
L'enquête qui n'a pas été "appréciée" par Brigitte Macron: l'Elysée exige le 'droit de réponse'
Un article écrit dans le magazine L'Express n’a pas plu à Brigitte Macron. Le cabinet de la première dame de l'Élysée exige un «droit de réponse» de la part du quotidien français.
L’histoire a commencé le 25 juillet dernier alors que le magazine L'Express écrit un article intitulé «"Chère Brigitte": ces Français qui écrivent à l'Élysée .
Il s’agit d’un article comme tout autre qui se focalise sur les lettres adressées à Brigitte Macron.
Pour que l’enquête soit complète, «L'Express est allé à la rencontre de citoyens qui ont écrit à la première dame.
À leur manière, ils racontent une histoire du pouvoir. Légèrement différente de la version officielle. Instructive . Jusque-là, tout va bien.
Mais après avoir parlé, les personnes satisfaites des retours positifs de la part de la première dame, le journaliste de L'Express évoque également ceux qui ont eu droit à des «Absence de réponse, délais trop longs ou courriers».
Et c’est là que tout se corse.
DES EXEMPLES «RATES»
Selon le cabinet de Brigitte Macron, L'Express aurait choisi de parler des exemples «ratés». Voici comment le conseiller de la première dame trouve cet article:
«Moins d'une dizaine de personnes qui ont écrit à Brigitte Macron figurent dans cet article sur 73.000 courriers reçus en un an. Ce qui représente un panel, que vous avez estimé représentatif, de 0,01%».
Il ajoute également des extraits de lettres de personnes satisfaites remerciant la première dame.
AUCUN DROIT DE RÉPONSE POUR L’INSTANT
Pour l’instant L'Express n’a pas encore présenté un «droit de réponse». À la place, le magazine a écrit un article intitulé disant «les services de Brigitte Macron n'ont pas apprécié notre article».
Dans cet article, il défend le journaliste mis en cause en disant que son enquête a été neutre. Le magazine invite les lecteurs à visiter l’article en question tout en ajoutant ne pas avoir eu le sentiment de manquer d'impartialité.
L’Express justifie sa légitimité en disant juste faire un « exercice d'information, différent de celui de communication».