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La "solitude" de Macron face aux familles des soldats tués au Burkina Faso

José Augustin
16 mai 2019
00:10

Le 14 mai 2019, un hommage national aux deux soldats tombés au combat a été organisé dans la capitale parisienne. Aux Invalides, le président de la République Emmanuel Macron a été très ému.

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Durant la nuit du 9 mai 2019, une opération de sauvetage d'otages a été lancé au Burkina Faso. Une mission décidée par le chef de l'État lors d'un déplacement en Roumanie.

Il aura fallu que 30 minutes à Macron pour faire son choix. Au matin du 10 mai 2019, quatres personnes ont été libérés mais les deux officiers marines Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello y ont perdu la vie.

Être président de la République Française est sans aucun doute un rôle comportant de lourds fardeaux.

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Les décisions prises dans le PC Jupiter peut signifier la vie ou la mort de nombreuses personnes, tant pour la France ou ses ennemis. On entend parfois dire que la mort hante l'Elysée et ceux qui s'y trouve.

Selon un proche d'Emmanuel Macron, le poste du président implique de prendre des décisions que seul lui peut prendre :

"C’est la solitude du pouvoir. Il est le chef des armées. A la fin des fins, c’est lui qui prend la décision",

a-t-il déclaré.

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L'ancien président de la République, François Hollande a bien illustrer le poids sur les épaules du chef de l'État :

"Présider la France, c’est épouser son malheur. C’est accompagner le long cortège de nos défunts",

a-t-il dit.

Le souvenir des attaques terroristes durant son mandat n'ont pas laissé l'ancien chef du palais de l'Elysée :

"La mort durant ces cinq ans ne m’a jamais quitté",

avait-il écrit dans son ouvrage intitulé "Les leçons du pouvoir".

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Selon Benjamin Griveaux, Emmanuel Macron était conscient de la menace terroriste :

"Dès les premiers jours, il a eu sur les épaules le poids du risque terroriste, il savait qu’il allait être amené à prendre des décisions qui pouvaient emporter la vie de commandos marine, de paras, pour combattre le terrorisme"

a-t-il déclaré

François Bayrou a aussi parlé de l'implication du chef d'État dans ses fonctions et des morts qui planent autour de ses décisions :

"Macron ne prend pas ça à la légère, regardez-le ! Cette dimension parfois tragique ne le quitte pas",

a-t-il déclaré avant de toucher un mot sur le visage du président qui vieillit prématurément et de ses cheveux blancs.

Le président de la République n'a pas vraiment de temps pour lui, il doit souvent courir partout pour régler les problèmes.

La fois où il a décidé d'écourter son séjour aux Pyrénées suite aux violences des Gilets jaunes

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