Un jeune couple de policiers a été sauvagement agressé devant leur fille de 3 ans. Voici les détails
Agression de policiers en Seine-et-Marne : un des deux suspects interpellé
Vers 21h mercredi, une brigadière en poste à Aulnay-sous-Bois et son compagnon, également policier en Seine-Saint-Denis, sortent de chez des amis, qui gardent habituellement leur petite fille.
Alors qu'ils installent leur fillette de 3 ans dans la voiture, deux hommes à bord d'un véhicule les interpellent et commencent à injurier la jeune femme, raconte une source policière à l'AFP. Selon cette même source :
"Ils les ont croisés par hasard et ils ont reconnu la policière qui les avait contrôlés à Aulnay-sous-Bois."
Les agresseurs descendent de voiture et donnent un coup de poing au visage de la jeune femme, qui a le bras en attelle à la suite d'un accident du travail. Ils s'attaquent ensuite à son compagnon, qui reçoit plusieurs coups de pied notamment.
La policière s'est vu prescrire quatre jours d'interruption totale de travail, son compagnon quinze. Les deux hommes, reconnus par la femme, ont été identifiés, a ajouté la source policière.
La jeune femme a par la suite reconnu les deux hommes, qui ont été identifiés. La police judiciaire a interpellé vendredi matin l'un des deux suspects, selon Europe 1 et l'AFP. Selon le Parisien, cette attaque serait en réalité des représailles, pour une intervention menée par la brigadière en mai à Aulnay-sous-Bois, et lors de laquelle elle s'était fracturé le poignet.
Emmanuel Macron a réagi face à cette attaque sur Twitter : "Pas de mots assez durs pour l'ignominie et la lâcheté des deux voyous qui ont agressé hier soir à Othis un couple de policiers en dehors de leur service sous les yeux de leur petite fille. Ils seront retrouvés et punis. Tout mon soutien pour ces policiers et leur famille."
"Tout sera mis en œuvre pour interpeller et déferrer à la justice les auteurs de l'odieuse agression qui a visé un couple de gardiens de la paix", "cet acte ignoble ne restera pas impuni", a de son côté promis le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.