L'hommage national à Charles Aznavour: quatre erreurs flagrantes commises par Emmanuel Macron

Lors de l'hommage national rendu à Charles Aznavour, Emmanuel Macron a commis quatre erreurs qui ont été remarquées.

Comme l'a rapporté Gala, Emmanuel Macron a fait quelques erreurs lors de l'éloge funèbre rendu à Charles Aznavour aux Invalides ce vendredi 5 octobre.

Un énorme public s'est rassemblé afin de faire ses adieux au légendaire Charles Aznavour ce vendredi 5 octobre. C'est aux Invalides que l'hommage national a eu lieu, à Paris.

Le chef de l'État Emmanuel Macron ainsi que sa femme Brigitte mais aussi le président et le Premier ministre arméniens étaient présents ainsi que les proches et la famille du légendaire artiste.

La cérémonie a été forte en émotions et Emmanuel Macron a fait un discours très touchant. Cependant, il a commis quelques erreurs qui ont été notées.

La première a été de parler de Charles Aznavour en disant: "Ce fils d'immigrés arméniens et grecs…". En effet, sa famille s'était exilée en Grèce mais n'y est en aucun cas rattachée bien que sa soeur y ait vu le jour.

La seconde a été de préciser le nombre de films dans lequel l'artiste a joué. "Sans jamais prétendre devenir comédien, il pu tourner dans 60 films" a déclaré le président alors que Charles Aznavour a joué dans 85 films.

La troisième a été de dire qu'Aznavour n'avait pas confiance en lui alors que ce sont les critiques français qui l'ont démonté et n'ont pas hésité à l'affubler de surnoms irrespectueux allant jusqu'à dire "il ne faut pas laisser un infirme monter sur scène". Difficile de rester de marbre en entendant Emmanuel Macron déclarer: "On dit qu'au début de sa carrière, Charles Aznavour se trouvait trop petit, pas assez beau, n'aimait pas son timbre ni sa voix".

"'L'indifférence', ce texte qui ressemble à du Verlaine chanté sur un tango obstiné, ou 'Le palais des chimères', qui tient de la chanson des rues et de la ballade ancienne" a été la quatrième erreur du président de la République. En effet, ce n'est pas Le palais des chimères mais de "nos" chimères…

Dans un autre article nous vous parlions de cet hommage national et de certaines critiques formulées par Robert Belleret. Pour en savoir plus sur le sujet, cliquez ici.