Emmanuel Macron hué par des Gilets jaunes avant le défilé de la fête nationale
14 Juillet 2019 : Peu après son arrivée sur les Champs-Élysées, le président de la République s'est fait hué par des manifestants.
Peu avant le coup d'envoi du défilé de la fête nationale, soit le début des festivités, le président de la République est descendu des Champs-Élysées à bord d'un "command car".
Sur son passage, alors qu'il exécutait la revue des troupes, aux côtés de son chef d'État major, des sifflets et huées provenant des "gilets jaunes" ont été entendus.
Ils étaient environ une quarantaine. Le groupe de manifestants qui se proclament "gilets jaunes" n'étaient pas vêtus des traditionnels gilets mais portaient, pour certains, uniquement des habits jaunes.
De nombreux dispositifs avaient été déployés pour éviter les manifestations, mais les "gilets jaunes" avaient réussi à infiltrer la foule.
Ces manifestants ont essayé de forcer une rangée de CRS sur l'avenue parisienne, ils ont voulu exprimer leurs mécontentements. Mais les forces de l'ordre ont rapidement encerclé les protestataires.
Sur une vidéo tweetée par un journaliste du Huffington Post, il est possible de voir l'une des figures des "gilets jaunes", Eric Drouet avec un drapeau tricolore à la main. Sur l'image, il est entouré par des policiers.
Dans la foule, un lâcher de ballons jaunes s'est fait, toujours pour exprimer le mécontentement. Vers 09h 15, Jérôme Rodrigues et Maxime Nicolle, des leaders des "gilets jaunes" ont aussi été interpellés près des Champs-Élysées.
Peu après 10 h, Éric Drouet, une figure du mouvement a pu être écarté par les forces de police.
Il est certain qu'un certain nombre de personnes ont voulu, de la même manière, exprimer leur opinion. Certes, les "gilets jaunes" se sont exprimés, durant des samedis et d'autres encore.
Mais selon le Premier ministre Edouard Philippe, le plus important est que "le défilé se soit bien passé" et que les Français aient pu extérioriser leur reconnaissance et confiance aux armées ainsi qu'aux blessés des armées.
La relation entre les présidents de la République et les gilets jaunes ont toujours été quelque peu étrange. Si Emmanuel Macron s'est fait huer, François Hollande a tout a fait réagi différemment.