Rencontrez le premier coiffeur qui exerce ce métier depuis 97 ans

Le barbier new-yorkais Anthony Mancinelli n’a aucune intention de prendre sa retraite après plus de 90 ans, ce qui est tout un exploit pour la plus ancienne coupe de cheveux du monde.

À 107 ans, Anthony Mancinelli travaille toujours à temps plein et n’a aucune intention de ralentir.

Mancinelli a été nommé "le plus vieux barbier du monde" par Guinness World Records il y a 11 ans à 96 ans et continue de battre son propre record.

Interrogé à propos de la retraite chez Inside Edition, il a répondu: "Pourquoi le ferais-je?"

Il aura 108 ans en mars et entend continuer à travailler cinq jours par semaine, huit heures par jour, comme il le fait maintenant.

Les affaires vont bien au Anthony’s Barber Shop de New Windsor, à New York, où il a un noyau fidèle de clients, y compris son fils de 81 ans.

Mancinelli a-t-il le secret d'une longue vie? S'il l'a fait, il a dit qu'il l'aurait partagé avec les êtres chers qui l'avaient précédé, comme sa femme bien-aimée.

"Je suis marié depuis 69 ans", a-t-il déclaré. "Elle est morte il y a 14 ans. Elle me manque vraiment."

UNE AUTRE ACHARNEE DU TRAVAIL

Anthony n'est pas le seul centenaire a encore travailler sans intentionn de s'arrêter. En France, Henriette Ardouin a fêté ses 100 ans le 6 septembre dernier, ce qui lui a valu de recevoir la médaille de la ville de Luchon. Henriette travaille dans un studio photo dans cette ville de Haute Garonne, et ce, depuis 1948. Dans la ville, tout le monde la connait. Elle tient la boutique Madame Alix, une boutique photo.

"En 1948, ce n’était pas évident de trouver un emploi dans le monde de la photographie. Quand je suis arrivée à Luchon, je ne travaillais que l’été et on ne faisait que du noir et blanc. Heureusement, j’ai su évoluer et aujourd’hui, je développe principalement du numérique !"

Quand son supérieur est décédé, Henriette a repris la boutique elle même. Armée de son appareil photo, cette photographe hors pair s'occupe d'immortaliser les événements marquants de la ville depuis 70 ans. "Je n’ai aucune envie d’arrêter, je préfère rester en activité. Je ne suis pas fatiguée et je n’ai pas besoin de repos."