Jallal Hami décédé lors d’un bizutage : 7 ex-militaires jugés 8 ans après sa noyade
En 2012, Jallal Hami trouve la mort lors d’un bizutage qui a mal tourné. Huit ans après son décès, cinq anciens élèves et deux ex-membres de la hiérarchie de Saint-Cyr Coëtquidan doivent comparaître pour “homicide involontaire”.
Le procès qui se déroulera au tribunal correctionnel de Rennes commence lundi 23 novembre 2020. À la barre, sept anciens militaires de la prestigieuse école militaire Saint-Cyr Coëtquidan, impliqué dans la tragique disparition de Jallal Hami.
“Saint-cyrien dans l'âme”
La nuit du 29 au 30 octobre 2012, le diplômé de Sciences Po s’est noyé dans un étang de 9°C et profond de 2,70 m. Notons que la noyade était survenue lors d’un “bahutage”, un argot cyrard. Ce mot désigne en réalité une “transmission des traditions”.
"Jallal Hami est mort à 24 ans et la France a perdu l’un des jeunes hommes les plus brillants de sa génération." Merci @lemondefr pour cet hommage à la hauteur de notre ancien élève tragiquement disparu. Nous ne l'oublions pas. https://t.co/mHqBekbxHp
— Sciences Po (@sciencespo) November 23, 2020
L’enquête révèle que ce soir-là Jallal Hami et élèves de l’école, avait pour épreuve de traverser l’étang, qui était interdit à la baignade. Le thème était le débarquement allié en Provence, en 1944.
Toujours est-il que c’est durant ce “simple” bizutage” que l’ancien élève officier repêché avec un casque, des treillis militaire et des rangers aux pieds, perd la vie, mettant ainsi sa famille en deuil.
Mort à 24 anshttps://t.co/LaHuZJY6Ml
— Closer (@closerfr) November 23, 2020
“Saint-cyrien dans l'âme, il avait des valeurs humaines et patriotiques”,
a-t-elle dit à Libération.
SEPT ANCIENS MILITAIRES COMPARAISSENT
À l’époque, après que les pompiers eurent retrouvé le corps, l’enquête conduit à la mise en examen de huit militaires pour homicide involontaire dont le général Antoine Windeck, qui bénéficiera pas la suite d’un non-lieu.
Sept militaires devant le tribunal pour la mort d’un élève-officier à Saint-Cyr. Jallal Hami, 24 ans, est mort noyé en octobre 2012 lors d’une « activité de tradition » mal encadrée. https://t.co/2BW2iw7wQN
— Le Monde (@lemondefr) November 23, 2020
Quoi qu’il en soit, un peu plus de huit ans après le drame, l’affaire continue et sept ex-militaires comparaissent au au tribunal correctionnel de Rennes, le du lundi 23 au vendredi 27 novembre 2020.
Et jusque-là, un accusé sur sept plaide coupable. Son avocat, Me Thierry Fillion, affirme que son client se sent “en partie responsable du drame” et qu’il porte “toujours une certaine blessure”.
Saint-Cyr : Jallal Hami, mort au nom d'une «transmission des traditions» https://t.co/25aZyoUrpA pic.twitter.com/Cak557porL
— Libération (@libe) November 22, 2020
JONATHANN AVOUE AVOIR VOULU TUER ALEXIA
Le procès sur la mort de Jallal Hami se poursuit donc. Une autre affaire a également fait parler d’elle récemment ; il s’agit du meurtre d’Alexia Daval. D’ailleurs, lors du quatrième jour de son procès, Jonathann reconnaît avoir voulu tuer sa femme.
Procès Daval: Jean-Pierre Fouillot est "persuadé qu'il y a un phénomène déclencheur" dont Jonathann n'a pas parlé pic.twitter.com/7saFqALesg
— BFMTV (@BFMTV) November 20, 2020