Paris : un bâtiment du marché de Rungis transformé en morgue face à la surmortalité
Face au danger causé par le coronavirus, des précautions ont été prises afin de limiter le nombre de victimes. Toutefois, un constat est fait : le monde enregistre chaque jour de nombreuses pertes. C’est à cet effet qu’un bâtiment de Rungis, a été transformé en morgue, pour abriter les corps des nombreuses victimes.
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Le coronavirus est une pandémie qui en 2020, a fait à travers le monde, de nombreuses victimes. Si plusieurs mesures ont été mises en place pour limiter sa propagation, le nombre de victimes continue tout de même d’augmenter.
Ainsi, c’est pris de cours par l’assaut du taux de mortalité, qu’en France, un entrepôt est réquisitionné pour servir de morgue, aux personnes décédées.
TRANSFORMÉ EN MORGUE
La Semmaris est la société gestionnaire du "Ventre de Paris". D’après Le Parisien, celle-ci a confirmé que l’un de ses entrepôts sera transformé en morgue, pour accueillir le trop-plein de victimes du coronavirus.
En effet, le bâtiment a été réquisitionné mercredi 01 avril 2020, par le préfet de police de la zone de défense et de sécurité d’Île-de-France. La décision aurait ainsi été prise pour soulager les services funéraires régionaux, dans leur travail.
L’AMÉNAGEMENT DU BÂTIMENT
Sachant qu’il était question de débuter l’aménagement du site au plus vite, les travaux ont commencé le 02 avril 2020. De ce fait, ici l’objectif est de terminer rapidement, afin de pouvoir accueillir les premières familles à partir de lundi 06 avril 2020.
Selon les sources, la capacité d’accueil du nombre maximal de cercueils dans cette morgue improvisée, est située entre 800 et 1000 places.
CE N’EST PAS LA PREMIÈRE FOIS
Si cette nouvelle est une surprise pour de nombreuses personnes, en réalité, il ne s’agit pas là d’un fait complètement exclusif. Car en effet, quelques années auparavant, un bâtiment de Rungis avait déjà été réquisitionné par la préfecture, pour les mêmes raisons.
En effet, cette année-là, un bâtiment de plus de 4 000 m2 avait été utilisé pour accueillir les victimes de la canicule de l’été de 2003.
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