"Il méritait d'être heureux" : les larmes pour Romain, 13 ans, décapité à Tarascon
Le corps décapité d'un garçon, qui pourrait être celui de Romain, a été retrouvé dans un sac dimanche 18 juillet 2021 au soir. Les habitants du village de Redessan, dans le Gard, étaient tous sous le choc. Beaucoup d'entre eux ont même exprimé leur tristesse et leur peur à Midi Libre.
Le corps sans vie d'un mineur a été retrouvé dans un appartement situé dans la ville de Tarascon (Bouches-du-Rhône). Des examens d'autopsie ont été pratiqués sur le corps décapité afin de déterminer s'il s'agit bien de celui de Romain.
Selon les informations du Midi Libre, les résultats devraient être connus dans les prochaines heures.
QUE S’EST-IL PASSÉ ?
Selon plusieurs sources, Romain était un enfant habitué aux fugues. Il ne connaissait pas son père et a été placé plus d'une fois dans des foyers. Mais apparemment, il y a peu de temps, le jeune garçon est revenu auprès de sa mère, qui vit dans la même rue qu'Arthur (l'auteur présumé des faits).
La meilleure amie de l'adolescent, qui allait fêter son anniversaire le dimanche 25 juillet 2021, a d'ailleurs confié au Parisien qu'elle et Romain ont croisé la route d'Arthur le vendredi 16 juillet au soir. Le mineur a depuis disparu.
Ce n'est que dans la soirée du dimanche 18 juillet 2021, vers 23h30, qu'un corps mutilé et décapité, mis dans un sac, a été découvert par la police. Le procureur de la République Laurent Gumbau a même souligné que le corps retrouvé peut correspondre à celui de Romain.
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QU’EST-IL ARRIVÉ À L'AUTEUR PRÉSUMÉ ?
Si dans la nuit du dimanche 18 juillet 2021, l'auteur présumé a réussi à s'enfuir par les toits de l'appartement, la police a pu le repérer quelques heures plus tard à Tarascon. Il a même été abattu par un adjoint de sécurité le soir même.
LE RESSENTI DES HABITANTS
Midi Libre a pu s'entretenir avec quelques habitants du village où Romain a grandi, le mercredi 21 juillet. Ils ont exprimé leur émotion, notamment leur peur et leur tristesse, suite à cette terrible tragédie.
Image des gyrophares de la police | Photo : Getty Images
Valérie, l'une des personnes que l'adolescent a côtoyées de son vivant, s'est par exemple souvenue d'un "gamin joyeux, souriant, lumineux et plein de vie". Elle a aussi ajouté :
“Comme tous les enfants. C’était un garçon qui méritait d’être heureux. Il aimait les gens et aimait être aimé.”
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