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Emmanuel Macron recadre les ministres sur l’ISF: 'Nous ne détricoterons rien'

Emmanuel Macron est opposé à la révision de l’impôt sur la fortune. Le chef de l’Etat n’a pas l’habitude de recadrer ses ministres en public de la sorte.

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Emmanuel Macron clôt le débat sur la révision de l’impôt sur la fortune. En conseil des ministres ce mercredi, il oppose une fin de non-recevoir à qui veut se lancer dans l’aventure de remettre le dossier sur la table des débats.

Dans sa prise de parole à l’Assemblée, le Premier ministre défend les dires du président sur la réforme de l’ISF. Selon Edouard Philippe, l’actuel IFI (impôt sur la fortune immobilière) ne craint pas de débat sur son évaluation.

«Nous ne détricoterons rien de ce qui a été fait depuis dix-huit mois!»

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Cette séquence a été diffusée en direct depuis le palais de l’Elysée et a été commentée par la journaliste Valérie Astruc.

Cette dernière ne manque pas d’indiquer que plusieurs ministres ont évoqué publiquement que le gouvernement pourrait réviser l’impôt sur la fortune, suivant l’évaluation prévue en septembre prochain.

UN RAPPEL A L’ORDRE ADRESSE A MARLENE SCHIAPPA

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Ce message du président visait particulièrement Marlène Schiappa, qui a émis un communiqué avec un en-tête de son ministère que l’ISF allait être rediscuté.

D’ailleurs, elle a apporté des précisions sur les explications de Benjamin Griveaux, mais qu’elle a malheureusement mal compris. Le porte-parole avait annoncé sur RTL que si l’évaluation n’est pas bonne, un sujet fera l’objet d’une réintroduction.

Il a également annoncé que dans le cas où une mesure ne fonctionne pas mais qu’elle coûte l’argent public, ils allaient le changer.

Toutefois, le chef de l’Etat indique qu’il est prêt à faire des modifications, mais pas sur la réforme de l’ISF. Le pouvoir en place est donc prêt à modifier l’IFI.

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Rappelons que le rétablissement de l’ISF est une demande du mouvement des gilets jaunes. D’ailleurs entre ces manifestants et le chef de l’Etat, la tension est palpable.

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«Si l'évaluation n'est pas la bonne, le sujet pourra être rouvert. Si une mesure qu'on a prise, qui coûte de l'argent public [...] ne fonctionne pas, si quelque chose ne marche pas, on n'est pas idiots, on va le changer.»

Cette tension n'est pas éventuellement un cas isolé, dans notre récent article, nous avons rapporté ici un autre cas en Puy-en-Velay, où le président a été accueilli par des gilets jaunes avec des insultes alors qu’il rendait visite à la préfecture incendiée de la ville.

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