“Apprendre à t'aimer” (M6) avec Julie de Bona : 5 petites choses à savoir avant de regarder le film
Le 08 septembre 2020, la chaîne M6 diffuse le téléfilm "Apprendre à t’aimer" à 21 h 05. La soirée va être autour du thème de la trisomie 21 avec Ary Abittan et Julie de Bona.
La trisomie est considérée comme tabou chez les parents. La réalisatrice du téléfilm, Stéphanie Pillonca a de ce fait exploiter le sujet, faisant ressortir le drame, la difficulté des parents mais surtout, l’importance du soutien face à la situation.
Pour vous donner un avant-goût et attiser votre curiosité, voici 5 choses à savoir avant de regarder l’œuvre en question.
UN TÉLÉFILM SUR LA TRISOMIE
“Apprendre à t’aimer” s’est basé uniquement sur la trisomie 21. Il a été remarquable, distingué au festival de Luchon et a produit un débat en plateau et aussi deux commentaires. Le thème de la trisomie est peu parlé à la télévision, c’est pour cette raison même que la réalisatrice l’a opté.
Pour l’écrire, Stéphanie Pillonca s’est beaucoup renseignée sur la maladie. Elle était même témoin d’un récit rapporté par les hommes qui sont très affectés par la trisomie et qui ont du mal à être acceptés.
UN PETIT COUP D’ŒIL
Le téléfilm qui va être diffusé sur la chaîne M6 retrace la vie d’une petite famille dont l’enfant est atteint du Syndrome de Down.
Les deux parents sont bouleversés, eux qui ont attendu impatiemment l’arrivée de leur petite fille. La maladie considérée comme tabou mais le couple a aussi fait face à une épreuve difficile, affronte même la réaction des gens autour d’eux.
Évidemment, la situation a affecté le couple, voire un chamboulement. De ce fait, l’histoire est donc centrée sur le drame, le rejet des personnes atteintes de la trisomie 21, ou encore l’acceptation de la différence.
LE CHOIX DES ACTEURS
Le rôle de Frank est tenu par l'humoriste Ary Abittan. Si ce dernier a l’habitude de figurer dans des rôles comiques, cette fois-ci l'acteur de "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?"sera en effet dans la peau d’un père meurtri par la douleur. Son chagrin, il le noie dans le travail, incapable de regarder sa fille dans les yeux.
Quant à Cécile, sa femme est incarnée par Julie de Bona. Celle-ci reste plutôt forte face à la situation, et lutte délibérément pour son enfant ainsi que pour son couple.
Les seconds rôles dans le téléfilm “Apprendre à t’aimer” sont attribués à Youssef Hajdi, le meilleur ami de Frank, la belle-mère de Cécile, par contre est jouée par Annie Grégorio. Cette dernière a déjà été vue dans “Plus belle la vie”.
UN TOURNAGE REMPLI D'ÉMOTION
“Apprendre à t’aimer” a été réalisé par la meilleure équipe du tournage. Et comme confiait Julie de Bona, l’émotion était au rendez-vous, de même pour l’équipe.
Ary Abittan et Julie de Bona incarnent le rôle des parents de la petite Sarah. Et cette dernière, est atteinte de la trisomie 21 est âgée d’un an et demi dans la vraie vie. Et elle se nomme Naomi.
Peu avant le tournage, Ary Abittan et Julie de Bona ont fait la rencontre des vrais parents de la petite. La petite Sarah était drôle et jouait bien son rôle disait celle qui est supposée être sa mère dans le téléfilm.
L’AVIS DE JULIE DE BONA
C’était une première pour Julie de Bona de jouer le rôle d’une mère avec un enfant atteint de trisomie. L’actrice ressentait quelque peu la peur mais aussi une découverte. Dans une interview, elle a même souligné :
“C'est la première fois que j'ai eu aussi peur entre «moteur !» et «coupez !», car je lâchais prise totalement.”
Elle qui est déjà mère d’un petit garçon a révélé avoir vécu une expérience grandiose durant le tournage du téléfilm. Julie de Bona avait même senti la fragilité des enfants et avait envie de les protéger.
UNE FILLE ATTEINT DE TRISOMIE 21, DISCRIMINÉE
Stéphanie Pillonca a mis en avant dans le téléfilm “Apprendre à t’aimer” la discrimination dont souffrent les enfants atteints de la trisomie 21.
Ils sont pointés du doigt, mis à l’écart, comme le cas d’une petite fille de 5 ans, refusée par un club de vacances d’un camping. Cette injustice, les parents de la petite l’ont dévoilé sur les réseaux sociaux.