Attentat de Nice : l’enquête dévoile une liaison possible avec l’affaire Samuel Paty
Le meurtre de Samuel Paty et l’attentat de Nice seraient-ils liés ? C’est du moins ce que les enquêteurs semblent avoir trouvé.
Le 29 octobre 2020, Nice a tremblé de terreur à cause de l’assaut de la basilique Notre-Dame, orchestré par Brahim A. Selon les données recueillies dans le téléphone de ce dernier, notamment une photographie de l’assassin de Samuel Paty, il se pourrait qu’il y ait un lien entre les deux affaires.
DIX MINUTES DEVANT LA BASILIQUE
D’après l’enquête, Brahim A. est arrivé à Nice le 27 octobre 2020, au soir. Le lendemain matin, le terroriste, à pied, va sur son futur lieu de crime où il circule “à quatre reprises aux abords de la basilique Notre Dame de Nice”, s’asseyant une dizaine de minutes, selon le Parisien.
Le jour de l’attaque, celui qui aurait un lien avec Daesh, est entré dans une mosquée avant de tuer de sang-froid trois personnes quelques minutes plus tard. Toutefois, l’auteur de cet acte ne s’en est pas sorti indemne parce qu’il a été grièvement blessé par les balles des policiers.
D’ailleurs, celui-ci est encore sous traitement et son l’état est encore critique.
UN LIEN ÉTABLI AVEC L’AFFAIRE SAMUEL PATY
Pendant que Brahim A. est soigné à l’hôpital, les enquêtes continuent et il s’avère qu’elles ont avancé. Si bien qu’à l’heure actuelle, selon les informations relayées par Le Parisien, il est déjà possible d’établir un lien avec la décapitation de Samuel Paty, le prof d’histoire-géographie.
Ainsi, le téléphone de l’assaillant de Nice présente une photographie du tueur islamiste mais aussi un message audio dédié à Abdoullakh Anzorov, qualifiant la France de “pays de mécréants” ainsi que des photographies relatives au groupe État islamiste.
“Il s'agissait de deux individus ayant été au contact de l'auteur présumé des faits à Nice, de trois individus liés au parcours migratoire de l'auteur présumé, et de personnes apparaissant dans l'environnement de ces individus”,
déclare le parquet chargé de l’affaire, rapporté par Le Parisien.
L’ASSAILLANT EST POSITIF AU COVID-19
Quoi qu’il en soit, l’affaire suit son cours pendant que Brahim A. est sous surveillance à l’hôpital. Toutefois, il s’avère que celui-ci est positif au Covid, mettant en danger la vie des policiers qui l’ont attrapé et les médecins qui le soignent.