"Vampire facial lift" : des clients d’un salon infectés par le VIH après une procédure
Le propriétaire d’un salon de beauté a été mis en examen après que des clients ont été contaminés par le VIH. Zoom sur les détails de cette affaire.
La gérante de “Vampire facial lift”, Maria Ramos de Ruiz a été accusée de pratique illégale de la médecine. Certains de ses clients ont été contaminés par le VIH après avoir reçu des soins de visage dans le salon de beauté.
DES CLIENTS ONT CONTRACTÉ LE VIH
Cela fait déjà quelques années que la procédure esthétique utilisant le sang a gagné sa popularité. Le salon de beauté de Maria Ramos de Ruiz, situé en Nouveau-Mexique, pratique également ce genre de soins de visage.
De personnes de plus ordinaires aux artistes de renom à l’instar de Kim Kardashian, il s’avérait que l’institut de beauté de la quinquagénaire avait attiré de nombreux clients chaque année.
Mais depuis quelque temps, cet institut a suscité une polémique. En fait, au moins deux des clients de la gérante de “Vampire facial lift” ont été testés positifs du VIH, après avoir visité le salon, entre 2018 et 2019.
Il s'avérait que ces derniers ont reçu des soins de visage auxquels du plasma riche en plaquettes a été injecté dans le visage des clients. Cette thérapie se pratiquait dans le but de rajeunir la peau ou encore de guérir les blessures des clients.
Femme chez une esthéticienne. | Photo : Getty Images
Après que ses personnes ont contracté le VIH, des enquêtes ont été ouvertes contre Maria Ramos de Ruiz.
ACCUSÉE DE PRATIQUE FRAUDULEUSE
D’après les enquêtes menées concernant la propriétaire du fameux institut de beauté du Nouveau-Mexique, les enquêteurs ont pu découvrir que la licence de cette dernière est expirée depuis 2013.
Sur ce, l’accusée avait tout ce temps exposé des faux diplômes sur les murs de son salon de beauté. À part cela, les enquêteurs ont également pu découvrir que Maria Ramos de Ruiz utilisait des aiguilles non emballées, mais aussi du sang dans l’évier et des seringues sans étiquette dans le réfrigérateur.
Femme chez une esthéticienne. | Photo : Getty Images
Les appareils qu’utilisait celle-ci ne suivaient pas les normes sanitaires car ils n’étaient ni correctement nettoyés ni même désinfectés.
Pour couronner le tout, la quinquagénaire utilisait des ordonnances d'origine étrangères mais aussi des produits médicaux dangereux pour effectuer les soins du visage. En effet, l’inculpée a été poursuivie pour fraude, racket et pratique illégale.
FAÇON DE PRENDRE SOIN DE LA PEAU
Pour rajeunir la peau, certaines femmes choisissent souvent de se rapprocher des instituts de beauté. Parfois, ces derniers proposent des solutions risquées. Découvrez des conseils simples à faire pour prendre soin de la peau.
Une femme devant son mirroir | Photo : Getty Images