Une mère enceinte passe une échographie, elle et son mari ne voient rien sur l'écran, puis reçoivent une mauvaise nouvelle : une fausse couche

Une femme attendait de connaître la joie profonde de voir son bébé à l'échographie. Lorsque le jour est enfin arrivé, elle s'est rendue à l'hôpital et a été accueillie par plusieurs visages souriants. Mais tout a changé lorsque le médecin l'a examinée.

La maternité est un voyage extraordinaire que presque toutes les femmes attendent avec impatience, du plus profond de leur cœur. Bien qu'il s'agisse d'un tour de montagnes russes rempli de rebondissements sans fin, rien n'est comparable à la sensation de tenir son petit dans ses bras.

Le bonheur parental est une expérience unique en son genre et, malgré tout, les couples attendent avec impatience de fonder une famille. Souvent, les gens se sentent à l'aise pour parler du fait de devenir parents, mais il n'en va pas de même pour ceux qui ont le cœur brisé.

L'histoire d'aujourd'hui met en lumière quelque chose de similaire, un sujet qui peut souvent passer inaperçu et ne pas être discuté, mais qui reste à jamais gravé dans le cœur et l'esprit de la personne qui l'a vécu.

Il est comparativement plus facile de parler des histoires de réussite et des moments heureux. Cependant, s'ouvrir aux traumatismes, à la douleur, à la lutte et à la perte nécessite des nerfs et le soutien de la communauté. Le simple fait de penser que quelqu'un, quelque part, comprend ce que vous avez vécu peut aider à soulager votre peine.

L'ATTENTE DE LA MATERNITÉ

Emily Christine Fauver, originaire de l'Oregon mais vivant en Louisiane avec son mari, attendait la maternité avec impatience et avait hâte d'accueillir son petit ange.

Son excitation atteignait son apogée chaque jour qui passait, et son cœur se gonflait d'extase pure. Le 14 novembre 2016, Fauver, 25 ans, s'est rendue avec son mari pour son échographie à huit semaines.

Le message de Fauver a été partagé par Love What Matters sur Facebook, où son histoire a suscité plus de 166 000 réactions, 198 000 partages et plus de 25 000 commentaires.

Après avoir rempli près de 50 pages de paperasse, elle a été emmenée dans la salle d'examen. En chemin, Fauver se souvient d'avoir été accueillie par un sourire, car sa joie de porter un bébé était contagieuse.

L'ÉCHOGRAPHIE

Peu après, l'échographie commence, et elle voit des images en noir et blanc sur l'écran. Son cœur palpite comme un oiseau, et l'excitation l'envahit. Mme Fauver a déclaré qu'elle et son mari attendaient ce jour avec impatience depuis plus d'un an.

Mais en quelques minutes, le bonheur de la jeune femme s'est estompé lorsqu'elle a réalisé que les images étaient différentes de celles qu'elle avait vu ses amis partager sur Facebook. Quelque chose n'allait pas du tout. Fauver raconte :

"Je n'ai rien vu parce que mon corps était à quelques heures de faire une fausse couche."

UN SILENCE ASSOURDISSANT

Selon Fauver, l'appareil d'échographie était silencieux, et elle en connaissait la raison. Quelque chose s'est brisé dans son cœur lorsqu'elle a vu le médecin sortir silencieusement de la pièce. Son mari l'a rassurée en lui disant que tout allait bien, mais elle savait que ce n'était pas le cas. Elle a aussi ajouté :

"Mais ne dites pas cela à une femme qui a vu des centaines de photos d'échographie, qui a cherché sur Instagram le hashtag "8 semaines" pour voir à quoi ressemblait maintenant son bébé."

Après la confirmation de la nouvelle dévastatrice, on a dit à Fauver de rentrer chez elle et de laisser son corps suivre naturellement son cours. Alors qu'elle s'en allait, les larmes aux yeux, son cœur s'est alourdi du bagage émotionnel qu'elle porterait pour le reste de sa vie.

GÉRER LA NOUVELLE DÉCHIRANTE

Cette habitante de Louisiane a admis que son médecin ne l'avait pas vraiment préparée à affronter cette nouvelle déchirante. Elle s'en souvient :

"Elle ne m'a pas dit que j'allais me rappeler pendant des semaines que mon corps avait besoin de temps pour "se nettoyer". Elle ne m'a pas dit que j'allais devoir regarder mon mari pleurer".

La femme au cœur brisé a déclaré que son médecin ne lui avait pas dit à quel point ce serait difficile ni pendant combien de temps son corps continuerait à penser qu'il était enceinte.

SEULE ET BRISÉE

Fauver a admis qu'elle était déconcertée par la solitude qu'elle ressentait dans sa situation, même si près d'une femme sur quatre aurait fait une fausse couche. Cependant, elle a vite compris pourquoi elle se sentait si seule.

Elle a réalisé que de nombreuses femmes dans sa situation s'abstenaient de partager leurs expériences parce qu'elles n'avaient pas assez de soutien ou se sentaient mal à l'aise pour s'ouvrir.

Pour changer cela, Fauver s'est tournée vers Facebook et a publié un message honnête et déchirant sur la façon dont elle a fait une fausse couche et l'impact durable que cela a eu sur son cœur.

LA PEUR DE S'OUVRIR

La femme a déclaré au Huffington Post qu'elle pensait que la plupart des femmes ne parlaient pas ouvertement de leurs expériences par peur d'être jugées. Elle a également déclaré :

"Elles ne savent pas si les gens vont comprendre leur attachement émotionnel à quelque chose qu'elles n'ont jamais rencontré. Elles ne veulent pas qu'on leur dise que c'est leur faute parce qu'elles ont fait ceci ou cela."

De plus, après avoir détaillé sa fausse couche, Fauver a découvert que de nombreuses personnes de son entourage, dont sa sœur, sa mère et sa tante, avaient vécu la même chose, ce qui lui a permis de se sentir moins seule. Elle a également trouvé du réconfort sur Facebook grâce aux récits d'autres internautes.

LE POST EST DEVENU VIRAL

Le post de Fauver a été diffusé par Love What Matters sur Facebook. Son histoire a suscité pas moins de 166 000 réactions, 198 000 partages et plus de 25 000 commentaires. Et ces chiffres sont en hausse. Elle s'est ouverte au Daily Mail sur les raisons qui l'ont motivé à publier son histoire. Elle a déclaré :

"Je savais que tant d'autres femmes avaient dû ressentir ce que j'ai ressenti et peut-être que si j'avais assez de courage pour partager mon histoire, une femme de moins ne se sentirait pas seule."

Malgré les obstacles, Fauver a avoué qu'elle et son mari, qui était alors un pilote de l'armée de l'air âgé de 25 ans, sont restés optimistes et ont attendu des jours meilleurs. Par bonheur, le couple a accueilli son bébé arc-en-ciel en 2018.

LES CHOSES S'AMÉLIORENT

Lorsqu'on lui a demandé si elle avait encore quelque chose à dire aux femmes qui ont fait une fausse couche, Fauver a répondu : "Ça s'améliore." Sur son post Facebook, on peut également lire :

"Je partage ceci pour que peut-être une femme de moins se sente seule et sache que, quel que soit les difficultés, il y a toujours de l'espoir malgré le chagrin."

Il ne fait aucun doute que ce que Fauver et son mari ont enduré est extrêmement bouleversant. Nous saluons son courage et la félicitons pour avoir pris sur elle de partager son expérience. Nous vous invitons à partager l'histoire de ce couple avec votre famille et vos amis.

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