Explosion à Paris: un journaliste montre un bout de la vidéo, car cela a failli lui coûter la vie
C’est une fuite de gaz, à Paris, qui a transformé la rue de Trévise en zone de guerre. Un journaliste a montré une partie de la vidéo. "Ça m'a pratiquement explosé en pleine figure".
La tragédie s’est passée en plein Paris. Les immeubles ont tremblé et les vitres ont explosé.
Tels sont les témoignages des personnes vivant dans le quartier ou plus exactement dans la rue de Trévise.
Les riverains dont un journaliste avaient témoigné de la violence d’une explosion qui a quasiment soufflé une boulangerie. Si certains affiliaient l’évènement à un séisme, d’autres le décrivaient comme étant une zone de guerre.
Sur le compte Twitter de #Cartabianca, une vidéo a été partagée montrant une scène qui laissera tout un chacun bouche bée. Cette rue de Paris ressemblant réellement à une zone victime d’un attentat ou d’une guerre.
Pourtant, c’est bel et bien une fuite de gaz qui est la cause de ce drame. Une explosion en est le résultat causant ainsi trois décès.
Cette tragédie s’était passée dans une boulangerie du 9e arrondissement de Paris. Outre les 3 morts, une cinquantaine de personnes ont été blessées dont 10 grièvement blessées.
LES SIRÈNES ET LES ALARMES HURLENT
Dans la rue de Trévise, ce sont les cris, les alarmes et les sirènes qui forment la seule symphonie de cette tragédie. Ce samedi 12 janvier, cette terrible explosion avait été causée par une fuite de gaz.
Cela a littéralement transformé le paysage de la rue. C’est Valerio Orsolini, depuis sa fenêtre juste en face de la boulangerie qui filme le drame.
Les flammes faisaient plus d’un mètre de haut. Notons que ce journaliste italien était venu, à la base, pour couvrir la mobilisation des gilets jaunes.
Le visage en sang, il affirme
"Ça m'a pratiquement explosé en pleine figure".
Le drame avait commencé vers 8h37 avec un Paris toujours somnolent alors que les pompiers sont prévenus d’une fuite de gaz.
Cette dernière avait été signalée dans une boulangerie se trouvant à l’angle de la rue de Trévise et de la rue Sainte-Cécile. Une catastrophe s’en est suivie
"L'immeuble a tremblé, c'était vraiment très impressionnant"
un exemple des témoignages des riverains.
ZONE DE GUERRE À BRUXELLES
Des faits similaires face à cette image de zone de guerre ont également été enregistrés. On parle notamment des répercussions de l’action des gilets jaunes à Bruxelles.
Entre les voitures brûlées, le gaz lacrymogène, la violence était véritablement à son comble.