Boris Johnson à l'Élysée: il pose son pied sur la table devant Emmanuel Macron

Le 22 août 2019, Emmanuel Macron avait Boris Johnson comme invité à l'Élysée. En évoquant l’épineuse question du Brexit, le Premier ministre anglais s’est permis de poser son pied sur la table devant le Président français. Quelle pouvait être donc la raison de ce geste ?

Ce jeudi 22 août, le Président de la République française a reçu Boris Johnson à l'Élysée. L’occasion pour discuter sur la question du Brexit. Malgré un afflux de photographes, il semblait que le Premier ministre anglais se sentait à l’aise lors de la conversation.

Assis dans son fauteuil, Boris Johnson s’est permis même de poser son pied sur une table basse se trouvant juste devant lui. Quelle pouvait être donc la raison de ce geste en trop ? Un manque de respect ?

Visiblement, non. En regardant la vidéo postée le 22 août 2019 sur Twitter par un journaliste de Sky News, Tom Rayner, on peut remarquer que le Britannique pose vraiment son pied sur la table, mais uniquement pour une fraction de seconde.

En plus, le Président français commence à plaisanter à propos de cette table basse en la tapotant avec un sourire. Le Premier ministre anglais continue la blague par son geste du pied et s’excuse tout de suite en levant son bras vers les photographes.

"Il semble que le président bavardait, tout en insinuant que la table pouvait aussi être utilisée comme un repose-pied si le Premier ministre souhaitait s’étendre" lit-on sur Twitter.

Ainsi, il ne s’agit pas du tout d’un manque de respect entre les deux hommes qui ont poursuivi en toute bienveillance leur dialogue. Une petite plaisanterie qui aura en tout cas fait couler beaucoup d’encre. Une boutade qui n’empêchera pas les moqueries et les récupérations politiques.

Un journaliste du média grec Kathimerini a écrit, par exemple, sur son Twitter que ce geste avait été :

"Un pas en avant dans les négociations sur le Brexit."

Graham Simpson a tweeté, à son tour :

"Johnson est une honte pour notre pays."

Dans le post de Nic Boothby on peut lire :

"Mais que diable enseignent-ils au collège Eton ? Certainement pas les bonnes manières."