Un syndicat de police se met en grève pour protester avec les gilets jaunes le samedi (Photo)
Vigi Ministère de l’intérieur, qui est un syndicat de police va renforcer les rangs des gilets jaunes. Vigi est en fait un syndicat affilié à la Fédération CGT-POLICE.
Ce syndicat n’a eu que 3,6% des suffrages lors les dernières élections professionnelles, donc c’est un syndicat très minoritaire.
De ce fait, le préavis que le syndicat a déposé n’aurait qu’une très faible portée.
Comme le Président du syndicat Alexandre Langlois a expliqué sur l’actu de 20minutes, au cas où les personnels actifs de la police n’ont pas le droit de faire la grève, les seuls concernés seront que les personnels administratifs, techniques, scientifiques et ouvriers d’état cuisiniers.
VIGI FAIT APPEL À UNE GRÈVE POUR LE 4e SAMEDI NOIR
Le jour du 5 décembre, le syndicat Vigi Ministère de l’intérieur a déposé un préavis de grève illimitée. Le syndicat de police a expliqué qu’il est mieux de rester ensemble, de se soutenir et aider le mouvement.
En effet, il préfère 'être avec le peuple au lieu de se mettre du côté du gouvernement et se battre contre le peuple.
Pendant la manifestation du samedi 1er décembre, parmis les blessés, 23 d’entre eux sont des forces de l’ordre. Le syndicat dit que si c’est pour être blessé il préfère recevoir des coups à la place du peuple français qu’à la place du gouvernement.
“Il est temps de s’organiser légalement et d’être solidaire avec eux, pour l’avantage de tous."
En outre, ils expliquent qu’ils ne seront pas en tenue lors du 4e acte du 08 décembre.
RECONNAISSANCE D’EMMANUEL MACRON AUX FORCES DE L’ORDRE
Le président de la République promet une prime exceptionnelle pour les forces de l’ordre en reconnaissance des engagements des forces envers l’Etat.
Il s’engage aussi pour le paiement des heures supplémentaires lors d’un déjeuner avec les CRS.
LE PRÉSIDENT DE LA IVe RÉPUBLIQUE ACCUEILLI PAR DES INSULTES
Emmanuel Macron a visité la préfecture du Puy-en-Velay après l’incendie survenue dans ce lieu pendant une manifestation des gilets jaunes.
La visite du président était gardée secrète mais les gilets jaunes ont pu s’en informer. A sa sortie du lieu, il a été attendu par des insultes et des cris de colères.