Un vieil homme achète un drapeau à 5 dollars dans un vide-grenier, remarque l'écriture sur les rayures et cherche le propriétaire - Histoire du jour

Un ancien combattant de guerre qui a acheté un vieux drapeau dans un vide-grenier s'est senti obligé de traverser la moitié du pays pour le rendre à son propriétaire légitime.

Douglas Sanders se considérait comme un homme heureux la plupart du temps, sauf lorsqu'il devait accompagner sa femme Debbie dans des vide-greniers, des marchés de rue ou des foires aux antiquités.

En réalité, Debbie était une personne trop excitée et Douglas était le plus heureux dans sa caverne à faire ce qu'un homme doit faire dans sa caverne : travailler le bois et se souvenir du bon vieux temps. Mais un jour, Douglas a vu quelque chose d'extraordinaire dans un vide-grenier, et cela l'a fait changer d'avis.

Douglas et Debbie ont passé la majeure partie de leurs 35 ans de vie commune à déménager vers n'importe quelle base où il était muté. D'une certaine manière, la fascination que Debbie avait lors des vide-greniers durant lesquels s’étalaient des souvenirs de la vie ordinaire des autres n’était pas surprenante.

Debbie avait vécu dans le monde entier en tant qu'épouse d'un officier de la Navy Seal, et sa vie avait donc été tout sauf ordinaire. Pas excitante non plus, juste extrêmement stressante. Alors que Debbie restait à la maison et élevait les enfants, son cœur bondissait chaque fois que quelqu'un frappait à la porte.

En tant que femme de militaire, Debbie savait qu'il pouvait s'agir de quelqu'un de l’autorité lui apportant d'amères nouvelles sur un ton respectueux, la remerciant de son sacrifice pour son pays... Maintenant que Douglas était à la retraite, Debbie avait enfin avoué à quel point elle détestait la marine.

"Douglas, tu n'as pas idée à quel point je détestais cette maudite bannière étoilée, à quel point j'étais effrayée chaque fois que tu partais en mission et que je recevais une lettre de toi avec la moitié de l'écriture noircie."

"Tu ne l’as jamais dit..." s'est écrié Douglas, consterné. "Tu as toujours été d'un grand soutien !"

“Eh bien, Douglas," dit Debbie. " Les épouses et les mères de militaires - nous détestons toutes la guerre, nous détestons toutes l'armée, la marine ou l'aviation, mais cela fait partie de l'amour que l'on te porte, alors nous le supportons. "

Ainsi, même si Douglas détestait les vide-greniers, les marchés de rue et les foires aux antiquités, il s'y est rendu, car c'est ce que l'on fait quand on aime quelqu'un. On embrasse ses passions, tout comme Debbie avait embrassé la marine.

Ce jour-là, un de leurs voisins de trois rues plus loin, Jim Kanaro, qui venait d'emménager, a décidé de vider le grenier et le garage que les anciens propriétaires avaient laissés pleins à craquer.

Oh, c'était un jour glorieux pour Debbie ! Il y avait des tables couvertes de plateaux de détritus scintillants qui promettaient de se transformer en trésor, et Douglas vit les yeux de sa femme s’illuminer.

"Regarde Douglas", dit-elle en haletant. "C'est du vrai verre de carnaval du début des années 20, tu vois ce ton de base rouge ? C'est du vrai Iridill !

Douglas écarquille les yeux et acquiesce, même s'il aperçoit à la base du vase un minuscule autocollant doré portant la mention "Made in Taiwan". Pendant que Debbie négocie le vase avec Jim, Douglas gratte subrepticement l'autocollant "Made in Taiwan". C'était un petit geste suffisant pour rendre sa Debbie heureuse.

C'est alors que l'œil de Douglas est attiré par un amas de tissu rayé et ouaté. Quelque chose dans la texture et les nuances de rouge et de blanc le rappellent à l'ordre.

Quoi qu'il en soit, il était coincé sous une vieille valise, et quand Douglas l'a dégagé, il a été stupéfait de voir que c'était un drapeau américain. En caressant respectueusement le tissu, Douglas a remarqué quelque chose de particulier. Il semblait y avoir de l'écriture sur les rayures, écrite en différentes écritures.

Douglas réalisa ce qu'il tenait dans ses mains. Il s'agissait d'un drapeau d'hommage, le drapeau qui recouvre habituellement un cercueil lors d'un enterrement militaire. Une fois la cérémonie terminée, le drapeau est soigneusement plié et remis au plus proche parent du militaire tombé au champ d'honneur. Ce drapeau devait être le mémorial de cet homme, un hommage à son service et à son courage.

Il était scandaleux qu'un tel trésor se trouve sous une vieille valise en carton pourri dans un vide-grenier du New Jersey ! "Jim !" a crié Douglas. "Combien pour le drapeau ?"

"Cinq dollars !" Jim a répondu, et s'est retourné pour parler à une autre femme qui essayait de faire baisser le prix d'un énorme chapeau couvert de fruits en cire. Douglas s'est approché de Jim et a glissé 5 dollars dans sa poche de poitrine. Puis il a plié le drapeau du mieux qu'il a pu et est parti à la recherche de Debbie.

"Douglas", a-t-elle haleté. "Que s'est-il passé ?"

"Je...j'ai acheté quelque chose, Debs," Douglas a admis. "Si tu as fini ici, rentrons à la maison."

De retour chez eux, Douglas étendit avec révérence le drapeau qui avait autrefois recouvert le cercueil d'un héros sur leur table à manger, et Debbie et lui essayèrent de déchiffrer les messages écrits par les amis de l'homme.

"Tu as pris cette balle pour moi à Mosul, Hal. Je t'aime, mec."

"Quand le monde s'est écroulé, tu nous as gardés ensemble. Je ne t'oublierai jamais, Hal Bartlett."

Message après message, ils ont fait part de leur admiration et de leur gratitude pour Hal Bartlett, un homme qui avait manifestement perdu la vie en Irak en 2006 et qui était mort en sauvant la vie de son équipe.

"Ceci", a dit Douglas à Debbie, les larmes aux yeux. "C'est précieux ! Cela devrait être avec la famille Bartlett, cela devrait être conservé précieusement."

Debbie a acquiescé. "J'ai toujours eu peur qu'on me remette un de ces documents, plié en un petit triangle, mais ne pas l'avoir aurait été pire. Écoute..."

"Oui ?" demanda Douglas, car une lumière qu'il connaissait bien scintillait dans les yeux verts de Debbie.

"N'as-tu pas encore des amis dans la marine ? Ou dans le VA ?" demande Debbie.

"Bien sûr", a répondu Douglas. "Pourquoi ?"

Un vieux drapeau en lambeaux dans un vide-grenier s'est avéré être un précieux souvenir d'un héros tombé au combat.

"Eh bien, nous avons le nom de ce type et l'année de sa mort, peut-être pourrions-nous trouver sa famille et leur donner le drapeau !"

Douglas a traversé la salle à manger d'un seul bond et a pris Debbie dans ses bras. Il l'a embrassée passionnément. "Je t'aime, ma femme", a-t-il grogné. "Tu ne sais pas à quel point je t'aime !"

Il a fallu un certain temps, quelques coups de téléphone et quelques courriels, mais finalement, Douglas a retrouvé les parents du sergent Henry Bartlett, qui vivaient dans l'Utah. Douglas s'est assis avec l'adresse de Layton, Utah, dans ses mains.

"Hé Debbie !", s’adressait-il à sa femme. "Tu es déjà allée en Utah ?"

"Utah ?" demande Debbie en fronçant les sourcils, "Non ! Et toi ?"

"Non", dit Douglas. "Mais je pense que j'aimerais y aller. Je sais que c'est à plus de 3000 kilomètres, mais ce garçon a voyagé beaucoup plus loin pour servir son pays. Alors je pensais..."

"Un voyage en voiture !" s'est écriée Debbie. "Comme on a fait pour notre lune de miel !"

"Oui", dit Douglas. "D'une certaine façon, mettre ce drapeau dans le courrier ou le faire parvenir par FedEx semble irrespectueux."

"J'aime l'idée, Douglas", dit Debbie. "Mais tu ferais mieux d'écrire aux Bartlett, pour t'assurer qu'ils veulent que nous venions."

Douglas a donc envoyé une lettre expliquant qu'ils avaient trouvé le drapeau du sergent Hal Bartlett du corps des Marines et qu'ils voulaient le rendre à sa famille. Seraient-ils d'accord pour passer de temps en temps ?

Ils ont reçu une lettre signée par M. Udell Bartlett leur disant qu'ils seraient les bienvenus. Quelques jours plus tard, Douglas et Debbie ont fait leurs bagages et ont pris la route.

Ils décident d'y aller doucement et de s'arrêter en chemin, et arrivent donc à Layton quatre jours plus tard. Ils sont entrés dans la ville et ont demandé leur chemin jusqu'à l'adresse qui leur avait été donnée.

Ils ont conduit jusqu'à la périphérie de la petite ville avant de trouver la maison. Douglas s'est arrêté, a pris une profonde inspiration et a dit : "Eh bien, nous sommes arrivés ! J'espère que nous serons bien accueillis."

Debbie et Douglas se sont avancés jusqu'à la porte et ont sonné la cloche. Douglas portait le drapeau soigneusement plié sur son bras. Un grand homme à l'air triste a ouvert la porte.

"Je suis Douglas Sanders", dit Douglas. "Je vous ai écrit il y a quelques semaines ?"

"Oh, oui !" s'écrie l'homme. "Vous avez trouvé le drapeau de Hal !" L'homme est retourné dans la maison et a crié : "Martha ! C'est ces gens de New York !"

Debbie s'éclaircit la gorge. "Nous sommes du New Jersey, en fait", dit-elle. Mais personne ne l'écoutait car une petite femme courait vers Douglas, les larmes aux yeux, et Douglas avait placé tendrement le drapeau dans ses mains.

Martha pleurait. "Oh mon garçon, mon garçon !" Son mari avait son bras autour d'elle, la réconfortant. Elle lève les yeux vers Douglas. “Vous ne savez pas ce que cela signifie pour nous !"

"Je le sais", dit Douglas tranquillement. "C'est pourquoi je suis ici."

"Ils ont donné le drapeau à la femme de mon Hal," explique Martha. "Et elle l'a gardé. Il était censé être destiné à notre petit-fils Roary, mais trois ans plus tard, elle a déposé Roary chez nous et a disparu."

Udell soupire. "Roary n'avait que deux ans quand Hal est mort, alors tout ce qu'il a de son père, ce sont nos souvenirs."

Martha a pressé le drapeau contre sa joue décolorée. "Maintenant il a quelque chose d'autre, quelque chose de réel qui prouve que son père était un héros."

"Madame", dit Douglas avec gentillesse. "En plus de vous avoir trouvée, vous et votre mari, j'ai réussi à retrouver la plupart des hommes qui ont signé ce drapeau, et je pense que si vous leur tendez la main, ils seraient prêts à venir voir Roary, et à parler de son père."

Ce soir-là, Debbie et Douglas ont dîné avec les Bartlett et ont rencontré Roary, le fils de Hal, qui avait maintenant dix-sept ans. Roary est stupéfait par le voyage que le drapeau de son père a fait à travers l'Amérique.

Douglas sait que tout cela en valait la peine lorsque Martha se penche sur la table et lui prend la main. "Merci", lui murmure-t-elle, "de m'avoir ramené mon garçon".

Que pouvons-nous apprendre de cette histoire ?

• Les ordures des uns sont les trésors des autres. Un vieux drapeau en lambeaux dans un vide-grenier s'est avéré être un précieux souvenir d'un héros tombé au combat et a apporté réconfort et espoir à sa famille en deuil.
• Les souvenirs que nos proches ont de nous sont nos monuments. Il y a longtemps, les pharaons égyptiens construisaient des pyramides de pierre, mais nous construisons des monuments éternels pour nos proches en les aimant et en honorant leurs souvenirs.

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Cette histoire est inspirée par l'histoire d'un de nos lecteurs et écrite par un rédacteur professionnel. Toute ressemblance avec de véritables noms ou lieux est une pure coïncidence. Toutes les images sont utilisées uniquement à des fins d'illustration. Partagez votre histoire avec nous ; elle changera peut-être la vie de quelqu'un. Si vous souhaitez partager votre histoire, envoyez-nous un mail à info@amomama.com.

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