
L'avocat de Laeticia Hallyday se moque de David et de Laura lors d'une audience
Lors de l’audience au TGI de Paris, l’avocat de Laeticia Halliday n’a pas caché son désarroi face à la demande de gel des royalties de Johnny, faite par ses aînés.
Le 27 novembre s’est tenue l’audience sur le droit moral de l’œuvre et l’image de Johnny Halliday, au tribunal de grande instance de Paris. Les deux parties du clan Halliday et leurs avocats ont assisté à l’audience.
Les enfants aînés de Johnny, Laura Smet et David Halliday ont en effet demandé un gel des royalties versées par les maisons de disques, concernant la vente de l’album posthume «Mon pays, c’est l’amour».
Face à cette demande, l’avocat de Laeticia Halliday s’est emporté et accuse les enfants d’opportunistes.
Selon lui, ils veulent profiter du succès grandissant qui découle du dernier opus du rockeur. S’ils voulaient réellement geler les royalties, ils auraient dû en faire la demande lors de l’audience en début d’année.
Durant sa plaidoirie, l’avocat de la veuve s’est ouvertement moqué des aînés, en se questionnant sur leur prochain caprice.
LES ROYALTIES GELEES, LA DEMANDE DE RENVOI REJETEE
Mercredi, le gestionnaire désigné à s’occuper des biens de Johnny Halliday, a démissionné de la Bank of America. De ce fait, personne n’est en charge de la gestion des royalties dans les trusts.
Les avocats de Laeticia Halliday ont ainsi demandé un renvoi d’audience le temps de trouver un autre gestionnaire. Or, cette demande a été refusée, et le délibéré se déroulera le 18 décembre prochain.
«Qu'est-ce qu'ils vont demander dans six mois? Des petites cuillères?»
Cette démission marque l’abandon de l’affaire par la Bank of America. Rappelons que 12 juillet dernier, l’établissement était encore engagé dans l’affaire de l’héritage. Ainsi, la banque a demandé une action en justice pour faire entrer les biens du rockeur dans le trust.
Pour l’heure, les avocats des aînés ont adressé une demande à la justice afin d’imposer aux maisons de disques l’arrêt des versements des royalties ainsi que l’accès aux contrats entre le rockeur et son patrimoine artistique.
Suite à cette décision, Universal a refusé de montrer les contrats, tandis que Warner a accepté sous conditions.