
Landes: Une maman a donné des antidépresseurs à sa fille de 2 ans pour la calmer. Le père parle
Cette mère a récedivé malgré que deux de ses enfants avaient déjà été placés en famille d'accueil il y a cinq ans. Devant le tribunal, malgré toutes les attentes, le père a soutenu sa femme.
FranceBleu nous parle d’une mère de famille de Labastide d'Armagnac. Agée de 37 ans, celle-ci a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis ce mardi 11 septembre pour avoir donné des anxiolytiques à sa fille de 2 ans. Elle avait donné des antidépresseurs à sa fille de 2 ans, car elle la trouvait trop agitée.
Les faits se sont déroulés entre septembre 2016 et janvier 2017. C’est grâce à l’alerte d’une assistante familiale, début 2017 que ce nouveau cas de maltraitance des enfants a été signalé et a pu être jugé.
Surtout que la mère en question avait en effet déjà été inquiétée en 2013 pour des faits similaires sur deux autres de ses cinq enfants. A l’époque la procédure avait été classée sans suite, à cause de la santé psychique dérangée de cette femme. La garde de ses deux enfants lui a alors été retirée.

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En janvier 2017 l’assistante maternelle repère des traces suspectes sur les fesses de la petite fille, Ayana-Bella. De plus, elle trouve aussi que la fillette est souvent endormie.

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La femme qui s’occupait de l'enfant insiste donc sur une analyse des cheveux d'Ayana-Bella qui révèle qu'elle a ingéré du Lexomyl et du Tercian, des anxiolytiques susceptibles de nuire au développement intellectuel d'un enfant de cet âge.
Hier après-midi, la mère d'Ayana-Bella a été condamnée par le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan à 6 mois de prison avec sursis, son mari, lui a écopé 4 mois de prison avec sursis pour ne pas avoir empêcher sa femme de donner un médicament à caractère toxique à leur fille.
"Ce n'était qu'un demi cachet de Lexomyl par semaine, dans un biberon de coca, pour la calmer", explique le père de 45 ans lors d'une confrontation. Il affirme qu'il laissait faire pour ne pas s’embrouiller avec son épouse.
La représentante du parquet décrit des parents dangereux, qui récidivent malgré les avertissements. Pour l'avocate de la petite fille ce sont des parents criminels, qui ont mis la santé de leur bébé en danger pour avoir la paix.