Meurtre de Samuel Paty : “J’ai menti”, avoue la collégienne qui avait accusé le professeur
Le 7 mars 2021, la collégienne qui avait accusé le professeur Samuel Patty d’islamophobie a admis avoir menti. Elle a, en effet, avoué qu’elle n’avait pas assisté au cours sur la laïcité disposé par l’enseignant le 6 octobre 2020.
L’affaire Samuel Patty a eu un nouveau chamboulement, le 7 mars 2021. La jeune fille qui s’est plainte à son père que son professeur a montré des caricatures de Mahomet a reconnu qu’elle avait menti tout ce temps.
Il semblerait qu'elle n'ait même pas assisté au cours. La collégienne a craint la réaction de son père et aurait inventé cette histoire afin de cacher son exclusion.
🔴 Info Le Parisien | La collégienne qui avait accusé Samuel Paty d'islamophobie a avoué avoir menti : elle n’était pas présente lors du cours sur les caricatures de Charlie Hebdo ⤵https://t.co/JdCrrN4z3g
— Le Parisien (@le_Parisien) March 7, 2021
“Je n’étais pas là le jour des caricatures”
C’est triste, en effet. Samuel Patty a rendu l'âme à cause des mensonges d’une jeune adolescente de 13 ans. Et cette dernière a reconnu les faits lors de sa garde à vue puis devant le juge antiterroriste.
D’après ses dires, elle n’était pas présente le jour où les caricatures ont été montrées par le professeur Samuel Patty. Plusieurs de ses camarades ont soutenu qu’elle n’était présente que la veille du cours, lors d'une séance liminaire. Aucun dessin n’a été projeté ce jour.
🔴 Affaire #SamuelPaty : la #collégienne à l'origine de la polémique avoue avoir menti.https://t.co/OIgl3jAG87
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) March 7, 2021
La jeune fille a d’abord nié les faits avancer par ses amis. C’est seulement lors de son avant-dernière audition qu’elle a admis avoir menti sur la situation, apparemment pour ne pas "décevoir" son père.
“J'ai menti sur un truc. (...) Je n’étais pas là le jour des caricatures”,
L'engrenage terrible qui mena à la décapitation de Samuel Paty trouve son origine dans les mensonges d'une collégienne de 13 ans, qui n'a pas osé avouer son mauvais comportement à l'école https://t.co/ifMpTYOc8d
— Le Figaro (@Le_Figaro) March 7, 2021
LE REGRET DE LA COLLÉGIENNE
Les mensonges de l’adolescente ont conduit son père à se manifester dans une vidéo. Ensuite, cette dernière est parvenue aux oreilles de celui qui a assassiné de sang-froid Samuel Patty.
“Si je n'avais pas dit ça à mon père, il n'y aurait pas eu tout ça et ça n'aurait pas pris cette ampleur”,
regrette-t-elle devant le juge antiterroriste.
La collégienne qui avait accusé Samuel Paty a reconnu avoir menti https://t.co/EYRBtQV6LL
— Le HuffPost (@LeHuffPost) March 7, 2021
LES DÉCLARATIONS BÂCLÉES DE LA JEUNE FILLE
Depuis le début, les propos de la collégienne n’ont pas tenu la route. En effet, elle a confondu les dates auxquelles Samuel Patty a enseigné, le jour où il a montré les caricatures de Mahomet.

Marche blanche pour Samuel Paty. | Photo : Getty Images