros par mois.
Elle a insisté sur le fait que cette indemnité devait rester et qu'elle était très importante pour préserver l'égalité entre élus.
"Vous voulez qu'on les loge où, les députés? Ils pourraient avoir les moyens de se loger s'ils avaient une indemnité suffisante pour le faire", a-t-elle déclaré.
Et en effet, depuis début 2018, les députés qui ne viennent pas de paris ou d'Ile-de-France peuvent se faire rembourser jusqu'à 1200 euros par mois afin de se loger à Paris.
Ils sont déjà environ 300 à profiter d'une chambre et d'un bureau "avec possiblité de couchage" à l'Assemblée. Comme cela avait été rapporté à la fin de l'année 2017, avant cette indemnité, il fallait compter au moins 3200 euros mensuel de frais d'hôtel pour un député.
Et Danièle Obono a son avis sur la question. En effet pour elle il ne faut pas oublier qu'il existe une différence de budget entre un député de Paris et les élus venant des autres régions de l'hexagone.
"Le problème pour les députés qui sont dans les autres régions, c'est que ça fait une charge en plus. Moi je n'en ai pas besoin, j'habite à Paris. Mais s'ils ont une indemnité en plus, c'est peut-être parce que c'est plus difficile et plus cher", a-t-elle rappelé.
"Ce que je trouve particulièrement indigne, c'est la vente à l'encan qui est faite des logements sociaux aujourd'hui, le fait qu'on enlève cinq euros d'APL aux familles les plus précaires" a ajouté la députée France insoumise.
"Je n'ai aucun problème à dire qu'il faut une échelle des salaires, une échelle des indemnités, y compris pour qu'il n'y ait pas d'écarts et que tout le monde puisse se loger dignement", a-t-elle conclu.