Les problèmes de Jean-Marie Bigard avec les impôts : le comédien a perdu en appel
Le 26 novembre 2019, un arrêt rendu par la Cour administrative de Paris annonce que la société de production de Jean-Marie Bigard était en plein redressement fiscal, selon les informations de Capital. L'humoriste est donc débiteur de sommes de taxes supplémentaires, dont le montant n’a pas été révélé, pour une période de deux ans, de septembre 2011 à 2013.
Jean-Marie Bigard traverse une mauvaise passe. Alors que l'humoriste bat actuellement campagne pour la Mairie de Paris, en tant que candidat suppléant dans le VIe arrondissement sur la liste du forain Marcel Campion, la Cour de Justice a confirmé qu'il était en pleine procédure de redressement fiscal.
"J'ai un contrôle fiscal depuis 30 ans !"
Selon les informations relayées par Capital, une décision rendue par la Cour administrative d’appel de Paris, mardi le 26 novembre 2019, considère effectivement que la société J.M.B. Productions, chargée de produire les shows de l'artiste et en vendre les droits de diffusion, est redevable de montants d'impôts subsidiaires pour la période de septembre 2011 à 2013.
Un arrêt pour lequel il avait déjà saisi la justice, qui a en fin de compte donné raison au FISC, que l'humoriste avait en 2017 surnommé "Fédération Internationale de Sodomie Citoyenne".
"J'ai un contrôle fiscal depuis 30 ans ! Je suis fiscalement contrôlé depuis 30 ans, sans interruption. Ils habitent à la maison !",
révélait-il à l'époque.
UNE SOMME INCONNUE POUR LE MOMENT
Visiblement régulièrement en colère contre les impôts, Jean-Marie Bigard devra donc se libérer de cotisations supplémentaires, dont le montant n’a pas encore été révélé.
Néanmoins comme le précise Capital, la somme pourrait s’élever à hauteur de plusieurs milliers d’euros, certainement à cause de la présence de pénalités de retard.
J.M.B. Productions aurait reporté 700.000 euros qui figureraient dans les bilans annuels de la société de septembre 2011 et 2013 à l’aide d’une astuce comptable, très "courante dans ce milieu", où "les entreprises sont tentées de moduler certains bénéfices afin de minimiser leur profit et d’échapper à l’impôt", comme l’indique Eric Hainaut, expert-comptable et fondateur d’un cabinet d’expertise spécialisé dans la culture et les médias qui a répondu aux questions de Capital.
Une belle somme que l’humoriste qui correspond à la vente des droits d’exploitations des shows “100 villes 100 blagues” et “Numéro 9 de Bigard” à Europacorp Diffusion et TF1 Videos. Jean-Marie Bigard est en conflit avec Muriel Robinet l'insulte violemment. Il la conseille de "laisser ses enfants tranquilles".