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Christophe Castaner : un technicien du son a été licencié après une question inappropriée

Dimanche 16 juin 2019, Christophe Castaner s’est rendu à Rouen pour le PC Sécurité de l’Armada. Un technicien a été viré après avoir interpellé le ministre.

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Pendant la visite officielle pour cet événement très important pour le monde de la mer, le ministre de l’Intérieur a été interpellé par un technicien du son de la festivité. Après la réaction du technicien envers le membre du gouvernement, il a été viré.

Via Facebook, l’homme dénonce qu’il a perdu son travail après avoir dit la vérité à un homme d’Etat.

Selon sa version, il a évoqué les violences policières faites à l’encontre des manifestants Gilets jaunes à Rouen.

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“J’ai pris mon courage à deux mains pour l’interpeller et lui parler, je lui ai dit “une pensée pour nos éborgnés”. Suite à cet échange, ses RG personnels ont relevé mon identité, mes intentions et presque toute ma vie…”,

s’est-il plaint.

“Je me suis fait virer comme une m**** du poste que j’occupais

C’est un licenciement abusif ! Maintenant je suis fiché S, j’en suis sur! Ce gros b***** m’a fait virer alors que je peine à gagner ma vie habituellement”,

a-t-il ajouté.

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VERSION DU GÉRANT DE LA SOCIÉTÉ

Pascal Bovin, gérant de la société Scorpion, a accordé une interview auprès de France Bleu.

Selon le chef d’entreprise, la rupture du contrat de travail n’est pas à cause de l’interpellation faite au ministre, mais plutôt à un manquement au devoir du technicienne.

"Il y a eu une vexation des organisateurs qui ont demandé à nous rencontrer. Mais dès que j'ai appris cette histoire, tout de suite j'ai dit qu'on ne pouvait pas continuer à collaborer avec un sous-traitant qui n'a pas de réserve vis-à-vis de la société pour laquelle il travaille.

Ce qui me gêne, c'est que mon entreprise a été mise en porte-à-faux et que ce technicien n'a pas respecté son devoir de réserve",

a expliqué Pascal Bovin.

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Après la médiatisation de cet incident, la société aurait reçu plusieurs mails insultants. Et le gérant de la compagnie a également expliqué qu’il ne s’agissait pas d’un licenciement puisque le technicien du son n’était pas un salarié mais un sous-traitant.

Après la réaction du jeune homme, les organisateurs vexés par la situation auraient même demandé à rencontrer le gérant de l’entreprise.

Bovin assure d’ailleurs que la rupture de contrat n’a pas été faite ni sous la pression des organisateurs ni celle des autorités.

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"Quand le technicien a su que le ministre allait venir, son comportement a changé. Et l'un de mes salariés m'a raconté que le technicien a interpellé directement Christophe Castaner.

Quand il l'a vu, il lui a parlé des gilets jaunes éborgnés par la police. Il n'a pas été agressif, ni désobligeant, visiblement le ministre ne s'est pas énervé et lui a dit : et pour les CRS, vous y pensez aussi",

a également témoigné le chef d’entreprise.

RÉPONSE À CHRISTOPHE CASTANER

Le ministre de l'intérieur a été invité sur le plateau du journal de LCI lundi 18 mars 2019. Le "premier flic" de la France est revenu sur les casses durant la manifestation des Gilets Jaunes.

Il a annoncé la poursuite en justice de deux dirigeants des "Gilets jaunes", l'un d'eux a répondu.

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