La mère de Vincent Lambert en colère après l'arrêt du traitement !
Fin de vie : Conformément à la décision de l'arrêt des soins, le 11 mai 2019, les soins donnés à Vincent Lambert se sont arrêtés. Une décision qui a rendu les parents de l'homme ainsi que ses avocats très en colère.
Durant dix ans, Vincent Lambert a été retenu dans son lit au CHU de Reims. Le lundi 20 mai 2019, au matin, le docteur Sanchez a envoyé deux mails, dont l'un aux parents, ce qui a provoqué leur colère.
La copie a été envoyée à l'AFP. Le mail annonçait la fin des traitements ainsi que le commencement de la sédation profonde et continue, à partir du lundi 20 mai 2019, le jour auquel les Lambert devaient aller déposer des recours pour bloquer la procédure.
Ils espéraient encore transférer leur fils dans un établissement spécialisé pour son handicap.
Durant des années, la décision a opposé la famille du malade, fervente catholique et Rachel, l'épouse de l'homme accidenté, soutenue par sa propre famille.
Lorsque le cas de Vincent Lambert est devenu une affaire nationale, ce sont deux visions de la société qui se sont opposées.
Selon la loi Claeys Leonetti de 2016, le suicide assisté et l'euthanasie sont interdits mais lorsqu'il s'agit "d'obstination déraisonnable", l'arrêt des traitements est comme dans ce cas-ci, autorisé.
Puisqu'il s'agit juste de maintien artificiel de la vie du patient, les traitements peuvent alors être suspendus.
Après avoir maintenu en vie, l'homme en état végétatif, pendant plus de dix ans, les médecins ont débuté l'arrêt des soins le lundi 20 mai au matin.
Selon le protocole habituel, ils accompagnent l'arrêt de l'alimentation par des anti-douleurs, pour que le malade ne ressente ni une sensation de faim, ni une sensation de soif.
Le but est d'amenuiser la souffrance de la personne. Le décès est alors tout simplement attendu dans les jours qui suivent.
Jusqu'à la dernière minute, les parents de Vincent Lambert se sont battus pour garder leur fils en vie. Ils ont tout fait pour contester cette décision que d'euthanasier leur fils. Mais finalement, les traitements vont être arrêtés.
Cette bataille devant les juridictions nationales et internationales aura duré pendant six ans.
EUTHANASIE VOULUE
Alors que d'autres luttent pour être en vie, d'autres mettent fin à leur vie, en toute tranquillité. Aurelia Brouwers n'était âgée que de 29 ans quand elle a poussé son dernier souffle.
Elle se trouvait dans le confort de sa maison familiale aux Pays-Bas et était entourée par ses proches et sa famille.