Décès de la petite Mila : le tribunal réfute la théorie de la belle-mère après cinq ans
Près de cinq ans après son décès, le procès de la petite Mila continue d’être poursuivi afin d’élucider cette affaire. Portée devant le tribunal des Pyrénées-Orientales, plusieurs experts de la médecine légale ont témoigné sur les causes de la mort de la fillette. Zoom sur les aveux des experts.
En août 2016, Mila âgée de 2 ans, succombait face à la violence répétée de sa belle-mère à son égard. Cinq ans plus tard, l’affaire continue d’être poursuivie en justice selon les informations de France 3 Régions. Ouvert depuis le vendredi 12 février 2021, le procès contre Sabrina Meulen a repris son cours.
Comme l’a dévoilé un extrait de vidéo de l’audience, les experts en médecine légale se sont succédés à la barre afin de révéler les causes du décès de la fille de 24 mois. Des auditions qui ont conduit au refus de la théorie de la grand-mère par le tribunal.
UNE THÉORIE JUGÉE IRRECEVABLE
Le lundi 15 février 2021, les professionnels de la médecine se sont relayés tour à tour à la barre du tribunal des Pyrénées-Orientales. Leurs témoignages évoquent le décès de la petite fille suite à un œdème cérébral, et à des hémorragies causées par plusieurs légions.
Le médecin légiste affirme que la chute unique de ce bébé ne pouvait pas être la cause de toutes ses lésions qu’il a examinées sur son corps.
Mort de la petite Mila : l’accusée s’est présentée libre à son procès aux assises des Pyrénées-Orientales https://t.co/w08jfvjJtx pic.twitter.com/7CzcKRGRL1
— France 3 Occitanie (Toulouse) (@France3MidiPy) February 12, 2021
Rappelons qu’au moment de l’incident tragique, la belle-mère de la fillette s’était justifiée auprès des services de secours en affirmant la chute de Mila dans la douche.
Une théorie à laquelle l’expert légiste s’inscrit en faux. Ce dernier a rajouté en expliquant que le décès de Mila a été causé par des chocs répétés.
Il a également souligné que le corps de la fillette était couvert de près d’une cinquantaine d'ecchymoses, dont la preuve des pressions des coups.
Assises des Pyrénées-Orientales/ Affaire de la petite #Mila : l'accusée, libre, est présente pour son procès #pyreneesorientaleshttps://t.co/b7Zs5TINOY via @lindependant
— L'Indépendant (@lindependant) February 12, 2021
UNE MALTRAITANCE DÉCELÉE
Depuis les faits tragiques en 2016, la trentenaire qui avait la garde de la fille de 24 mois nie l’existence de toute violence. Après une autopsie minutieusement menée par les experts, il en résulte que la petite Mila était victime de maltraitance.
Accusée de la mort de la petite Mila, Sabrina jugée aux assises des P.- O. : "Mes enfants, c’est tout pour moi" https://t.co/AwaXirfV4c pic.twitter.com/6dAhnoGsAy
— Midi Libre (@Midilibre) February 13, 2021
Mais en l’absence des preuves, les avocats de Sabrina Meulen plaident pour sa non-culpabilité, tandis que la famille maternelle de l’enfant quant à elle, refuse de croire à la version donnée par la femme de 35 ans.
L'AFFAIRE TONY TRADUIT EN JUSTICE
Le lundi 1er février 2021, le tout premier procès de cette affaire Tony a débuté cinq ans après son décès tragique. La cour d’assise de la Marne a accueilli le témoignage bouleversant du légiste et des enquêteurs. Découvrez les déclarations des experts.
#Tony : Bonjour à tous ! En ce lundi pluvieux, nous sommes à Reims, devant la cour d'assises de la Marne, pour suivre le procès censé faire la lumière sur la mort du petit Tony, en novembre 2016. cc @20Minutes pic.twitter.com/Il4l8zt5Sh
— Vincent Vantighem (@vvantighem) February 1, 2021