Delphine et Cedric Jubillar, la famille "loin de la caricature qu'on en a faite"
La disparition de Delphine Jubillar, cette infirmière vivant à Cagnac-les-Mines, de nombreuses révélations ont été faites sur sa vie et son couple en même temps que le ciel et la terre sont retournées dans l'espoir de la retrouver.
La vie de la mère de famille de 33 ans est passée au crible et de nombreuses informations sont révélées par les enquêteurs, les voisins ou les proches de la famille au fur et à mesure que l'enquête avance.
Le Point a ainsi fait un résumé des rumeurs qui ont fait leur apparition concernant le couple et a tenu à démêler le vrai du faux.
SA RELATION AVEC SON MARI CÉDRIC
On sait de source sûre que l'infirmière était en instance de divorce de son mari Cédric Jubillar à sa demande. Elle souhaitait en effet se séparer de cet artisan qui est le père de ses deux enfants et qui s'est rapidement retrouvé pointé du doigt par les internautes comme étant un potentiel suspect.
Les enquêteurs n'ont cependant pour l'instant rien trouvé permettant de lier Cédric Jubillar à la disparition de sa femme. Son avocat, Maître Alary, n'a de cesse que de défendre son client qu'il présente comme étant un père de famille aimant et travailleur, ne ressemblant pas au portrait que certains de ses détracteurs cherchent à dresser. Il déclare :
"C'est sûr, c'est plus croustillant de se dire que c'est un mari violent, insultant, fainéant, marginal, qui n'est pas capable de finir la maison, que sa femme veut divorcer et que lui n'est pas d'accord [...] Le problème c'est que Cédric Jubillar n'est rien de tout ça ! Peut-être avait-il plus de mal à nouer des relations sociales que sa femme, mais cela ne fait pas de lui un ours."
LEUR QUOTIDIEN
Depuis le début de l'enquête, le quotidien de la petite famille attire aussi beaucoup l'attention. Décrit comme étant un couple calme et discret, ils avaient pris la décision de se séparer mais faisaient de leur mieux pour que leur divorce n'affecte pas leurs enfants et on les voyait régulièrement dans les rues de leur petite commune, notamment le week-end lorsqu'ils se rendaient aux activités extra-scolaires de leurs enfants. Dans l'article du Point on peut ainsi lire :
"Le samedi, on les voyait passer tous les quatre rue Jean-Jaurès en direction du lac de Cagnac, où se trouve le club de foot : la petite, E., en poussette ou sur un tricycle, l'aîné, L., sur son vélo, suivis de Kluski et Oprey, qui ne portaient ni laisse ni collier."
Des précisions qui donnent une idée de leur quotidien et des efforts mis en place par Cédric et Delphine Jubillar afin que leur divorce affecte leurs enfants le moins possible.
LEUR MAISON
La maison du couple attirait aussi l'attention des autres habitants de la commune car elle n'a jamais été finie ce qui a beaucoup surpris les internautes et leurs voisins comme l'explique un riverain :
"Il l'a construite lui-même avec des copains. Puis on n'a jamais revu les copains... et la maison est restée en l'état."
Maître Alary, avocat du père de famille, déplore cependant l'attention qui est accordée à ce détail de la vie de son client. Il rappelle que la famille avait des moyens limités et qu'ils ne pouvaient tout simplement pas payer un architecte pour terminer leur maison et que ce n'est pas une chose dont on devrait leur tenir rigueur.