Emmanuel Macron giflé : retour sur la tentative de meurtre de Jacques Chirac et ses détails
La gifle reçue par Emmanuel Macron le 8 juin 2021, rappelle dans la mémoire collective, la tentative d'assassinat sur Jacques Chirac, à l'époque où il était encore président. Retour sur cette tentative de meurtre ratée.
Encore une fois, un président français a été victime d'une agression physique. Alors qu'il était en visite à Tain-L'Hermitage, Emmanuel Macron a été giflé par un homme approchant la trentaine.
Cette agression fait remonter dans les souvenirs un drame manqué en 2002. À son tour, Jacques Chirac avait manqué de se faire tirer dessus. Découvrez ce qui s'est réellement passé.
Jacques Chirac | photo : Getty Images
UNE JOURNÉE INOUBLIABLE
Emmanuel Macron ne risque pas d'oublier de sitôt la journée du 8 juin 2021. À peine avait-il entendu quelqu'un crié "Montjoie Saint Denis" ensuite "À bas la Macronie !" qu'il recevait une belle claque sur la joue.
L'auteur de cet acte médite désormais son sort en garde-à-vue, en compagnie de son présumé complice. Depuis le début de la 5e République, plusieurs présidents ont été victimes de voie de faits sur leurs personnes. Parmi eux, on peut citer Nicolas Sarkozy, François Hollande ou encore Jacques Chirac.
Pour le cas de ce dernier, les choses auraient pu être très graves. En effet, en 2002, le jour de la fête nationale, le président avait failli trouver la mort. Alors qu'il se trouvait dans une voiture ouverte, et qu'il remontait les Champs-Élysées, il avait manqué de peu de se faire trucider par une balle.
Armée d’une carabine 22 long rifle qu'il avait dissimulé dans la housse d'une guitare, Maxime Brunerie avait fait feu sur Jacques Chirac. Dans le recueil de ses souvenirs, l'ancien président avait indiqué qu'il avait juste entendu un bruit de pétard auquel il n'avait pas prêté attention.
Emmanuel Macron | photo : Getty Images
Son chef d'état-major, le général Henri Bentégat s'était étonné du flegme qu'affichait Jacques Chirac au moment de rejoindre la tribune. Il n'avait posé aucune question, ni à son chef d'état-major, encore moins à Philippe Massoni, celui qui était à l'époque le conseiller en matière de sécurité intérieure.
De son côté, en 2004, Maxime Brunerie avait été écopé d'une peine de prison de 10 ans. Il en était ressorti au bout de 7 ans. À sa libération, celui qui avait tenté de suicider au moment des faits, avait exprimé ses remords d'avoir essayer de tuer un homme qu'il ne connaissait pas.
L'AVIS D'ÉRIC ZEMMOUR
À l'heure où la France déplore un acte inadmissible commis sur la personne du président de la République, de vives réactions fusent d'un peu partout. À son tour, Éric Zemmour a voulu réagir face à cet acte malveillant.
Selon l'éditorialiste, Emmanuel Macron n'aurait pas dû être aussi surpris qu'il l'a été par cette attaque. Il porte une part de responsabilité dans cette attaque. L'éditorialiste a expliqué que c’est Emmanuel Macron lui-même qui a permis ce type d’actes en désacralisant la fonction que le peuple lui a confié.
Pour illustrer son propos, Éric Zemmour a pris comme exemple la fête de la musique où Macron a frayé avec un groupe gay. Il a aussi ajouté cette photo où on pouvait identifier le président en compagnie de deux noirs dont les gestes défiaient la morale.
L’éditorialiste a également fait appel au jour où Emmanuel Macron avait interpellé un homme en lui disant qu’il pouvait avoir un emploi en traversant la rue. Ces situations montrent à suffisance qu’Emmanuel Macron a voulu se mettre à la hauteur de n’importe quel Français, une erreur selon Éric Zemmour.
Malgré ses mots durs, il ne cautionne pas l’acte commise le 8 juin. Dans une prise de parole virulente, il a déclaré que gifler le président était un acte impardonnable, inqualifiable et scandaleux. Pour lui, il s’agit avant tout d’un acte destiné à humilier le président, et par ricochet, la France entière.
LE WEB SCANDALISÉ
Éric Zemmour a déclaré que Emmanuel Macron avait bien mérité de recevoir cette fameuse gifle. Découvrez la réaction des internautes aux propos de l’éditorialiste.
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