Procès de Nordahl Lelandais : "aucune trace de culpabilité chez lui", selon les experts
Le 10 mai 2021 s’est tenu le sixième jour d’audience de Nordahl Lelandais. Ce dernier a été accusé d’avoir commis plusieurs meurtres et agressions sexuelles. Il est également mis en cause pour le décès d’Arthur Noyer.
En 2018, le trentenaire a avoué être celui qui a tué le caporal Arthur Noyer, survenu dans la nuit du 11 au 12 avril 2017. Un acte qu’il a commis et dont il n’exprime aucun regret. Un docteur estime même que l’on ne remarque “aucune trace de culpabilité ou de honte chez lui”.
SA PASSION POUR LES CHIENS
Nordahl Lelandais s’est engagé dans l’armée après avoir raté son baccalauréat. Il devient maître-chien dans le 132e bataillon cynophile de l'armée de terre française, au camp de Suippes et fournit des chiens de guerre à toutes les unités françaises.
Le trentenaire avait une passion pour les chiens. Il traite même un malinois Tyron tel “l'amour de sa vie”.
“Avec les animaux, il y a l’idée de ne pas jamais être déçu. Il a besoin d’être aimé pour toujours et à jamais”,
a avancé Magali Ravit, une psychologue.
LE PORTRAIT DE NORDAHL LELANDAIS SELON LES EXPERTS
D’après le portrait dressé à l’égard de Nordahl, il est vu comme quelqu’un qui a des troubles de la personnalité. Les experts soulignent aussi une personnalité fragile, en carence affective dès l’enfance, ne supportant pas l’abandon.
Pour preuve, ses réactions violentes lorsque ses compagnes le quittent. Le trentenaire ne s’aime pas. Au contraire, il ne fait que nourrir son narcissisme, comme l’a si bien dit une psychologue.
Ainsi, rien ne prouve que Nordahl Lelandais a regretté les meurtres qu’il a faits. En tout, le Dr Patrick Blachère l’a jugé dépourvu d'empathie, et a souligné :
“Aucun accès au remords, on ne remarque aucune trace de culpabilité ou de honte chez lui.”
SES MOTS D’EXCUSES AU DÉFUNT
Le meurtre a commencé par un malentendu. Et ce dernier a engendré une bagarre entre Nordahl Lelandais et Arthur Noyer. Celui-ci a reçu des coups mortels qui lui ont été fatals. Lors du procès, l’accusé a tout raconté et a adressé un mot d’excuse au défunt.