Le neveu de Brigitte Macron demande de l'aide après les insultes et les menaces des gilets jaunes
Le neveu de Brogotte Macron, qui est propriétaire de la chocolaterie Jean-Trogneux, reçoit des menaces et insultes depuis le week end dernier.
Jean-Alexandre Trogneux est le neveu de Brigitte Macron et également le propriétaire de la chocolaterie Jean Trogneux située à Amiens. L'enseigne compte 8 boutiques dans les Hauts de France, et 40 salariés.
Depuis la manifestation des gilets jaunes qui a eu lieu le weekend dernier, le neveu par alliance du président de la république reçoit des insultes et des menaces à cause de la rumeur selon laquelle Emmanuel Macron serait le propriétaire de la chocolaterie.
"J’ai l’impression d’être un bouc émissaire, un défouloir. Il faut rétablir la vérité."
"On crache sur la vitrine des magasins. On raconte aux salariés qu’ils ont un salaud de patron. Des vendeuses arrivent en pleurs dans mon bureau. Pire, on a menacé de faire brûler la chocolaterie sur les réseaux sociaux. La personne a été placée en garde à vue. J’ai peur de l’acte d’un déséquilibré."
Depuis ce déferlement, Jean-Alexandre Trogneux a fait installer des caméras de surveillance et a également embauché des videurs. Cependant, les clients se font de plus en plus rares suite à un boycott total, ce qui impacte grandement le chiffre d'affaire de la chocolaterie.
A l'approche de Noël, les paniers garnis que ses clients lui commandent habituellement sont beaucoup moins demandés cette année. En 2019, le fils de Jean-Alexandre Trogneux, Jean Baptiste, se joindra à son père pour la gestion de la chocolaterie, ce qui fera de lui la 6e génération de Trogneux à reprendre l'enseigne.
EMMANUEL MACRON HUÉ
Mardi soir, Emmanuel Macron s’est rendu à la préfecture du Puy-en-Velay pour constater les dégâts laissés par l’incendie de samedi. Bien qu’il s’agisse d’une visite surprise, certains manifestants en gilet jaune ont eu vent de la présence du président sur les lieux.
A la sortie du chef de l’Etat de la préfecture, une vingtaine de gilets jaunes l’attendaient déjà devant les grilles. Alors que le président a voulu faire descendre sa vitre pour saluer la foule, les manifestants n’ont pas hésité à le huer. On pouvait entendre ceux qui voulaient sa démission, d’autres qui crient des insultes.