Le boulanger qui n'a pas laissé le policier entrer dans son magasin a été condamné à 70 heures de travaux d'intérêt général
L'affaire mettant en cause un boulanger qui n'a pas voulu qu'un policier entre dans son lieu de travail a été réglée. Le boulanger a été jugé coupable devant les tribunaux.
L’homme arrêté pour avoir refusé de servir un agent de police a été placé en garde à vue ce mardi 12 février. Le Parisien nous annonce ,deux jours après, que l’employé de la boulangerie a été condamné par les tribunaux.
Mais avant toute chose, faisons un petit rappel de la situation. Une vidéo montrant un employé de boulangerie ayant refusé de servir un policier a fait polémique sur les réseaux sociaux.
La discussion entre les deux hommes, devant la boulangerie du IIIe arrondissement de Paris, concernait l'interdiction du port d'arme à l'intérieur du commerce.
L'employé de 32 ans sous-entendait que l'agent avait une arme sur lui, tandis que ce dernier niait les faits. Le policier a fini par partir. Mais l'histoire ne s'arrête pas là puisque ce dernier a décidé de porter plainte.
Dix jours après l'incident, le jeune boulanger a été placé en garde-à-vue pour "refus de vente" et "outrage sur une personne dépositaire de l'ordre public".
La scène, devenue virale, a eu lieu le 2 février, en marge du 12e acte de mobilisation des Gilets jaunes.
UNE PEINE DE TRAVAUX D’INTÉRÊT GÉNÉRAL
Pendant le visionnage de la vidéo, l’homme a été aperçu en train de refouler grossièrement le policier. Ce dernier avait aussi rajouté un autre fait non-filmé. Le jeune homme aurait pointé un doigt d’honneur au fonctionnaire.
Lors du procès, l’accusé a reconnu les faits dont il est l’auteur. Il a donc plaider coupable.
La justice a, par conséquent, tranché une condamnation en travaux d'intérêt général. Grâce à sa comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, sa peine a atténuée. Ainsi, il doit purger une peine 70 heures de TIG.
Après la publication de la scène, la Maison Landemaine, propriétaire de la boulangerie, s’est exprimée. La direction de l’entreprise vise une atmosphère calme face à la manifestation des Gilets Jaunes.
Les valeurs d'accueil exigent donc que les policiers et les manifestants entrent sans arme ni cagoule à l’intérieur du commerce.
Mais la Dspap ou Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne n’approuve pas le fait de mettre sur le même pied d’égalité les policiers et les manifestants cagoulés.
UNE AUTRE CONDAMNATION
Ce boulanger n'est pas le seul à s'être tenu devant les forces de l'ordre durant les manifestions des Gilets Jaunes. Christophe Dettinger, alias "le Gitan de Massy" est devenu la figure emblématique des Gilets Jaunes depuis qu’il a tapé des forces de l’ordre lors de la manifestation du 5 janvier.
L’ancien boxeur a été placé en détention provisoire, puis un procès a eu lieu. L’homme a été condamné à 5 ans de prison.