Mes beaux-enfants se moquént de moi après le décès de leur père : l'histoire du jour
Mes beaux-enfants m'ont harcelée après le décès de leur père et je ne pouvais pas le supporter. Mais j'ai été réconfortée par le fait qu'ils ne s'en sont pas sortis.
J'ai 32 ans, je n'ai pas d'enfants biologiques et je suis restée avec le même homme - Eric - depuis plus de cinq ans. Lorsque nous nous sommes mariés, je suis devenue la belle-mère de ses deux garçons en signant un accord de droits parentaux pour chacun d'eux.
Ils entamaient leur adolescence, lorsque nous nous sommes mariés, et leur mère était déjà décédée. Je me suis sentie un peu poussée par Eric à le faire, ce qui a donné l'impression que les choses se sont précipitées entre nous.
Eric est décédé et m'a laissé ses deux fils | Source : Shutterstock
Bien sûr, avec le temps, j'en suis venue à aimer ces enfants comme s'ils étaient les miens, et, eh bien, ils semblaient tolérer mon inexpérience. J'ai décidé que leur aversion pour mes câlins était simplement due à la puberté et la testostérone.
Ces jours-là, ils ont même insisté pour que je les dépose à un pâté de maisons de leur école - sans que je les écoute, bien sûr. Leurs protestations m'énervaient, mais étaient devenues une douce musique à mes oreilles, parce que j'aimais croire que c'était une preuve d’amour.
Eric est décédé il y a quelque temps, et avec sa disparition sont venues la dépression et l'anxiété. C'était pire parce que je ne pouvais pas faire mon deuil de manière appropriée, tout en m'occupant de ses deux préadolescents, financièrement et physiquement.
Le décès d'Eric a déclenché chez moi une dépression et une anxiété | Source : Pexels
Les garçons avaient aussi beaucoup de peine et faisaient leur deuil de manière différente. Dès fois, ils se mettaient à crier l'un sur l'autre, et d'autres fois, ils me criaient-dessus.
Peu de temps après, les choses se sont envenimées, ils ne se contentaient plus de crier, ils jetaient aussi des objets et me frappaient. Je voulais simplement me libérer d'eux pour avoir le temps de faire mon deuil toute seule.
La goutte d'eau a débordé le vase lorsque le plus jeune a essayé de m'embrocher avec un couteau de cuisine. Nous avions eu une discussion particulièrement houleuse sur les baskets qu'il allait porter à l'école, ce jour-là.
Les garçons se criaient-dessus et parfois sur moi | Source : Pexels
Je lui avais acheté des baskets Nike la semaine précédente, et il les portait tous les jours, mais ce jour-là, je lui ai ordonné de porter ses Wellingtons parce qu'il pleuvait à l'extérieur.
"Mais je veux porter mes Nikes !",
a-t-il rétorqué avec colère.
Ayant supporté ses colères pendant un certain temps, je savais qu'il était déjà en train de ruminer et qu'il était sur le point de péter un plomb, alors j'ai pris la paire de baskets et je me suis dirigée vers la cuisine, sans me rendre compte qu'il me suivait.
Dans la cuisine, il a demandé une fois de plus, et je suis restée ferme. "Non !" ai-je crié à tue-tête, furieuse d'être frustrée d'aussi bon matin.
Je me suis disputée avec le plus jeune à cause de ses baskets Nike | Source : Pexels
Je me suis retournée et je l'ai vu tenir un petit couteau de cuisine. Quand je lui ai demandé de le lâcher, il a ricané et l'a lancé sur moi, en disant qu'il aurait souhaité que ce soit moi qui meure à la place de son père.
J'ai esquivé à gauche, et le couteau m'a frôlé, mais à ce moment-là, j'ai su que je ne pouvais plus supporter tout cela. J'ai donc parlé avec certains membres de leur famille et ils ont accepté de s'occuper des garçons si le tribunal le permettait.
J'ai rempli les papiers nécessaires le jour suivant. Je savais que c'était mal d'être heureuse à l'idée de se libérer d'eux. Mais après tout ce qui s'était passé, je sentais que c'était légitime.
Le lendemain, j'ai rempli les papiers pour refiler ces garçons | Source : Pexels
Le tribunal a accédé à ma demande et j'ai renoncé avec soulagement à mes droits parentaux à leurs égards. Cependant, lorsque je leur ai annoncé la nouvelle, ils ont fondu en larmes.
"Vous allez emménager chez des membres de votre famille la semaine prochaine, les garçons",
leur ai-je dit.
"Quoi ?"
a demandé le plus âgé, abasourdi.
"Je ne veux pas partir",
a ajouté le plus petit qui avait lancé le couteau.
Je ne pouvais toujours pas le regarder sans me souvenir de son visage lorsqu'il a prononcé ces mots déchirants et qu'il m'a lancé le couteau. Il ne m'aurait pas manquée si je ne m'étais pas écartée, et même s'il ne m'aurait pas tuée, il m'aurait tout de même fait mal.
Le tribunal a accédé à ma requête de renoncer à mes droits sur les garçons | Source : Pexels
Ils ont pleuré et m'ont supplié de ne pas les abandonner, mais j'en avais assez d'essayer d'être là pour eux. Je les aime beaucoup, mais je savais que je ne pouvais pas être la mère qu'ils méritaient.
"Je suis désolée les garçons", j'ai sangloté. "Je ne peux plus faire ça. Nous avons perdu votre père, mais vous ne me rendez pas la tâche facile."
"S'il te plaît, laissez-nous rester",
m'ont-ils dit en même temps, des larmes et de la morve coulant sur leur nez.
"C'est trop tard maintenant, les documents ont été déposés", me suis-je surprise à leur dire.
Les jours qui ont suivi ont été calmes, même si les garçons étaient déprimés. Ils ont été chargés de faire leurs bagages et je me suis concentrée sur mes propres affaires.
J'ai décidé de mettre la maison en vente | Source : Pexels
J'ai décidé de mettre la maison en vente et j'avais déjà reçu de bonnes offres. Je pensais que l'argent contribuerait grandement à payer leurs frais de scolarité lorsqu'ils seraient plus âgés.
Certains membres de ma famille ont soutenu ma décision, d'autres ne l'ont pas appréciée, mais comme les deux familles étaient proches, ils pouvaient toujours revoir les enfants s'ils le souhaitaient.
Depuis, j'ai déménagé dans une autre ville pour repartir de zéro, mais la culpabilité d'avoir abandonné ces enfants me fait me demander si j'ai pris la bonne décision ou pas.
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Depuis, j'ai déménagé dans une autre ville, mais je me sens toujours coupable d'avoir abandonné les garçons | Source : Pexels
Qu'avons-nous appris de cette histoire ?
- Le deuil n'est pas une excuse pour être ingrat. Malheureusement, les deux enfants étaient ingrats et s'étaient tellement centrés sur le décès de leur père qu'ils avaient oublié de chérir le parent qui leur restait, et finalement, elle en a eu assez qu'ils se comportent mal et les a confiés à un de leurs proches.
- Abandonner ne mène qu'au regret. Les personnes qui renoncent le regrettent souvent à l'avenir, d'une manière ou d'une autre. Cette femme a laissé partir les garçons, bien que sa conscience la titille encore et qu'elle se demande si elle aurait pu agir différemment.
UN MESSAGE DE MAUVAIS GOÛT
Beaucoup s’accordent à dire qu’il n'est pas facile d’élever des enfants, surtout s’ils sont dissipés. Un enfant a même attendu que son père parte aux toilettes d’un restaurant pour laisser un message de mauvais goût sur la note de l’addition. Découvrez-en tous les détails.
Un père et son fils.| Getty Images
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Ce récit s'inspire de l'histoire de notre lecteur mais a été rédigé par un écrivain professionnel. Tous les noms ont été modifiés pour protéger les identités et garantir la confidentialité. Partagez votre histoire avec nous, elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, veuillez l'envoyer à info@amomama.com.